Langues régionales : l’article 2 bloque tout ou presque
Chez nous et dans d’autres régions, des militants ont demandé que soit modifié l’article 2 de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français » .
Langues régionales : l’article 2 bloque tout ou presque
Chez nous et dans d’autres régions, des militants ont demandé que soit modifié l’article 2 de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français » .
Des militants pour la défense des langues régionales se sont réunis dans différentes villes de France, le 1er juin dernier, pour porter une revendication commune : la modification de la Constitution pour assurer une « sécurité juridique des langues minorisées ». Ces militants ont demandé que soit modifié l’article 2 de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français » car l’interprétation de cet article « bloque systématiquement toute avancée en faveur des langues régionales ». Cette mobilisation a eu lieu à l’initiative du réseau Eskolim, association regroupant les réseaux d’écoles associatives enseignant les langues régionales ou minoritaires en immersion linguistique. Eskolim comprend en effet : Seaska (basque), Diwan (breton), Calandreta (occitan), ABCM-Zweisprachigkeit (allemand et alsacien), La Bressola (catalan) , Scola Corsa (corse). Eskolim rassemble 188 établissements (168 écoles, 16 collèges, 4 lycées) et 14 244 élèves. En Corse, à Aiacciu et Bastia, l’appel à se rassembler a été lancé par Scola Corsa (Federazione, Scola, Bastia, Biguglia, Corti, Sarrula) et soutenu par plusieurs organisations et associations (notamment le Sindicatu di i Travagliadori Corsi, l’Associu di i Parenti Corsi, Parlemu corsu , Praticalingua Bastia, Capicorsu, Balagna, Corti et Piaghja, Pian d’Avretu, l’Adecec …) Devant chaque préfectures, plus d’une centaine de personnes se sont réunies.
PC
Chez nous et dans d’autres régions, des militants ont demandé que soit modifié l’article 2 de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français » .
Des militants pour la défense des langues régionales se sont réunis dans différentes villes de France, le 1er juin dernier, pour porter une revendication commune : la modification de la Constitution pour assurer une « sécurité juridique des langues minorisées ». Ces militants ont demandé que soit modifié l’article 2 de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français » car l’interprétation de cet article « bloque systématiquement toute avancée en faveur des langues régionales ». Cette mobilisation a eu lieu à l’initiative du réseau Eskolim, association regroupant les réseaux d’écoles associatives enseignant les langues régionales ou minoritaires en immersion linguistique. Eskolim comprend en effet : Seaska (basque), Diwan (breton), Calandreta (occitan), ABCM-Zweisprachigkeit (allemand et alsacien), La Bressola (catalan) , Scola Corsa (corse). Eskolim rassemble 188 établissements (168 écoles, 16 collèges, 4 lycées) et 14 244 élèves. En Corse, à Aiacciu et Bastia, l’appel à se rassembler a été lancé par Scola Corsa (Federazione, Scola, Bastia, Biguglia, Corti, Sarrula) et soutenu par plusieurs organisations et associations (notamment le Sindicatu di i Travagliadori Corsi, l’Associu di i Parenti Corsi, Parlemu corsu , Praticalingua Bastia, Capicorsu, Balagna, Corti et Piaghja, Pian d’Avretu, l’Adecec …) Devant chaque préfectures, plus d’une centaine de personnes se sont réunies.
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