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Piratage des données

La Franc-Maçonnerie en fait à son tour les frais.....

Piratage des données



La Franc-Maçonnerie en fait à son tour les frais avec ce qui arrive à la GLNF, Grande Loge Nationale Française, en plein milieu des élections qui doivent désigner leur Grand-Maître. Ouille ouille ouille. Qui? Entre le jeune et fringuant Avocat Emmanuel Stene et le vieux Penne, recru de l'influence réunie de son homonyme "Guy "et de la sienne propre "Gilles."
Le point G? ( G comme G.O ou GLNF) Les réseaux! nom d'un Grand Architecte!



La presse s'est récemment faite l'écho d'un piratage de fichier de la Grande Loge Nationale Française, entraînant la publication d'un certain nombre de réactions tant de la gouvernance de cette institution (le Grand Maître) que d’une équipe dénommée « Équipe Regius ».
On aurait attendu davantage que la préoccupation exprimée par les responsables de cette obédience manifeste un souci de protection des personnes qui dans leur vie quotidienne sont en charge de responsabilités stratégiques ainsi dangereusement dévoilées, plutôt que s’intéresser prioritairement à la sauvegarde de l'image et des intérêts de l'institution elle-même prise in globo.
Pour légitime et surtout prudent qu'il soit, il ne faudrait pas que le seul souci de la communication soit d'effacer les risques civils et pénaux d’éventuelles mises en cause de responsabilités encourues.
En effet, il est de règle de rechercher les responsabilités, directes comme indirectes, volontaires et délibérées ou non, intéressées ou simplement fortuites, causées par l’imprévoyance, la légèreté ou la négligence, des responsables en charge de quelque collectivité que ce soit, société civile ou commerciale, mais aussi d’une association, en cas de survenance d'un sinistre.

La responsabilité en question est fondamentale car elle conditionne le crédit et la confiance que l'on doit accorder à toute organisation ayant postulé d'assumer la charge de la gestion collective des intérêts d'hommes et de femmes unis par un projet commun.
C'est l'honneur d'un management impartial et respectueux des personnes de veiller avec scrupule, par la mobilisation de l'appareil judiciaire et de la police, au respect de la loi, de l’équité et de la dignité par toute forme de groupement.
Le devoir d'exemplarité nécessite la vigilance et l'enquête au moindre désordre car il ne s'agit guère moins que de la confiance en l'impartialité de l’Institution qui est en cause.
Toute dissimulation ou camouflage en ce cas participe au délit et aggrave le dommage.
Dans le cas présent, nulle personne associée à la gouvernance de la GLNF au moment des faits ne devrait donc être dissociée de l'examen de ces faits par la justice, en cas de plainte des victimes.


Après tout, la GLNF ne se veut pas une simple association et les membres qui y adhérent ne sont pas de simples sociétaires, mais des initiés, et de là, découle la gravité exceptionnelle de la découverte de leur identité, assortie hélas du détail de leurs fonctions profanes.
Les responsables de la GLNF eussent été bien inspirés de prendre l’engagement, avec la solennité puisée dans la racine de leur serment, dans sa trame, pour dire le vrai, de veiller avec attention et sérieux à ce que la réparation d’un aussi grand dommage, qui entache plus que sa crédibilité internationale, mais l’honneur des « Frères », soit le principal souci dans l’année nouvelle qui va s’ouvrir sur d’aussi funestes prémices.

Le devoir de vérité s’impose à l’égard de tous les membres aussi impudiquement dévoilés, et il conviendrait de dire la vérité toujours et la pleine vérité car ce n’est qu’augmenter le risque encouru du fait d’un engagement privé parfois lié au destin de la nation que de retarder leur information pleine et entière.
La prudence nécessaire à pratiquer doit passer inévitablement par le souci de la protection de tous, et il n’est vu nulle part l’engagement solennel d’y veiller de la part des responsables de la GLNF.
Il semble que cette analyse n'ait pas été faite par le grand Maître Jean-Pierre Rollet descendant de charge, ni à l'évidence de son entourage le plus proche, Yves Penne, présenté comme son successeur, et c’est regrettable.


Dans une telle occurence d'errance et d'incertitude morale, la sagesse commanderait d'abandonner dans une exigence de transparence, tout ce qui peut apparaître comme une mécanique de succession par automatisme répétitif, inévitablement mimétique.


Marco d’Ambiegna
illustration : JF. M
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