• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine
Carl’Antò I PUTTACHJI


Pour rattraper le coup...

35 000 euros manquent pour qu’à la rentrée, à Paris, reste ouverte la porte du « Village Corse » qui abrite l’association corse « Les Amis de Cyrnéa » et un restaurant corse, où sont organisés de multiples événements culturels, qui est un lieu de rencontre pour la diasposra corse de la région parisienne. Cette situation financière délicate résulte en partie de l’inertie - on n’ose pas croire que cela puisse être de l’indifférence - de la Collectivité de Corse. Et si pour « rattraper le coup », en attendant l’aboutissement d’un dossier de subvention, les élus de la majorité siméoniste (32 conseillers de Corse, 11 conseillers exécutifs) consentaient une avance à partir de leurs indemnités ? 35 000 euros divisés par 43, en arrondissant, cela ne ferait que 813 euros à débourser provisoirement.


Bientôt les signadore ?

Chez nous, pour désengorger les urgences et compenser le nombre insuffisant de médecins, des pharmaciens d’officine vont être autorisés à traiter six bobos et petites pathologies : plaies simples, brûlures au 1er degré (dont les coups de soleil), piqûres de tiques, conjonctivite, cystites, maux de gorge. Cette autorisation fait suite à un appel à candidature ; appel qui visait à obtenir des moyens humains et des cométences pour faciliter le parcours de santé des patients notamment dans les déserts médicaux et les zones littorales en périodes de surpopulation, ainsi qu’à lutter contre les recours inappropriés aux urgences. Sans que ce questionnement représente une mise en doute des compétences des pharmaciens et des dons et bienfaits maintes fois vérifiés de la médecine traditionnelle, on peut se demander si pour faire face à la demande de soins, il ne sera pas bientôt fait appel aux signadore.


Ne rien prévoir

La municipalité de Bastia va vraiment de plus en plus mal. Apres avoir perdu le délégué à la culture et à la langue Corse, et malheureusement son délégué aux finances elle n’arrive vraiment à rien prévoir. Les habitués du jardin Romieu n’en reviennent pas, que par les temps de canicule ils ne puissent plus en profiter. Faute de prévoir les plantations et l’entretien, la municipalité c est vu contrainte de fermer le jardin pour un simple arbre qui menaçait. Gouverner c’est prévoir mais ça fait longtemps que les simeonistes ne prévoient plus rien dans l’attente de … l’Autonomie !
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