Football : Aurait-on retrouvé le SCB d’antan ?
Si comme le clame bon nombre de supporters « le Sporting est éternel », les saisons se suivent et parfois ne se ressemblent pas.
Football
Aurait-on retrouvé le SCB d’antan ?
Si comme le clame bon nombre de supporters « le Sporting est éternel », les saisons se suivent et parfois ne se ressemblent pas. Si aujourd’hui le club a retrouvé le monde professionnel, ses dernières saisons ses valeurs ont parfois été bafouées.
Ce début d’exercice semble lui prometteur.
Après trois journées de championnat et alors que celui-ci fait relâche ce week-end, le SC Bastia pointe dans le trio de tête. 7 points au compteur grâce à un bon début de championnat : un match nul, concédé à la 90 + 8e minute de jeu, à Metz, relégué de L1, une victoire à Furiani contre une solide formation d’Amiens et une victoire au Vélodrome de Marseille contre le promu Martigues. Certes il ne faut pas s’enflammer, le championnat sera bien long, semé d’embûches. Mais ce qu’on peut déjà retirer de ces trois premiers matchs disputés par les protégés du président Ferrandi est positif, dans l’esprit, le mental. Les commentaires des « accaniti » sur les réseaux sociaux en témoignent : « C’est appliqué, sérieux, solide avec un mental retrouvé par rapport à l’année dernière », « On a un banc et on ne voit pas la différence, chacun joue son rôle », « Il y a de l’abnégation, de la solidarité, de l’envie qui manquaient la saison dernière »….
Le manque offensif
Si pour l’heure les résultats sont bons, on ne s’enflamme pas du côté de l’entraineur Benoît Tavenot : « On est en chantier, comme le stade, mais on avance. Si on apparait solide en défense, avec des gestes défensifs de grande classe, pour l’heure on est trop moyen offensivement » et le coach de revenir sur le mental, primordial pour lui dans une équipe :
« Si on ne met pas d’énergie dans un match, cela ne nous ressemble pas, ce n’est pas nous. Et cette énergie il faut qu’elle y soit même si on n’a pas de supporters dans le stade comme ça a été le cas à Marseille. Il faut que l’énergie vienne de nous. Ces bons résultats valident le travail, l’investissement qu’on effectue au quotidien.
Mais on doit faire mieux pour résister dans la durée». Comme le souligne le technicien bastiais tout n’est pas au point encore car le groupe est jeune, très jeune. Des jeunes joueurs en devenir, ou pas, le pari est osé. Avec les moyens limités dont dispose le club dans un monde professionnels toujours plus exigeant, toujours plus couteux, le Sporting n’a guère le choix : Dénicher des joueurs prometteurs via une cellule d’observation dispatchée dans le monde entier. Les arrivées à l’intersaison du défenseur colombien Guevarra ou de l’attaquant Clément Rodrigues qui sort de R1, en sont l’exemple. « On est une équipe nouvelle avec des jeunes qui pour la plupart ne connaissent pas la Ligue 2. A leurs côtés des anciens qui apportent, qui jouent leurs rôles. On a un groupe de 25 joueurs et c’est ça qui pourrait nous faire faire une belle saison ».
Des joueurs aux valeurs du club
Dans un marché très fermé, cher, l’attaquant est rare. « Prendre pour prendre, ce n’est pas notre politique » explique Benoît Tavenot. « Nous souhaitons des joueurs qui nous correspondent, qui ont vraiment envie de venir et qui à quelques heures de la clôture ne nous réclament pas le double de leur salaire. Le mercato étant clos, on va continuer à travailler sur des pistes et ce donc sera un joker. On ne voulait vraiment pas forcer le truc. Et puis s'il faut batailler avec les plus jeunes, on le fera. Je le répète, on est dans la construction. On est au début du chemin et on pourra avancer vite ou moins vite, mais on a le cap et on le garde.
On ne survolera peut-être pas la Ligue 2 mais on va essayer de gagner le plus de matchs possible. Si on met l’énergie qu’il faut, si on est ensemble on va batailler ».
Ph.J.
Photo Philippe Jammes
Aurait-on retrouvé le SCB d’antan ?
Si comme le clame bon nombre de supporters « le Sporting est éternel », les saisons se suivent et parfois ne se ressemblent pas. Si aujourd’hui le club a retrouvé le monde professionnel, ses dernières saisons ses valeurs ont parfois été bafouées.
Ce début d’exercice semble lui prometteur.
Après trois journées de championnat et alors que celui-ci fait relâche ce week-end, le SC Bastia pointe dans le trio de tête. 7 points au compteur grâce à un bon début de championnat : un match nul, concédé à la 90 + 8e minute de jeu, à Metz, relégué de L1, une victoire à Furiani contre une solide formation d’Amiens et une victoire au Vélodrome de Marseille contre le promu Martigues. Certes il ne faut pas s’enflammer, le championnat sera bien long, semé d’embûches. Mais ce qu’on peut déjà retirer de ces trois premiers matchs disputés par les protégés du président Ferrandi est positif, dans l’esprit, le mental. Les commentaires des « accaniti » sur les réseaux sociaux en témoignent : « C’est appliqué, sérieux, solide avec un mental retrouvé par rapport à l’année dernière », « On a un banc et on ne voit pas la différence, chacun joue son rôle », « Il y a de l’abnégation, de la solidarité, de l’envie qui manquaient la saison dernière »….
Le manque offensif
Si pour l’heure les résultats sont bons, on ne s’enflamme pas du côté de l’entraineur Benoît Tavenot : « On est en chantier, comme le stade, mais on avance. Si on apparait solide en défense, avec des gestes défensifs de grande classe, pour l’heure on est trop moyen offensivement » et le coach de revenir sur le mental, primordial pour lui dans une équipe :
« Si on ne met pas d’énergie dans un match, cela ne nous ressemble pas, ce n’est pas nous. Et cette énergie il faut qu’elle y soit même si on n’a pas de supporters dans le stade comme ça a été le cas à Marseille. Il faut que l’énergie vienne de nous. Ces bons résultats valident le travail, l’investissement qu’on effectue au quotidien.
Mais on doit faire mieux pour résister dans la durée». Comme le souligne le technicien bastiais tout n’est pas au point encore car le groupe est jeune, très jeune. Des jeunes joueurs en devenir, ou pas, le pari est osé. Avec les moyens limités dont dispose le club dans un monde professionnels toujours plus exigeant, toujours plus couteux, le Sporting n’a guère le choix : Dénicher des joueurs prometteurs via une cellule d’observation dispatchée dans le monde entier. Les arrivées à l’intersaison du défenseur colombien Guevarra ou de l’attaquant Clément Rodrigues qui sort de R1, en sont l’exemple. « On est une équipe nouvelle avec des jeunes qui pour la plupart ne connaissent pas la Ligue 2. A leurs côtés des anciens qui apportent, qui jouent leurs rôles. On a un groupe de 25 joueurs et c’est ça qui pourrait nous faire faire une belle saison ».
Des joueurs aux valeurs du club
Dans un marché très fermé, cher, l’attaquant est rare. « Prendre pour prendre, ce n’est pas notre politique » explique Benoît Tavenot. « Nous souhaitons des joueurs qui nous correspondent, qui ont vraiment envie de venir et qui à quelques heures de la clôture ne nous réclament pas le double de leur salaire. Le mercato étant clos, on va continuer à travailler sur des pistes et ce donc sera un joker. On ne voulait vraiment pas forcer le truc. Et puis s'il faut batailler avec les plus jeunes, on le fera. Je le répète, on est dans la construction. On est au début du chemin et on pourra avancer vite ou moins vite, mais on a le cap et on le garde.
On ne survolera peut-être pas la Ligue 2 mais on va essayer de gagner le plus de matchs possible. Si on met l’énergie qu’il faut, si on est ensemble on va batailler ».
Ph.J.
Photo Philippe Jammes