• Le doyen de la presse Européenne

A bicyclette......

<< Allons ! faites donner la garde ! >>

A bicyclette

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« Allons ! faites donner la garde ! » cria-t-il.
Et, lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil,
Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,
Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,
Portant le noir colback ou le casque poli,
Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,
Comprenant qu'ils allaient mourir dans cette fête,
Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête.
Victor Hugo




C'est autre chose que les mièvreries du pouvoir en place.

Qui a dit aux français qu'au siècle de Louis XIV, l'Ukraine pour sa plus grande partie appartenait au Roi de Pologne Stanislas 1 er, et que sa fille, Marie Leszczynska épousa Louis XV.

On ne l'a pas dit parce qu’on ne le sait pas, parce qu'on considère que l'Histoire ce n'est pas important, et qu’on veut faire disparaitre la France dans le grand machin des analphabètes, par facilité et parbêtise. Et ça parle encore, ça?!. Les virer le plus vite possible, c’est la seule chose à faire pour rester debout et dignes du héros dont j'ai cité la fin, Waterloo, qui reste mystérieusement une énigme glorieuse à la mesure des siècles depuis Homère !

Au lieu de cela, on se fait taillader façon tournedos par des allumés du bocal, éperdus de rage et de médiocrité vitale, aveuglés par les slogans les plus idiots qui se peuvent trouver sur la terre, en tous cas avant que n'arrive l'inévitable catastrophe prévue par Pierre Boule dans son roman dont on a tiré un film bouleversant et prémonitoire, La Planète des singes. Il n'est guère besoin d'ailleurs d'attendre la survenance des événements pronostiqués dans le film, pour se faire à la fois commander, voire diriger par les dits singes, avant de se faire débiter comme mortadelle sur l'étal d'autres singes, tel que le film les brosse.

Quo usque tandem?

Sommes-nous lapins en cage comme ces malheureux animaux élevés dans un quadrilatère en fer n’excédant pas 30 cm2 ?

Avons-nous une direction qui peut nous prémunir du risque d’une guerre imbécile, quand on voit qu’à l’Ukraine s’additionne aujourd’hui Proche et Moyen Orient, si ce n’est pas l’Iran. L’Afghanistan va suivre, gribouilles que nous sommes. C’est le moment rêvé pour qu’un vote répulsif nous débarrasse enfin de la mal-gouvernance, source de tous nos maux, puisque l’aggravation des tensions, internes comme externes, provient indiscutablement de ce que la charlatanerie politique en vogue organise la dissolution du pays sous la douche tous robinets ouverts, sous le coup d’une immigration massive et inassimilable.

Bientôt il n’y aura plus besoin de frontières et le débat sera vidé de tout sorte de sens, car les fous qui parlent tout seul auront enfin obtenu ce qu’ils recherchent, savoir que la population de l’extérieur ne marque plus aucune différence avec celle de l’intérieur.

Ouvrez bien les yeux, le bal à la charia a déjà commencé. Il faut profiter des élections européennes pour marquer un non définitif à cette triste pantalonnade.

Il va de soi que la solidarité avec Israël s’impose, en dépit des vociférations tragiques de la France insoumise et de son chef.

La recrudescence qui paraissait impensable il y a encore dix ans d’un antisémitisme virulent, est la conséquence directe des gesticulations hallucinées du personnage en question, sorte de « Filipulus le Prophète » de l’album de Tintin , LEtoile mystérieuse.

Balayons pour finir le problème récurrent de la destruction de Paris, le pittoresque personnage qui a en charge l’avenir de celle-ci, semble avoir décidé pour finir de défigurer la Place de la Concorde en en ôtant l’obélisque de Luxor, offert en 1829 par le vice-roi d’Egypte, Méhémet Ali, au roi Charles X, et dont la particularité magique et symbolique, d’après Maurice Barrès dans son merveilleux roman Les déracinés, est que tous les cinq mai, jour anniversaire de la mort de l’Empereur Napoléon 1er, un rayon de soleil passe sous l’Arc de Triomphe de l’étoile, descend l’avenue triomphale des Champs Elysées, et après avoir caressé l’obélisque vient finir sa course au pied de l’Arc du Carousel du Louvre.

Fini tout ça. L’histoire et sa gloire , on s’en balance à bicyclette.


Jean-François Marchi


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