Josiane Balasko dans " Un chalet à Gstaad " et la troupe " A Bulabulella " dans La Dame de chez Maxim

Josiane Balasko et la troupe « A Bulabulella » sur la scène de l’Empire

Un Chalet à Gstaad
La Dame de Chez Maxim

Josiane Balasko, qu’on ne présente plus, sera sur la scène de l’Empire les 5 et 6 décembre pour y présenter son dernier spectacle « Un chalet à Gstaad « , qu’elle interprète. La troupe « A bulabulella », dirigée par Jean Pietri, enchaînera le 7 avec « La dame de chez Maxim », un vaudeville de Georges Feydeau.


La scène de l’Empire s’ouvre au théâtre les 5, 6 et 7 décembre avec deux spectacles de qualité. C’est tout d ‘abord Josiane Balasko, qui nous revient avec son dernier spectacle : « Un chalet à Gdstaad ». Quelques années après avoir enfilé les chaussures de ski de Nathalie Morin dans Les Bronzés font du ski, Josiane Balasko reprend le chemin de la montagne avec cette nouvelle pièce hilarante. Elle y incarne Françoise qui, avec Jean-Jacques Lombard, deux très riches exilés fiscaux dont la fortune repose sur les inventions du mari, s’apprêtent à recevoir un couple d’amis, Alicia et Grégoire Lagarde. Lui est un industriel fils à papa, Alicia est une aristocrate richissime et bête à manger du foin. Tout pourrait bien se passer, on est entre gens du monde (même si ce n’est pas forcément le même) si Alicia ne s’était entichée d’un coach spirituel, gourou sur les bords, qui les accompagne au dîner.

Et forcément, le vernis va finir par craquer, surtout lorsque le gourou va leur annoncer le pire : leur fortune est menacée… et leur « pognon de dingue » pourrait bien partir en fumée.


« La dame de chez Maxim », le 7

La scène sera ensuite dédiée au vaudeville le plus célèbre de Georges Feydeau : « La dame de chez Maxim ». Et c’est la troupe « A Bulabulella », dirigée par Jean Pietri, qui se produira en cette occasion. Une troupe qui sort environ un projet tous les deux ans et a fait ses gammes avec un premier projet, écrit et mis en scène par Jean Pietri, a vu le jour : Macabé Party, une adaptation humoristique des œuvres d’Agatha Christie. La troupe, où tous les comédiens sont amateurs, a travaillé le vaudeville le plus connu et le plus joué de Georges Feydeau : « La dame de chez Maxim. » ... Ou comment, la Môme Crevette, danseuse du Moulin Rouge, parvient à être la vraie-fausse épouse du fameux docteur Petypon, l'égérie de la bourgeoisie tourangelle, le parangon de la parisienne, la maîtresse d'un général, la consultante es sexe d'une future mariée, la dynamiteuse de ménages, la reine du quiproquo, du jeté de jambe et du lever de coude ! « Eh ! Allez donc ! C'est pas mon père !.... ». Cette pièce en trois actes a été jouée pour la première fois en 1899, elle a été interprétée plus de 500 fois à ce jour.

« Sur cette pièce, explique le metteur en scène, on s’est fixé un défi. Celui de réduire l’ensemble, d’une durée de trois heures, à 2 heures. Un travail titanesque mais nous y sommes parvenus. »


Jouer à l’Empire, un nouveau défi

L’oeuvre la plus célèbre de Feydeau a été jouée à guichets fermés l’an dernier à l’Espace Diamant. « Un grand succès. Raison pour laquelle nous avons souhaité renouveler l’opération à l’Empire. Une salle, certes, beaucoup plus grande mais un lieu mythique que j’ai connu, enfant. Et le fait de passer sur la scène est extraordinaire pour moi. D’autant que faire monter quatorze comédiens sur la scène de l’Empire, ce sera un sacré challenge. »

Une bien promo pour la troupe « A bulabulella à l’Empire, le lendemain de « Un chalet Gstaad » de et avec Josiane Balasko et deux semaines avant la venue d’un géant de la chanson et un acteur renommé : Enrico Macias.

Philippe Peraut
Photos : Ph.P

« Un chalet à Gstaad », 5 et 6 décembre.
« La dame de chez Maxim », 7 décembre, 20.00 au théâtre l’Empire

Billetterie : www.empire.corsica, Vibrations rue Fesch, la plume d’or, Porticcio