Grand Est : les gentils Alsaciens se rebiffent
Frédéric Bierry, le président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) ayant considéré que trop c’était trop et que la légendaire gentillesse légaliste alsacienne ne payait pas, a donné le signal de la révolte.
Grand Est : les gentils Alsaciens se rebiffent
Frédéric Bierry, le président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) ayant considéré que trop c’était trop et que la légendaire gentillesse légaliste alsacienne ne payait pas, a donné le signal de la révolte.
Après des années de consultation, de concertation, de propositions et d’actions de lobbying visant à obtenir un retour à la région Alsace, les Alsaciens ont essuyé en quelques jours deux réponses négatives. Celle issue du rapport Woerth sur la décentralisation dans lequel est rejetée toute perspective de sortie de l’Alsace de la région Grand Est. Celle du président de la République lui-même qui a fait part de son refus. Frédéric Bierry, le président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) ayant considéré que trop c’était trop et que la légendaire gentillesse légaliste alsacienne ne payait pas, a donné le signal de la révolte. A Strasbourg, devant 150 élus alsaciens (maires, conseillers d’Alsace, parlementaires) l’ayant approuvé et signé, il a rendu public un « Manifeste pour l’Alsace » qui demande « la création d’une région Alsace, collectivité unique rassemblant les compétences de la Collectivité européenne d’Alsace et des régions sur le périmètre de l’Alsace ». Dans le texte, cette revendication est clairement adressée au Président de la République : « L'avenir institutionnel et démocratique de l'Alsace est en jeu. Nous, Alsaciens, nous revendiquons démocratiquement le pouvoir de décider de notre propre avenir pour ne pas être prisonniers d'un périmètre artificiel et d'un destin que nous n'avons pas choisi […] Nous attendons d'une future loi de décentralisation qu'elle reconnaisse la revendication légitime et démocratique de l'Alsace, c'est pourquoi nous attendons une vraie prise en considération du projet alsacien par le Président de la République ».
Alexandra Sereni
Frédéric Bierry, le président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) ayant considéré que trop c’était trop et que la légendaire gentillesse légaliste alsacienne ne payait pas, a donné le signal de la révolte.
Après des années de consultation, de concertation, de propositions et d’actions de lobbying visant à obtenir un retour à la région Alsace, les Alsaciens ont essuyé en quelques jours deux réponses négatives. Celle issue du rapport Woerth sur la décentralisation dans lequel est rejetée toute perspective de sortie de l’Alsace de la région Grand Est. Celle du président de la République lui-même qui a fait part de son refus. Frédéric Bierry, le président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) ayant considéré que trop c’était trop et que la légendaire gentillesse légaliste alsacienne ne payait pas, a donné le signal de la révolte. A Strasbourg, devant 150 élus alsaciens (maires, conseillers d’Alsace, parlementaires) l’ayant approuvé et signé, il a rendu public un « Manifeste pour l’Alsace » qui demande « la création d’une région Alsace, collectivité unique rassemblant les compétences de la Collectivité européenne d’Alsace et des régions sur le périmètre de l’Alsace ». Dans le texte, cette revendication est clairement adressée au Président de la République : « L'avenir institutionnel et démocratique de l'Alsace est en jeu. Nous, Alsaciens, nous revendiquons démocratiquement le pouvoir de décider de notre propre avenir pour ne pas être prisonniers d'un périmètre artificiel et d'un destin que nous n'avons pas choisi […] Nous attendons d'une future loi de décentralisation qu'elle reconnaisse la revendication légitime et démocratique de l'Alsace, c'est pourquoi nous attendons une vraie prise en considération du projet alsacien par le Président de la République ».
Alexandra Sereni