Un début de confinement différent du premier
Depuis le 3 octobre minuit, la france est de nouveau confinée pour quatre semaines. A paris .....
Un début de confinement différent du premie
Depuis le 30 octobre minuit, la France est de nouveau confinée pour quatre semaines. À Paris, les premiers jours de cette nouvelle phase ne ressemblent pour l’instant pas à ceux de la mi-mars.
Fin mars, à peine le premier confinement débuté, le JDC s’était promené dans les rues de Paris, plus précisément dans le XVIIème arrondissement. Dans le quartier de la Plaine Monceau, entre le Parc du même nom et la porte de Champerret, on avait alors du mal à croiser quelqu’un. Mis à part quelques joggeurs qui s’étaient carrément accaparés les routes – désertes – pour faire leur exercice quotidien.
Un peu moins de huit mois plus tard, nous revoilà donc reconfinés.
Si les bars, restaurants et autres commerces dits « non essentiels » ont dû baisser leur rideau, l’atmosphère régnant dans ce quartier n’est pour l’instant pas la même que celle de l’acte I du confinement. En témoigne l’affluence constatée dans les rues lors du week-end ayant suivi l’annonce du président de la République. « Oui, c’est certain que j’ai croisé plus de monde aujourd’hui (lire samedi 31 octobre) que lors des tout premiers jours du premier confinement, confie une boulangère de l’avenue de Villiers.
Regardez la queue devant la boulangerie. Lors du premier confinement, les gens avaient tellement peur au début qu’ils ne venaient plus tous les jours acheter leur baguette. Là, c’est différent. »
« Je vis mieux ce confinement-là »
Une grosse centaine de mètres plus bas, la fleuriste de la place du Maréchal Juin prépare ses derniers bouquets avant de fermer pour quatre semaines. « Heureusement que je n’ai pas refait mon stock, souligne-t-elle. La première fois, je m’étais retrouvée avec énormément de marchandise sur les bras. Cette fois, je ne me suis pas fait avoir. Avec la Toussaint, nous avons pu ouvrir jusqu’au 1er
novembre.
Les gens sont venus acheter des fleurs pour fleurir les tombes de leurs proches mais aussi pour fleurir leur intérieur afin de mieux vivre ce reconfinement. » « Exactement, répond une cliente présente dans le magasin. Je viens acheter mes dernières fleurs pour mettre un peu de couleur chez moi. » La quinquagénaire repartira avec de magnifiques pétunias violets, avant d’ajouter, attestation à l’appui : « Et maintenant, il me reste une demi-heure pour faire une balade au parc. »
À l’inverse du premier confinement, les espaces verts restent ouverts.
Une aubaine pour les habitants du quartier, et notamment pour les personnes plus âgées. « Je viens tous les jours marcher une grosse demi-heure au Parc Monceau, indique Jérôme, un septuagénaire dont on devine le large sourire derrière son maque bleu.
Pour l’instant, je vis mieux ce confinement-là que le premier. J’habite juste en face du Parc et, au printemps dernier, il m’était difficile de le voir tous les jours par la fenêtre sans pouvoir y aller. C’est bien que ce soit ouvert, surtout qu’il n’y a pas foule. Regardez, les gens sont tous masqués et gardent bien leurs distances. »
Nouveaux horaires à l’école
Le lundi matin, changement de décor par rapport au week-end. Aux alentours de 8 heures 30, les voitures - un peu moins nombreuses que d’habitude - investissent les routes. Beaucoup sont d’ailleurs occupés par des enfants qui se rendent à l’école. En ce premier jour de rentrée des vacances de la Toussaint, enfants et parents se pressent pour arriver aux heures indiquées par les directeurs d’établissement. « On a reçu un mail dans le week-end pour nous donner les nouveaux horaires, explique une maman qui s’apprête à déposer son fils de 4 ans. Cela permet d’éviter les trop gros brassages devant les grilles de l’école. Les enfants n’ont pas l’air perturbé.
Maintenant, on espère que ça ne va durer que quatre semaines… » « Je n’y crois pas trop, rétorque un déménageur en train d’actionner son monte-charge dans la rue Guillaume Tell.
Si on s’était davantage préoccupés de l’hôpital public depuis 30 ans, on en serait peut-être pas là aujourd’hui… Je pense que ça va durer au moins jusqu’à mi-décembre. »
La date de fin de ce reconfinement a été fixée au 1er décembre par le gouvernement. Pour l’instant…
Depuis le 30 octobre minuit, la France est de nouveau confinée pour quatre semaines. À Paris, les premiers jours de cette nouvelle phase ne ressemblent pour l’instant pas à ceux de la mi-mars.
Fin mars, à peine le premier confinement débuté, le JDC s’était promené dans les rues de Paris, plus précisément dans le XVIIème arrondissement. Dans le quartier de la Plaine Monceau, entre le Parc du même nom et la porte de Champerret, on avait alors du mal à croiser quelqu’un. Mis à part quelques joggeurs qui s’étaient carrément accaparés les routes – désertes – pour faire leur exercice quotidien.
Un peu moins de huit mois plus tard, nous revoilà donc reconfinés.
Si les bars, restaurants et autres commerces dits « non essentiels » ont dû baisser leur rideau, l’atmosphère régnant dans ce quartier n’est pour l’instant pas la même que celle de l’acte I du confinement. En témoigne l’affluence constatée dans les rues lors du week-end ayant suivi l’annonce du président de la République. « Oui, c’est certain que j’ai croisé plus de monde aujourd’hui (lire samedi 31 octobre) que lors des tout premiers jours du premier confinement, confie une boulangère de l’avenue de Villiers.
Regardez la queue devant la boulangerie. Lors du premier confinement, les gens avaient tellement peur au début qu’ils ne venaient plus tous les jours acheter leur baguette. Là, c’est différent. »
« Je vis mieux ce confinement-là »
Une grosse centaine de mètres plus bas, la fleuriste de la place du Maréchal Juin prépare ses derniers bouquets avant de fermer pour quatre semaines. « Heureusement que je n’ai pas refait mon stock, souligne-t-elle. La première fois, je m’étais retrouvée avec énormément de marchandise sur les bras. Cette fois, je ne me suis pas fait avoir. Avec la Toussaint, nous avons pu ouvrir jusqu’au 1er
novembre.
Les gens sont venus acheter des fleurs pour fleurir les tombes de leurs proches mais aussi pour fleurir leur intérieur afin de mieux vivre ce reconfinement. » « Exactement, répond une cliente présente dans le magasin. Je viens acheter mes dernières fleurs pour mettre un peu de couleur chez moi. » La quinquagénaire repartira avec de magnifiques pétunias violets, avant d’ajouter, attestation à l’appui : « Et maintenant, il me reste une demi-heure pour faire une balade au parc. »
À l’inverse du premier confinement, les espaces verts restent ouverts.
Une aubaine pour les habitants du quartier, et notamment pour les personnes plus âgées. « Je viens tous les jours marcher une grosse demi-heure au Parc Monceau, indique Jérôme, un septuagénaire dont on devine le large sourire derrière son maque bleu.
Pour l’instant, je vis mieux ce confinement-là que le premier. J’habite juste en face du Parc et, au printemps dernier, il m’était difficile de le voir tous les jours par la fenêtre sans pouvoir y aller. C’est bien que ce soit ouvert, surtout qu’il n’y a pas foule. Regardez, les gens sont tous masqués et gardent bien leurs distances. »
Nouveaux horaires à l’école
Le lundi matin, changement de décor par rapport au week-end. Aux alentours de 8 heures 30, les voitures - un peu moins nombreuses que d’habitude - investissent les routes. Beaucoup sont d’ailleurs occupés par des enfants qui se rendent à l’école. En ce premier jour de rentrée des vacances de la Toussaint, enfants et parents se pressent pour arriver aux heures indiquées par les directeurs d’établissement. « On a reçu un mail dans le week-end pour nous donner les nouveaux horaires, explique une maman qui s’apprête à déposer son fils de 4 ans. Cela permet d’éviter les trop gros brassages devant les grilles de l’école. Les enfants n’ont pas l’air perturbé.
Maintenant, on espère que ça ne va durer que quatre semaines… » « Je n’y crois pas trop, rétorque un déménageur en train d’actionner son monte-charge dans la rue Guillaume Tell.
Si on s’était davantage préoccupés de l’hôpital public depuis 30 ans, on en serait peut-être pas là aujourd’hui… Je pense que ça va durer au moins jusqu’à mi-décembre. »
La date de fin de ce reconfinement a été fixée au 1er décembre par le gouvernement. Pour l’instant…
