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I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine
Carl’Antò I PUTTACHJI


Phonétique hémorroïdaire

« San Pedro di Venaco , Vivariò, Bocca di Saint Antoine, Bocca di San Stephanu », sur les panneaux indicateurs, la Collectivité de Corse ne nous a rien épargné ou presque. Au florilège de dénominations fantaisistes représentant un massacre de la toponymie et de langue corse, manque cependant le « Veine à Cul » cher à feu François Giacobbi. En effet, ce fin pratiquant et connaisseur de la langue corse, aimait se moquer des linguistes du Riacquistu en faisant remarquer que corporiser le nom de son village dont il était le maire, ferait que les visiteurs prononcerait « Venacu » selon une phonétique hémorroïdaire.

Dommage

A l’heure de la nomination du nouveau 1er ministre certains se voient pousser des ailes. En premier lieu Laurent Marcangeli qui se verrait bien ministre, mais l’histoire nous apprend que ça a été la fin de la carrière politique d’un autre élu de la Corse en l’occurrence José Rossi. Lui aussi était partisan de l’autonomie et de la décentra-lisation, lui aussi voulait à tout prix une évolution. Un grand absent par contre dans ce déballage médiatique « u puaretu » Jean-Felix Acquaviva relégué aux oubliettes, qui maintenant donne des leçons politiques et surtout de gestion, dans le « Quotidien Unique ». Wait and see.

Les pleureuses

La grande parade des pleureuses Corses est en train de commencer. Leader en chef Gilles Simeoni qui a indiqué qu’il ne manquait que 40 millions d’Euros dans les comptes de l’office des transports pour pouvoir honorer la délégation de service public. Peut-être que si celui-ci avait été géré de manière plus rigoureuse on n’en serait pas là. En effet cet office géré précédemment par Vanina Boromei et surtout par l’ancien député Jean Felix Acquaviva qui lui avait, avec l’ensemble de l’exécutif annoncé la création de la compagnie Maritime Corse qu’on attend toujours. Actuellement l’office est dirigé par Mme Flora Mattei qui semble n’être que la voix de son maître. On attend avec impatience son appel à la cagnotte

Incivisme mais aussi colère

La commune de Muratu a constaté un non-respect de l’arrêté préfectoral demandant aux habitants de restreindre leur consommation d’eau potable en raison de la sécheresse. Ce comportement incivique a conduit le maire à imposer des coupures d’eau nocturnes et à menacer de procéder à des coupures diurnes. Ce comportement incivique est regrettable voire intolérable. Mais dans cette commune qui compte 600 habitants l’hiver et le double l’été, cette incivisme est aussi une manifestation de colère. En effet, à Muratu comme dans bien d’autres communes, les habitants à l’année acceptent de moins en moins de devoir se restreindre du fait de la hausse de consommation causée par la présence massive d’estivants et du fait que rien n’ait été prévu pour l’anticiper.
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