• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine
Carl’Antò

I PUTTACHJI


Coucou la revoilou

Elle a été discrète durant la campagne des élections européennes. Elle a été invisible durant les deux tours des élections législatives. Le candidat Nouveau Front populaire de la première circonscription de Haute-Corse a déploré qu’elle n’avait pour le moins pas été d’une grande aide. Elle a réapparu devant la vieille mairie de Bastia, lors de la proclamation de la victoire de Michel Castellani et a même confié ses impressions aux médias. Coucou la revoilou. La première secrétaire de la fédération de Haute-Corse du Parti socialiste ne relève plus de « Porté disparu ». Soluble dans Femu a Corsica ? Effet retour François Hollande ?

Ministre incendiaire

Un décideur politique responsable, quand l’économie et les finances de son pays risquent d’être affectées par doute des marchés, fait tout pour rassurer. Bruno Le Maire, lui, opte pour attiser les craintes. Il se comporte en incendiaire. Au lendemain du second tour des législatives qui a vu le Nouveau Front Populaire arriver en tête, le ministre de l’Économie et des Finances s’est répandu dans un média pour agiter des perspectives de « crise financière » et de « déclin économique » que, selon lui, fait craindre le programme « exorbitant, inefficace et daté » du Nouveau front populaire.

Louables intentions mais ...

Ce qui est bien dans la famille nationaliste, c’est la capacité à occulter un problème en en créant un autre plus insoluble que le premier. Au soir de la défaite de Jean-Félix Acquaviva, le leitmotiv a été Aggiornamento. Et la main sur le cœur, nombre de leaders ont affiché leur intention de stopper la machine à perdre, en revenant aux fondamentaux et à l’union. Louables intentions mais qui semblent occulter que les différences et les concurrences ne résultent pas d’appréciations diverses sur l’amour de la Nation sur la couleur de la bandera ou sur la façon de chanter le Dio Salve Regina.

Même au sein du JDC…

Marine Le Pen a évoqué durant une Matinale de France Inter, la possible existence d’un « coup d'État administratif » rampant mis en œuvre par Emmanuel Macron. Selon la leader du Rassemblement National, il se dit qu’anticipant une cohabitation, le président de la République envisagerait de promouvoir ou nommer plusieurs hauts fonctionnaires à des postes-clés afin d’empêcher Jordan Bardella de gouverner. Horrible flash : le recteur de l'Académie de Corse Jean-Philippe Agresti, proche du cercle présidentiel, qui vient d’être nommé recteur de l'Académie Orléans-Tours, est peut-être un bénéficiaire ou même un acteur d’un complot. Bon, même au sein du JDC, la paranoïa menace…
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