Football : Thomas Vincensini à la une de la Canadian Première league
Le gardien de but corse brille chez les cousins canadiens.........
Football : Thomas Vincensini à la une de la Canadian Première League
Le gardien de but corse brille chez les cousins canadiens avec son équipe de Toronto, le York United FC. Rencontre avec ce sympathique garçon né à Bastia il y a 31 ans, plusieurs fois désigné joueur du mois de la Canadian Première League.
La carrière du joueur professionnel débute au SC Bastia à l’âge de 6 ans. Il y dispute son premier match professionnel à 18 ans. Après la relégation administrative du SC Bastia en 2017 et la perte de son statut professionnel du club, Thomas Vincensini signe au FC Bastia-Borgo en National 2 puis rejoint le Valenciennes FC en 2018 et le Racing Club de Lens en 2019 où il retrouve un autre bastiais : Jean-Louis Leca. En 2020 retour au SCB, sous forme de prêt d'une saison puis signe en 2022 au Royal Excelsior Virton, découvrant alors le championnat Belge. A l’aube de 2024, il s’envole pour Toronto. Le championnat canadien comprend huit équipes et se dispute d’avril à octobre, avec des play-offs à la fin de la saison pour désigner le champion. Aujourd’hui, York United FC occupe la 4e place du classement avec 10 victoires, 6 nuls et 9 défaites. Si le soccer est largement dominé par le club d’Hamilton, le Forge FC, Thomas et ses coéquipiers peuvent espérer finir sur le podium.
Thomas, comment t’es-tu retrouvé au Canada ?
Ma venue ici à Toronto s’est faite assez bizarrement. J’ai été contacté par un agent canadien via les réseaux sociaux. En une quinzaine de jours il m’a trouvé un contrat. Avec ma femme et mon entourage on a étudié sa proposition, pris le temps d’y réfléchir car à cette époque j’avais aussi une autre possibilité. On était en janvier et donc la fin du mercato en Europe. Finalement on n’a pas beaucoup hésité dans le sens où le Canada est un très beau pays et Toronto une très belle ville.
L’intégration ?
Elle a été très bonne car les Canadiens sont très ouverts. Ça a été juste un peu dur au début pour moi au niveau de la langue, mais heureusement plusieurs joueurs parlaient français donc ça m’a aidé. Tout le monde a été bienveillant depuis le début.
Un football différent de celui pratiqué en Europe ?
La différence se situe sur le plan tactique et au niveau des profils. Ici ils aiment beaucoup les athlètes, rapides, puissants, un peu à l’image des sports américains. Notre équipe à la particularité d’appartenir à des Mexicains donc on a plusieurs joueurs en prêt venant de là-bas. On a ainsi d’autres profils en comparaison aux standards de la ligue, des profils de joueurs de possession de balle, de petits gabarits. Au niveau tactique, ils accusent du retard, surtout par rapport à la France mais on travaille beaucoup sur ce sujet, la formation est très bonne.
Où en es-tu aujourd’hui ?
Je me sens vraiment bien et on fait une belle saison. Je m’entends très bien avec la plupart des membres du club que ce soient des joueurs, le staff ou le président. Le groupe vit bien et ça se ressent sur le terrain. J’apporte mon expérience et mon savoir. Pour le moment tout est positif et j’espère qu’on finira le plus haut possible.
Quels objectifs t’es-tu fixé ?
Le premier objectif pour moi est de finir l’année de la meilleure des manières, continuer à rester performant. Concernant l’avenir on verra. J’ai une option d’un an ici, mais je ne me prends pas trop la tête là-dessus. Avant de venir à Toronto, j’ai eu six mois compliqués donc aujourd’hui je savoure et j’essaie de profiter du moment. Le reste on verra bien.
Ph.J.
Crédit photo : Canadian 1ere League
Le gardien de but corse brille chez les cousins canadiens avec son équipe de Toronto, le York United FC. Rencontre avec ce sympathique garçon né à Bastia il y a 31 ans, plusieurs fois désigné joueur du mois de la Canadian Première League.
La carrière du joueur professionnel débute au SC Bastia à l’âge de 6 ans. Il y dispute son premier match professionnel à 18 ans. Après la relégation administrative du SC Bastia en 2017 et la perte de son statut professionnel du club, Thomas Vincensini signe au FC Bastia-Borgo en National 2 puis rejoint le Valenciennes FC en 2018 et le Racing Club de Lens en 2019 où il retrouve un autre bastiais : Jean-Louis Leca. En 2020 retour au SCB, sous forme de prêt d'une saison puis signe en 2022 au Royal Excelsior Virton, découvrant alors le championnat Belge. A l’aube de 2024, il s’envole pour Toronto. Le championnat canadien comprend huit équipes et se dispute d’avril à octobre, avec des play-offs à la fin de la saison pour désigner le champion. Aujourd’hui, York United FC occupe la 4e place du classement avec 10 victoires, 6 nuls et 9 défaites. Si le soccer est largement dominé par le club d’Hamilton, le Forge FC, Thomas et ses coéquipiers peuvent espérer finir sur le podium.
Thomas, comment t’es-tu retrouvé au Canada ?
Ma venue ici à Toronto s’est faite assez bizarrement. J’ai été contacté par un agent canadien via les réseaux sociaux. En une quinzaine de jours il m’a trouvé un contrat. Avec ma femme et mon entourage on a étudié sa proposition, pris le temps d’y réfléchir car à cette époque j’avais aussi une autre possibilité. On était en janvier et donc la fin du mercato en Europe. Finalement on n’a pas beaucoup hésité dans le sens où le Canada est un très beau pays et Toronto une très belle ville.
L’intégration ?
Elle a été très bonne car les Canadiens sont très ouverts. Ça a été juste un peu dur au début pour moi au niveau de la langue, mais heureusement plusieurs joueurs parlaient français donc ça m’a aidé. Tout le monde a été bienveillant depuis le début.
Un football différent de celui pratiqué en Europe ?
La différence se situe sur le plan tactique et au niveau des profils. Ici ils aiment beaucoup les athlètes, rapides, puissants, un peu à l’image des sports américains. Notre équipe à la particularité d’appartenir à des Mexicains donc on a plusieurs joueurs en prêt venant de là-bas. On a ainsi d’autres profils en comparaison aux standards de la ligue, des profils de joueurs de possession de balle, de petits gabarits. Au niveau tactique, ils accusent du retard, surtout par rapport à la France mais on travaille beaucoup sur ce sujet, la formation est très bonne.
Où en es-tu aujourd’hui ?
Je me sens vraiment bien et on fait une belle saison. Je m’entends très bien avec la plupart des membres du club que ce soient des joueurs, le staff ou le président. Le groupe vit bien et ça se ressent sur le terrain. J’apporte mon expérience et mon savoir. Pour le moment tout est positif et j’espère qu’on finira le plus haut possible.
Quels objectifs t’es-tu fixé ?
Le premier objectif pour moi est de finir l’année de la meilleure des manières, continuer à rester performant. Concernant l’avenir on verra. J’ai une option d’un an ici, mais je ne me prends pas trop la tête là-dessus. Avant de venir à Toronto, j’ai eu six mois compliqués donc aujourd’hui je savoure et j’essaie de profiter du moment. Le reste on verra bien.
Ph.J.
Crédit photo : Canadian 1ere League
