Ne vivez pas dans l'angoisse et dans la société de consommation !
Des paroles fortes du Pape François.....
Ne vivez pas dans l'angoisse et dans la société de consommation !
Par ces paroles fortes, le Pape François lors de sa visite historique en Corse, est venu délivrer un message d'espérance en ces périodes où le trouble est partout. Notre société, qui est hygiéniste à souhait, est également, et c'est de la même eau, celle du règne de la peur.
La puissance publique, hélas, semble cultiver cette peur (on lira avec profit sur ce thème l'ouvrage de Michel Maffesoli, Le temps des peurs, aux éditions du Cerf) pour des motifs qui nous échappent ou qui sont limpides, à chacun de se faire son opinion. Face à cela, l'Église nous apporte les éléments pour résister, c'est la foi, bien sûr et le Pape actuel nous dit, à l'instar d'un de ses prédécesseurs, Saint Jean Paul II, de ne pas avoir peur et, ainsi, de ne pas nous laisser paralyser par l'angoisse.
La peur et l'angoisse nous empêchent de réfléchir, d'ouvrir nos sens au réel, d'ouvrir nos cœurs à l'autre et au monde. Le message chrétien nous incline à aller vers l'autre, vers nos frères en humanité. Mais nos sociétés du transhumanisme, du wokisme et du « genre » ne veulent pas que nous entretenions des liens féconds avec le monde et sa diversité pour vivre d'une « vie vraiment humaine », car elles nous veulent sous domination de la matière, loin de la transcendance et des forces de l'esprit. On peut ne pas percevoir tout cela si on reste dans une approche – qu'il faut hélas abandonner – qui est celle selon laquelle les gouvernants et la puissance publique en général sont au service de tous. Hélas, on ne peut que constater que les chemins qui sont pris dans nombre de pays s'éloignent d'une recherche du bien commun. Le Pape vient nous dire qu'il faut résister à ces pulsions de mort et à l'angoisse qu'elles génèrent, comme il nous a dit déjà qu'il fallait préserver la vie et s'éloigner de la même culture de mort, et de ce que des « êtres-machines » appellent horriblement « la fin de vie », pour voler la mort à Dieu.
Il nous dit ainsi qu'il faut purger nos sociétés de leurs « trames mortifères », qui vont de pair avec celles de la chosification des hommes, car tout est lié.
C’est un message pour la vie et contre le désespoir qui nous est adressé. Il est intrinsèquement lié à celui du Saint-Père incitant à nous éloigner de la société de consommation. En effet, l'acte de consommation nous consume et nous prive d'une spiritualité qui, seule, peut nous permettre d'être au monde. C'est le règne de la société marchande qui nous épuise dans une quête sans fin des choses et nous perd dans l'angoisse du néant.
Autre parole forte délivrée par le Pape François, c'est celle de prendre soin de nos anciens qui sont porteurs de la sagesse laquelle est essentielle à toute société équilibrée. Alors qu'en France nous avons été occupés - et sauvés par la dissolution de l'Assemblée nationale (mais pour combien de temps?) - par des débats sur la meilleure façon de supprimer la vie, après « l'étape » de l'inscription de l'avortement dans la Constitution, le Saint-Père nous rappelle qu'il nous faut au contraire préserver la vie et sa dignité jusqu'au dernier souffle, sinon on tombe dans le matérialisme le plus échevelé, avec des choix diaboliques pour savoir qui mérite ou non de vivre. On mesure l'horreur de tels choix, dont la portée ne semble pas être précisément mesurée par d'aucuns, qui n'ont de souci que celui de s'abrutir, et nous abrutir, dans les joies d'une « modernité » à laquelle ils vouent un culte quasi démoniaque.
Il est bienheureux, en cette période de l'Avent, que quelques rappels salutaires soient prodigués par une autorité spirituelle dont la parole à une telle portée.
Le matérialisme qui nous enserre par trop, en lien étroit avec la société de consommation, nous éloigne de notre humanité pour nous faire consentir en réalité à nier l'autre dans son humanité même. C'est malheureusement dans l'air d'un temps déliquescent dont il convient d'avoir parfaitement conscience pour y apporter les réponses qui s'imposent et mettre en œuvre des actions de lutte et d'opposition.
Pour cela, aussi, la piété populaire est essentielle, car elle est ancrée dans le réel, et le Souverain Pontife l'a souligné pour la promouvoir car, précisément, elle traduit une foi non artificielle, et qui peut sans doute être moins instrumentalisée, car issue d'une tradition immémoriale.
De tout cela, il résulte un cri de défense de ce qui fait la singularité de l'existence humaine et sa primauté, sans que cela néanmoins impose d'exclure les autres formes de vie.
Noël approchant, avec la mémoire de la naissance du Sauveur qui va être célébrée, nous appelle à ce retour vers la transcendance, ce qui implique le respect de la vie et l'accueil de l'autre, le Pape François est venu opportunément nous le rappeler.
Jean-François Poli
Photo :Noelle Casabianca
Par ces paroles fortes, le Pape François lors de sa visite historique en Corse, est venu délivrer un message d'espérance en ces périodes où le trouble est partout. Notre société, qui est hygiéniste à souhait, est également, et c'est de la même eau, celle du règne de la peur.
La puissance publique, hélas, semble cultiver cette peur (on lira avec profit sur ce thème l'ouvrage de Michel Maffesoli, Le temps des peurs, aux éditions du Cerf) pour des motifs qui nous échappent ou qui sont limpides, à chacun de se faire son opinion. Face à cela, l'Église nous apporte les éléments pour résister, c'est la foi, bien sûr et le Pape actuel nous dit, à l'instar d'un de ses prédécesseurs, Saint Jean Paul II, de ne pas avoir peur et, ainsi, de ne pas nous laisser paralyser par l'angoisse.
La peur et l'angoisse nous empêchent de réfléchir, d'ouvrir nos sens au réel, d'ouvrir nos cœurs à l'autre et au monde. Le message chrétien nous incline à aller vers l'autre, vers nos frères en humanité. Mais nos sociétés du transhumanisme, du wokisme et du « genre » ne veulent pas que nous entretenions des liens féconds avec le monde et sa diversité pour vivre d'une « vie vraiment humaine », car elles nous veulent sous domination de la matière, loin de la transcendance et des forces de l'esprit. On peut ne pas percevoir tout cela si on reste dans une approche – qu'il faut hélas abandonner – qui est celle selon laquelle les gouvernants et la puissance publique en général sont au service de tous. Hélas, on ne peut que constater que les chemins qui sont pris dans nombre de pays s'éloignent d'une recherche du bien commun. Le Pape vient nous dire qu'il faut résister à ces pulsions de mort et à l'angoisse qu'elles génèrent, comme il nous a dit déjà qu'il fallait préserver la vie et s'éloigner de la même culture de mort, et de ce que des « êtres-machines » appellent horriblement « la fin de vie », pour voler la mort à Dieu.
Il nous dit ainsi qu'il faut purger nos sociétés de leurs « trames mortifères », qui vont de pair avec celles de la chosification des hommes, car tout est lié.
C’est un message pour la vie et contre le désespoir qui nous est adressé. Il est intrinsèquement lié à celui du Saint-Père incitant à nous éloigner de la société de consommation. En effet, l'acte de consommation nous consume et nous prive d'une spiritualité qui, seule, peut nous permettre d'être au monde. C'est le règne de la société marchande qui nous épuise dans une quête sans fin des choses et nous perd dans l'angoisse du néant.
Autre parole forte délivrée par le Pape François, c'est celle de prendre soin de nos anciens qui sont porteurs de la sagesse laquelle est essentielle à toute société équilibrée. Alors qu'en France nous avons été occupés - et sauvés par la dissolution de l'Assemblée nationale (mais pour combien de temps?) - par des débats sur la meilleure façon de supprimer la vie, après « l'étape » de l'inscription de l'avortement dans la Constitution, le Saint-Père nous rappelle qu'il nous faut au contraire préserver la vie et sa dignité jusqu'au dernier souffle, sinon on tombe dans le matérialisme le plus échevelé, avec des choix diaboliques pour savoir qui mérite ou non de vivre. On mesure l'horreur de tels choix, dont la portée ne semble pas être précisément mesurée par d'aucuns, qui n'ont de souci que celui de s'abrutir, et nous abrutir, dans les joies d'une « modernité » à laquelle ils vouent un culte quasi démoniaque.
Il est bienheureux, en cette période de l'Avent, que quelques rappels salutaires soient prodigués par une autorité spirituelle dont la parole à une telle portée.
Le matérialisme qui nous enserre par trop, en lien étroit avec la société de consommation, nous éloigne de notre humanité pour nous faire consentir en réalité à nier l'autre dans son humanité même. C'est malheureusement dans l'air d'un temps déliquescent dont il convient d'avoir parfaitement conscience pour y apporter les réponses qui s'imposent et mettre en œuvre des actions de lutte et d'opposition.
Pour cela, aussi, la piété populaire est essentielle, car elle est ancrée dans le réel, et le Souverain Pontife l'a souligné pour la promouvoir car, précisément, elle traduit une foi non artificielle, et qui peut sans doute être moins instrumentalisée, car issue d'une tradition immémoriale.
De tout cela, il résulte un cri de défense de ce qui fait la singularité de l'existence humaine et sa primauté, sans que cela néanmoins impose d'exclure les autres formes de vie.
Noël approchant, avec la mémoire de la naissance du Sauveur qui va être célébrée, nous appelle à ce retour vers la transcendance, ce qui implique le respect de la vie et l'accueil de l'autre, le Pape François est venu opportunément nous le rappeler.
Jean-François Poli
Photo :Noelle Casabianca