Coronavirus : les hôpitaux sur le qui-vive
L'hopital de Bastia comme l'hopital d'Ajaccio se préparent à la "seconde vague" de la Covid -19
Coronavirus : les hôpitaux sur le qui-vive
L’hôpital de Bastia comme l’hôpital d’Ajaccio se préparent à la « seconde vague » de la Covid-19. Si le nombre de patients admis en réanimation continue d’augmenter, les directeurs des centres hospitaliers assurent que la situation est pour le moment maitrisée.
Vendredi 6 novembre, on comptait dix patients atteints du coronavirus en réanimation à Ajaccio et quatre à Bastia. La deuxième vague est là, mais le pic se fait encore attendre. « Nous avons réservé deux unités spécialement covid, indique le directeur du centre hospitalier de la Miséricorde à Ajaccio, Jean-Luc Pesce.
Pour le moment il reste quatre lits disponibles en réanimation. Nous pouvons dire que la situation est maitrisée.»
Même son de cloche du côté de Bastia. « Nous ne sommes pas en surcharge, assure Jean-Mathieu Defour, directeur de l’hôpital de Bastia. Concernant les patients covid, nous en avons trois en réanimation, quatorze en hospitalisation normale et quatre en soins continus. »
Il y a quelques jours, des évacuations sanitaires avaient été envisagées, notamment vers la ville de Brest en Bretagne, mais pour le moment la situation n’est pas aussi alarmante comparé à certaines villes de France. « On nous promettait le pire, donc le pire était envisagé, note Jean-Luc Pesce. Nous n’avons pas encore étendu nos capacités de réanimation au maximum et j’espère que nous n’aurons pas besoin de le faire. D’autres régions sont pleines et donc prioritaires. »
En attendant, l’important est de maintenir tant soit peu les interventions courantes. A Bastia comme à Ajaccio, les soins importants qui ne peuvent être déprogrammés, type cancers, sont maintenus. « Petit à petit, certaines chirurgies
telles que les traumatologies, par exemple, sont déplacées à Clinisud, explique Jean-Luc Pesce. Concernant les opérations et soins qui ont besoin d’un séjour en réanimation, nous les gardons à l’hôpital. »
A quand le pic ?
Si pour l’heure la situation est sous contrôle, elle ne reste pas moins tendue. Dans l’attente et la peur d’un pic de l’épidémie, les deux hôpitaux sont sur le pied de guerre. « Le personnel soignant redoute cette deuxième vague et nous aussi, confie Jean-Luc Pesce. Ici, tout le monde est fatigué, que ce soit physiquement ou moralement. »
Difficile d’annoncer la date du pic de l’épidémie, les soignants doivent s’adapter et ont
peut de visibilité. « Et c’est ce qui nous fait peur, lâche le directeur de l’hôpital d’Ajaccio. On sait que ce qui va arriver les prochaines semaines va nous faire mal. On ne sait pas quand, on ne sait pas quoi, mais le fait de l’avoir vécu une première fois et en plus on nous dit que cette fois-ci ce sera pire, forcément nous sommes dans l’appréhension. On n’a pas envie que ce pic arrive. » « D’autant que les patients qui arrivent aux urgences présentent des formes plus graves qu’à la première vague, ajoute Mathieu Defour. Il faut donc être vigilant. »
Le deuxième confinement jugé « trop léger » par beaucoup limite néanmoins les entrées à l’hôpital. « Les gens ne peuvent pas boire de verres dans les bars ni manger au restaurant. De ce fait, nous sommes confinés la plupart de temps, notamment le week-end, remarque ce dernier.
Le pays avait besoin de casser la circulation du virus alors même si c’est dur, il ne faut pas lâcher. Les premiers résultats de ce confinement se verront réellement d’ici 15 jours. »
L’hôpital de Bastia comme l’hôpital d’Ajaccio se préparent à la « seconde vague » de la Covid-19. Si le nombre de patients admis en réanimation continue d’augmenter, les directeurs des centres hospitaliers assurent que la situation est pour le moment maitrisée.
Vendredi 6 novembre, on comptait dix patients atteints du coronavirus en réanimation à Ajaccio et quatre à Bastia. La deuxième vague est là, mais le pic se fait encore attendre. « Nous avons réservé deux unités spécialement covid, indique le directeur du centre hospitalier de la Miséricorde à Ajaccio, Jean-Luc Pesce.
Pour le moment il reste quatre lits disponibles en réanimation. Nous pouvons dire que la situation est maitrisée.»
Même son de cloche du côté de Bastia. « Nous ne sommes pas en surcharge, assure Jean-Mathieu Defour, directeur de l’hôpital de Bastia. Concernant les patients covid, nous en avons trois en réanimation, quatorze en hospitalisation normale et quatre en soins continus. »
Il y a quelques jours, des évacuations sanitaires avaient été envisagées, notamment vers la ville de Brest en Bretagne, mais pour le moment la situation n’est pas aussi alarmante comparé à certaines villes de France. « On nous promettait le pire, donc le pire était envisagé, note Jean-Luc Pesce. Nous n’avons pas encore étendu nos capacités de réanimation au maximum et j’espère que nous n’aurons pas besoin de le faire. D’autres régions sont pleines et donc prioritaires. »
En attendant, l’important est de maintenir tant soit peu les interventions courantes. A Bastia comme à Ajaccio, les soins importants qui ne peuvent être déprogrammés, type cancers, sont maintenus. « Petit à petit, certaines chirurgies
telles que les traumatologies, par exemple, sont déplacées à Clinisud, explique Jean-Luc Pesce. Concernant les opérations et soins qui ont besoin d’un séjour en réanimation, nous les gardons à l’hôpital. »
A quand le pic ?
Si pour l’heure la situation est sous contrôle, elle ne reste pas moins tendue. Dans l’attente et la peur d’un pic de l’épidémie, les deux hôpitaux sont sur le pied de guerre. « Le personnel soignant redoute cette deuxième vague et nous aussi, confie Jean-Luc Pesce. Ici, tout le monde est fatigué, que ce soit physiquement ou moralement. »
Difficile d’annoncer la date du pic de l’épidémie, les soignants doivent s’adapter et ont
peut de visibilité. « Et c’est ce qui nous fait peur, lâche le directeur de l’hôpital d’Ajaccio. On sait que ce qui va arriver les prochaines semaines va nous faire mal. On ne sait pas quand, on ne sait pas quoi, mais le fait de l’avoir vécu une première fois et en plus on nous dit que cette fois-ci ce sera pire, forcément nous sommes dans l’appréhension. On n’a pas envie que ce pic arrive. » « D’autant que les patients qui arrivent aux urgences présentent des formes plus graves qu’à la première vague, ajoute Mathieu Defour. Il faut donc être vigilant. »
Le deuxième confinement jugé « trop léger » par beaucoup limite néanmoins les entrées à l’hôpital. « Les gens ne peuvent pas boire de verres dans les bars ni manger au restaurant. De ce fait, nous sommes confinés la plupart de temps, notamment le week-end, remarque ce dernier.
Le pays avait besoin de casser la circulation du virus alors même si c’est dur, il ne faut pas lâcher. Les premiers résultats de ce confinement se verront réellement d’ici 15 jours. »