Handball : Club Olympique Corse, un tremplin vers le haut niveau
Coc : Un tremplin vers le haut niveau
Club Olympique Corse : un tremplin vers le haut niveau
Les athlètes qui composent le Club Olympique Corse recevaient Saint-Raphaël, une pointure de la poule, dimanche dernier. L’occasion de se pencher sur cette structure qui permet aux meilleurs jeunes, de humer le parfum du haut niveau.
Le CSJC abrite, on le sait, des pôles espoir et centres d’entraînement, le tout dédié aux futurs sportifs de haut niveau. À cela s’ajoute la Mission d’Aide à la Performance, basée, elle aussi au Centre du Sport et de la Jeunesse de Corse. Tremplin indispensable vers le monde professionnel, le Club Olympique Corse. Une structure créée en 1999, à une époque où le futur CSJC n’en était même pas à ses premiers balbutiements en termes de haut niveau. Pour autant, et en une vingtaine d’années, le COC a fait son chemin et abrite de nombreux athlètes qui, justement, ont intégré, soit le pôle espoir handball, soit la MAP. Ils sont au total 24 cette année, tous âgés de 14 à 17 ans et participent au championnat de France « U18 », dans la poule 12 au milieu de ténors tels que Montpellier, une référence en matière de formation, Saint-Raphaël, le Cavigal de Nice, Marseille et l’US Crauroise. En clair, que des pointures. Au Coc, tous les jeunes sont issus des principaux clubs de l’île et s’entraînent quatre fois par semaine. La moitié sont internes. Aux commandes de la structure, Abdel Frik et Pierre-Marie Brunetti, deux anciens du Gaz. « Le handball a évolué depuis ses débuts, explique le second, la plupart des joueurs évoluaient en régional mais ne pouvaient pas se frotter à des équipes d’un autre niveau. Le Coc a permis de franchir un palier. Aujourd’hui, nos meilleurs jeunes jouent contre des grands centres de formation. C’est un plus pour leur apprentissage. »
Un outil de Ligue
Véritable déclinaison du pôle espoir, le Coc a été labellisé il y a deux ans. Il répond au cahier des charges et se veut un outil de Ligue au service, justement, du haut niveau avec kiné, suivi sportif et pédagogique, examens durant la semaine. Un complément très important pour les jeunes, notamment qui ont déjà intégré la MAP. D’où l’intérêt de disputer une compétition de haut niveau. Ainsi, le championnat va se scinder en deux phases, une première qui va s’achever courant décembre et la seconde après la trêve. Les trois premiers disputeront la deuxième phase ensemble, et les quatrième, cinquième et sixième un autre championnat entre eux. Pour l’heure, le Coc a été battu à Montpellier (40-25) et dimanche dernier face à Saint-Raphaël d’un point (31-32). Prochain rendez-vous à Marseille le 5 octobre.
PH.P
Photo:Philippe Peraut
Les athlètes qui composent le Club Olympique Corse recevaient Saint-Raphaël, une pointure de la poule, dimanche dernier. L’occasion de se pencher sur cette structure qui permet aux meilleurs jeunes, de humer le parfum du haut niveau.
Le CSJC abrite, on le sait, des pôles espoir et centres d’entraînement, le tout dédié aux futurs sportifs de haut niveau. À cela s’ajoute la Mission d’Aide à la Performance, basée, elle aussi au Centre du Sport et de la Jeunesse de Corse. Tremplin indispensable vers le monde professionnel, le Club Olympique Corse. Une structure créée en 1999, à une époque où le futur CSJC n’en était même pas à ses premiers balbutiements en termes de haut niveau. Pour autant, et en une vingtaine d’années, le COC a fait son chemin et abrite de nombreux athlètes qui, justement, ont intégré, soit le pôle espoir handball, soit la MAP. Ils sont au total 24 cette année, tous âgés de 14 à 17 ans et participent au championnat de France « U18 », dans la poule 12 au milieu de ténors tels que Montpellier, une référence en matière de formation, Saint-Raphaël, le Cavigal de Nice, Marseille et l’US Crauroise. En clair, que des pointures. Au Coc, tous les jeunes sont issus des principaux clubs de l’île et s’entraînent quatre fois par semaine. La moitié sont internes. Aux commandes de la structure, Abdel Frik et Pierre-Marie Brunetti, deux anciens du Gaz. « Le handball a évolué depuis ses débuts, explique le second, la plupart des joueurs évoluaient en régional mais ne pouvaient pas se frotter à des équipes d’un autre niveau. Le Coc a permis de franchir un palier. Aujourd’hui, nos meilleurs jeunes jouent contre des grands centres de formation. C’est un plus pour leur apprentissage. »
Un outil de Ligue
Véritable déclinaison du pôle espoir, le Coc a été labellisé il y a deux ans. Il répond au cahier des charges et se veut un outil de Ligue au service, justement, du haut niveau avec kiné, suivi sportif et pédagogique, examens durant la semaine. Un complément très important pour les jeunes, notamment qui ont déjà intégré la MAP. D’où l’intérêt de disputer une compétition de haut niveau. Ainsi, le championnat va se scinder en deux phases, une première qui va s’achever courant décembre et la seconde après la trêve. Les trois premiers disputeront la deuxième phase ensemble, et les quatrième, cinquième et sixième un autre championnat entre eux. Pour l’heure, le Coc a été battu à Montpellier (40-25) et dimanche dernier face à Saint-Raphaël d’un point (31-32). Prochain rendez-vous à Marseille le 5 octobre.
PH.P
Photo:Philippe Peraut
