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Mobilisation des associations anti-répression

Des soirées de solidarité .....
Mobilisation des associations anti-répression


Les associations de soutien aux militants et sympathisants nationalistes emprisonnés ou ayant maille à partir avec la justice poursuivent leur action. Sulidarità appelle à ses participer à ses traditionnelles soirées de solidarité de fin d’année. Aiutu Paisanu dénonce l’acharnement contre le militant Serge Ori.


Il y a quelques jours, des militants de l’Associu Sulidarità épaulés par des militants de Nazione, ont procédé à une distribution de tracts à Aiacciu, Bastia et dans le Valincu avec pour objet premier d’appeler à participer à deux soirées de solidarité avec les militants nationalistes emprisonnés ou subissant d’autres formes de répression.
Ces soirées auront lieu à Biguglia le 28 décembre et Aiacciu le 4 janvier (voir repro des affiches, ci-contre). Avec ces tractages, l’Associu Sulidarità entendait aussi rappeler que des interpellations, emprisonnements, condamnations et autres actions répressives (amendes, inscriptions Fijait...) visent régulièrement des militants et sympathisants nationalistes. D’où cet appel à ne pas relâcher l’effort de solidarité : « A voscia prisenza à i sirati di sustegnu chì nò urganizemi hè dinò un gestu di sulidarità trimendu par tutti quiddi chì sò impettati da l’apparechju riprissivu chì nega i nosci dirittu in quant’è Populu. Avemu bisognu di voi pè sustene i patriotti di pett’à l’arbitrariu di l’ordine stranieru chì ci vole sottumette. A nazione hà bisognu di u vostr’aiutu da dimustrà chì daret'à ogni patriottu ci hè un populu sulidariu è determinatu ».


Acharnement contre Stéphane Ori


L’Associu Aiutu Paisanu a de son côté, avec l’appui de militants Core in Fronte, dernièrement tenu une conférence de presse à Bastia pour dénoncer l’acharnement contre le militant Serge Ori. L’Associu a rappelé la violence et les illégalités de l’interpellation : porte d'entrée de l’appartement fracturée à l’explosif ; logement saccagé ; perquisition sans la présence de l’intéressé ; prélèvement ADN forcé (l’avocat de Stéphane Ori a obtenu un jugement déclarant ce prélèvement illégal et ordonnant sa destruction). L’Associu a mis en exergue que Stéphane Ori reste incarcéré à 900 km de sa famille (prison de la Santé, Paris) « au mépris des textes préconisant le rapprochement ». Enfin, l’Associu a souligné que le dossier de Stéphane Ori se résume à la découverte d'une arme et que seul ceci ceci motive « la mise en examen sous le prétexte fourre-tout d'association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste». L’Associu en conclut : « L’État français a fait le choix, clairement assumé, de poursuivre sa politique répressive. La réponse pénale a pris le pas sur la recherche d'une solution politique à la question nationale corse. »


JPB
Crédit photos : Associu sulidarità / Associu Aiutu Paisanu
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