• Le doyen de la presse Européenne

Changement de style

La cause est désormais enetendue au vu du spectacle ........

Changement de style




La cause est désormais entendue au vu du spectacle des manifestations d'ahuris autoproclamés anti-fascites, l'extrême droite n'existe plus dans la réalité que dans une fonction d’injure, à l'effet de discréditer l’adversaire.
Un adversaire qui se trouve par un retournement narquois être précisément le peuple, auquel on refuse obstinément depuis de nombreuses années la parole. En effet, quand il a refusé la constitution européenne on lui a coupé le sifflet, en faisant voter par le Congrès le texte retoqué. C’était un crime, l’histoire d’un crime, comme aurait écrit Victor Hugo.


On comprend mieux le débat récurrent sur le referendum d'initiative populaire qui est le seul moyen de fermer le clapet des élites au pouvoir dans le pays, et on saisit mieux l'hystérie fébrile qui gagne le pouvoir quand on en parle.
Bref, les institutions, c'est ça qui coince. Faut-il (re)donner le pouvoir au peuple, cet idiot qui ne connaît rien à rien, ce fasciste? Poursuivre la confiscation « moralo-démocratique » , ce mieux intégral qui nécessite le concours permanent d'un corps de techniciens hors de prix chargé d'apprendre à dire au pauvre troupeau des votants sur commande afin de les dispenser de lire.

Eh oui ! On n'apprend plus à lire puisque les micro-écrans nous en dispensent.
La République ça ? Le referendum est une idée sacrilège, enterrée depuis De Gaulle. C’est pourtant la seule voie possible pour restaurer la confiance entre gouvernants et gouvernés.

Que veut vraiment l’électeur ?
La liberté ou une démocratie au rabais parée des ors de la République alors qu’on confond allègrement ces deux notions bien distinctes. Les monarchies britanniques, belges ou espagnoles sont pourtant des démocraties véritables, plus respectueuses de l’électeur comme on l'a vu au Royaume Uni quand le peuple a voté pour le Brexit.
A force de prendre les gens pour des idiots, on s'attire leur colère. C'est ce qui arrive. Le débat sur le referendum d'initiative populaire serait un bon critère de choix.
En dernière analyse, le peuple pourrait voter pour le projet qui prévoit de lui redonner la parole malgré les incessantes pressions qui s’exercent sur lui.

A force de ne plus lire, le citoyen en sait de moins en moins sur l'histoire de son pays et se borne à répéter des slogans dont l'idiotie le dispute à l’impuissance. Ce que la doxa europeo-mondialiste enseigne au peuple dérouté, c'est qu'il n'a plus le droit d'être lui-même parce qu'un ordre juridique supérieur lui interdit désormais de l’être. On appelle ça l’Etat de Droit ! Ainsi professait-on aux esclaves romains que la loi leur interdisait d'être libres. Etat de Droit encore. On sait comment ça a fini, dans les décombres de l'Empire qui se voulait le plus puissant du monde, la guerre générale, l'effondrement de la société, la disparition de l'ordre et le morcellement, voire l'émiettement des territoires avant la renaissance de la notion d'État sous Charlemagne, quelques trois cents ans d'obscurité et de chaos plus tard.
Je persiste à ce propos à penser que pousser la Russie dans ses retranchements est idiot et même gravement dangereux, quelque sympathie et commisération que l'on puisse avoir pour la malheureuse Ukraine. Il faut continuer à dialoguer, à tendre la main, ceux qui disent le contraire sont de dangereux boutefeux, aussi stupides que les manifestants autocollés antifas qui saccagent les facultés et brûlent les livres à défaut de les lire.

Dans son nouveau rôle d'injurieur public, Jean-Luc Mélenchon en fait des tonnes. C'est dur d'être passé si près de décrocher la timbale.
La violence et la haine sont indubitablement la marque de l’inintelligence. Quand le Prince Imperial, Louis Bonaparte, fils de Napoléon III et d'Eugenie mourut glorieusement au Zoulouland sous l'uniforme britannique, il se trouva un folliculaire parisien pour titrer son abject papier : "ll est crevé le petit chéri".
La bassesse de ce propos révolte mais renvoie également aux violences verbales des agités du nouveau Front Populaire. Voilà ce qu’a démenti l'attitude exemplaire de nos amis britanniques au moment de la mort de leur reine. Il faut le saluer, ribouler des prunelles et enfler la voix ne sert qu'à faire venir les clowns dans des débats pour amuser les enfants, qui donnent la part belle aux chicayas des Augustes et des Pierrots.

Attendons l’installation et les premiers pas du nouveau gouvernement . Je ne saurai prédire de son avenir, mais cependant au vu du souci de présentation ordonnée respectueuse et pour tout dire polie du Premier Ministre, je me suis senti lavé de bien des vulgarités qui avaient émaillé depuis un certain temps les propos de ses prédécesseurs et de leurs ministres.


Jean-François Marchi
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