• Le doyen de la presse Européenne

Le refus d'apprendre est-il une marque de la modernité post-soixante huitarde ?

Ni lus ni compris?

Le refus d'apprendre est-il une marque de la modernité post-soixante huitarde ?


On peut se le demander à l'énoncé des invraisemblances, calomnies ou simplement mensonges qui sont la caractéristique des pétitions et postures du débat public aujourd’hui.


Il serait abusivement commode d'en attribuer la responsabilité unique à qui crie le plus fort, le pseudo re-front populaire et sa tige vertébrique, l'ineffable France-insoumise (dite LFI par prudence orthographique), car hélas la mauvaise foi, campée sur le refus explicite de considérer le réel, se trouve malheureusement usitée par tous les bords du vaisseau national. De sottises en foutaises, on ne s'entend plus baragouiner, même de soi à soi, on peut le constater à l'Assemblée Nationale où le pathétique le dispute au ridicule, insultes et rebuffades entre parlementaires devenant la règle de la pantomime clownesque qu'arborent dorénavant les élus de la nation. L’initiative, il faut le reconnaître, de ces comportements dignes de figurer sur le livre d'or des colloques entre Pierrot (s) et Auguste (s) revenant sans discussion aux zéros de la franche et soumise imbécillité (comprenne qui voudra).


Ni lu ni compris?
Aux meilleurs esprits
Que d'erreurs promises!
Comme l'écrit Paul Valery d'Erbalunga et de Brando.


En bref le cafouillis des significations qui est la cause de la noyade de l'intelligibilité publique, partant de l'abaissement significatif du niveau général de la connaissance, est rien moins que volontaire, c'est du Gramcisme, le moyen d'accéder à la révolution par la diffusion de l’ignorance, de la confusion mentale et de l'à-peu-près-isme.

Le contraire géométrique de la leçon des lumières. Il n'est pas fortuit que les penseurs en peau de lapin de 1968 aient pensé à décorer d'un bonnet d'âne la statue de Denis Diderot du boulevard Saint-Germain après l'avoir barbouillée de peinture. Tout cela "fait sens" comme disent les jargonautes préposés à l'avènement de l’inintelligence, cette parure de la politique néo-romaine, circenses
mais pas panem ( des jeux mais pas de pain c'est trop cher).


Oui des jeux, parce que les c…, il faut les distraire pour qu'ils vous aiment. C'était la leçon de la Rome Impériale dont les monuments du cirque Maxime au Colisée illustrent bien le but à visée hallucinatoire des politiques archi-dépensières de la caste au pouvoir qui abandonna, Titus excepté, parce qu'il était amoureux, (lire Racine) la politique austère du vieux Caton. Comme à Rome à l’époque, on entend pourtant le Limes craquer, et l'Europe se fissure aujourd'hui comme Rome s'est lézardée jadis, mais je t'en fiche, comme disait mon grand-père, ça tiendra bien encore vingt ans ! Hélas non! La fête s'arrêtera après les J.O.


Un mot d'explication par politesse : le limes c'est la frontière de l'empire romain, et quand on dit qu'il craque, cela veut dire qu'il est fragilisé par l'immigration armée des barbares du nord. Par souci de conformité avec la loi des imbéciles négateurs de notre espèce ( on n'a plus le droit, progrès de la liberté oblige, d'utiliser les mots identité et race. Alors j'ai trouvé « espèce ».
Mon oncle ne me désignait-t-il pas, quand je faisais des bêtises enfant par le qualificatif "espèce d'espèce ?"
C'est loin tout ça.

Parlons de l'Empire Romain, c'est encore permis. Et oui! Caton d’Utique ! Delenda est Carthago, il faut détruire Carthage.
Les Romains du 1 er siècle après JC avec Titus, du deuxième avant JC avec Scipion Emilien au nom de la république, n'ont guère légué leur clairvoyance et leur détermination à leurs descendants du 5 ème siècle qui vit la prise de Rome par les barbares, dans une ambiance fin de règne olé olé qui ne peut que nous alerter quand on se souvient du trépigneur Caligula, empereur éphèbe tout juste macroniste puisque son chef de la garde prétorienne s'appelait précisément Macron.

Ah ! L'Histoire!

Vite, il faut lire Suetone pour mieux connaitre Macron! Ou la tempête de Shakespeare.
Ouille ! Ça va barder.


Jean-François Marchi
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