Le rêve de Saint-Jean-d’Acre
On assiste à un déballage de saletés et d'idioties vertigineux avec le récent débat initié par Micron quant à un éventuel embargo sur les armes fournies à Israël.
Le rêve de Saint-Jean-d’Acre
On assiste à un déballage de saletés et d'idioties vertigineux avec le récent débat initié par Micron quant à un éventuel embargo sur les armes fournies à Israël.
Outre le fait que Lilliput se prend encore pour Gulliver dans le navrant commentaire qui a ponctué le congrès sur la francophonie, le général De Gaulle ne pouvant manifestement pas servir d'exemple et d'alibi dans cette cafouilleuse affaire d'embargo, les situations de 1967 et de 2024 n'étant en rien comparables.
Il faut raison garder quand même, affaire de proportions !
Mais le mal est fait, au lieu de soutenir le seul pays qui se bat courageusement, héroïquement même, pour la défense des valeurs occidentales héritées des Romains et des Grecs, à l'origine de notre civilisation, nous devrions féliciter Israël. Voilà qui serait juste et pugnace. Au lieu de cela, la France, hélas encore représentée par Rikiki Premier apporte son soutien à la horde submergeante dont la haine de nos valeurs semble être le seul mobile, avec l'appât de la bonne soupe, à sa déferlante abrasive.
C'est pas Léonidas pépère, et le défilé des Thermopyles pour lui, ce doit être le nom d'un suppositoire en vente au cabaret des trois cousines, cette bonne adresse de la Perichole du bon Offenbach.
Oui, défilé des Thermopyles où les grecs au nombre de 1000 firent mordre la poussière aux troupes gigantesques du perse Xerxes, envahisseur de la Grèce.
Rappelons-nous nos gloires au lieu de pleurnicher notre déchéance en plastronnant, tels Attal et Darmanin, promus par leur défaite les Saint- Jean-Bouche-d’or du bon-conseil ! Ah! Il fallait voir les bobines à l'Assemblée au moment du discours de politique générale du Premier Ministre. À filmer, pour figurer au palmarès des concours de la grimace. Et les yeux en coups de fusil, on aurait dit Balladur à l'intronisation de Chirac ou le visage de l’huître quand on vient de lui administrer une giclée de jus de citron. Mais voilà, Theodore de Banville l'a déjà dit, il en a fait un poème qui s’intitule Le Vase : n’y touchez pas, il est brisé .
Ainsi du rêve des Macron, Attal, Darmanin et tous les autres. C'est bien fait !
Au feuilleton des nouvelles du conflit israël contre les méchants, il faut voir les postures des allumés du bocal se disputer la palme de la proposition la plus laide, et de fait aussi la plus bête, comme cette idée d'importer dans le Paris de Vidocq l’intifada (sic), cette guérilla des dunes et des chameaux. Ô Fouché, tu finis par nous manquer gravement, devant la profusion des attaques que subit le pays, cette citadelle jadis de l'ordre et de la beauté formelle à laquelle il ne manque plus désormais qu'un nouveau vendémiaire pour être de nouveau pleine de cette promesse que la providence fait succéder sous le nom de gésine du changement à tout trouble social majeur, comme les révolutions de 1789 et de 1848 et les événements de 1957/58.
A ce babouvisme mustaphique que véhicule l'agitateur public, il convient de répondre enfin par une énonciation claire : je revendique l'idée d'en extraire la liqueur de l'hymne « Veillons au salut de l’Empire » quand il proclame:
Du salut de notre patrie
Dépend celui de l’univers.
Si jamais elle est asservie
Tous les peuples sont dans les fers
Mieux vaut la mort que l’esclavage
C'est la devise des français.
Enfin, pour complaire définitivement aux wokards et autres intifadistes dont le rêve maléfique sévit dans les cervelles serviles, je me plais à rappeler à qui fait la moue quand on prononce le nom de Napoleon, qu'en plus de tout ce qu'il a accompli, comme militaire , chef d’état, franc-maçon, il faut rajouter l'idée de la création d'un état juif à la place qu'occupe aujourd'hui Israël, idée qui lui est venue au siège de la cité de Saint-Jean-d’Acre (photo) pendant la campagne d’Egypte.
Disons-le clairement, Israël doit être sauvé et défendu et pas lâchement abandonné par les coyotes peureux qui dirigent trop souvent les médias et les pays d'un Occident viralement habité par la lâcheté.
Mourir n'est rien, vivre sans gloire et sans honneur c'est mourir tous les jours, a dit Napoleon , cette cible de la limace wokiste et du en même temps.
Jean-François Marchi