Le Karaté club Goju-Ryu de Borgo en mode vidéo
Pour contourner le confinement, le KC Borgo poursuit les entraînements en visio, via internet.
Karaté
Le Karaté Club Goju-Ryu de Borgo en mode vidéo.
Pour contourner le confinement, le KC Borgo poursuit les entraînements en visio, via internet.
«Nous avons mis en place des cours en visio comme en mars» explique Charles Sampieri responsable et instructeur du club. Les cours sont dispensés depuis le dojo familial situé sous la maison de Ch.Sampieri. «Ce dojo que j’ai construit moi-même voilà plusieurs années dispose d’un espace intéressant pour pouvoir travailler. Nous y avons aménagé un grand écran qui nous permet d'avoir un meilleur visuel sur nos licenciés lors des cours».
Garder le contact
Les cours s'adressent aux enfants, aux adolescents et aux adultes. «Nous avons regroupé les enfants et les adolescents dans un même cours les mardis et jeudis de 19h à 20h. Les adultes sont en ligne les mercredis et vendredis de 19h à 20h».
Des cours dispensés par Charles Sampieri, ceinture noire 4ème dan et sa fille Cassandra, actuellement classée 2ème mondiale en catégorie cadette. «En raison d’un emploi du temps chargé, entre sa préparation physique et ses cours personnels, Cassandra ne peut dispenser qu'un cours par semaine. Aussi alterne t-elle entre les enfants et les adultes.
Il n’était pas question de rompre de nouveau avec les activités durant ce nouveau confinement. ». Cassandra et Charles doivent aussi prendre en compte l’espace dont l’élève dispose chez lui. «Nous travaillons énormément sur place ou en faisant très peu de déplacements. Il y a tout d’abord une partie échauffement avec mouvements des articulations, une 2ème partie consacrée au renforcement musculaire et enfin une 3ème partie spécifique technique karaté.
La séance prend fin avec une série d’étirements».
Avantages et inconvénients
«L'avantage premier c'est que nous pouvons reprendre toute la base technique» souligne Charles Sampieri, «nous travaillons très peu de mouvements différents à chaque cours mais en les approfondissant, en les détaillant.
Coté inconvénients, il y a tout d'abord les problèmes de connexion. Parfois il y a des bugs, d’où déconnexion et reconnexion ! Autre inconvénient, le manque de place pour certains. Le plus fâcheux est de ne pouvoir travailler à deux notamment dans le domaine du combat, des applications bunkai et la self-défense.
Le karaté est avant tout un sport de contact, donc en ce moment on est plutôt frustrés.
Par contre, on a de beaux moments de partage, car parents et parfois grands-parents se prennent au jeu, essayant eux-mêmes avec les enfants». Nouveauté par rapport au confinement 1, C. Sampieri a rajouté un devoir: «Chaque semaine je propose un thème différent: un quiz, un exposé, un résumé sur l’histoire du karaté. Ça permet d'explorer la discipline autrement et d’approfondir leur connaissance».
En décembre auront lieu les traditionnels passages de grades et C.Sampieri s’organise d’ores et déjà: «Nous espérons les faire en présentiel dans notre dojo du complexe Paul Natali à Borgo. Mais si cela s’avérait impossible, nous mettrons tout en œuvre, comme au mois de juin dernier, pour le faire en visio».
Ph.J.
Le Karaté Club Goju-Ryu de Borgo en mode vidéo.
Pour contourner le confinement, le KC Borgo poursuit les entraînements en visio, via internet.
«Nous avons mis en place des cours en visio comme en mars» explique Charles Sampieri responsable et instructeur du club. Les cours sont dispensés depuis le dojo familial situé sous la maison de Ch.Sampieri. «Ce dojo que j’ai construit moi-même voilà plusieurs années dispose d’un espace intéressant pour pouvoir travailler. Nous y avons aménagé un grand écran qui nous permet d'avoir un meilleur visuel sur nos licenciés lors des cours».
Garder le contact
Les cours s'adressent aux enfants, aux adolescents et aux adultes. «Nous avons regroupé les enfants et les adolescents dans un même cours les mardis et jeudis de 19h à 20h. Les adultes sont en ligne les mercredis et vendredis de 19h à 20h».
Des cours dispensés par Charles Sampieri, ceinture noire 4ème dan et sa fille Cassandra, actuellement classée 2ème mondiale en catégorie cadette. «En raison d’un emploi du temps chargé, entre sa préparation physique et ses cours personnels, Cassandra ne peut dispenser qu'un cours par semaine. Aussi alterne t-elle entre les enfants et les adultes.
Il n’était pas question de rompre de nouveau avec les activités durant ce nouveau confinement. ». Cassandra et Charles doivent aussi prendre en compte l’espace dont l’élève dispose chez lui. «Nous travaillons énormément sur place ou en faisant très peu de déplacements. Il y a tout d’abord une partie échauffement avec mouvements des articulations, une 2ème partie consacrée au renforcement musculaire et enfin une 3ème partie spécifique technique karaté.
La séance prend fin avec une série d’étirements».
Avantages et inconvénients
«L'avantage premier c'est que nous pouvons reprendre toute la base technique» souligne Charles Sampieri, «nous travaillons très peu de mouvements différents à chaque cours mais en les approfondissant, en les détaillant.
Coté inconvénients, il y a tout d'abord les problèmes de connexion. Parfois il y a des bugs, d’où déconnexion et reconnexion ! Autre inconvénient, le manque de place pour certains. Le plus fâcheux est de ne pouvoir travailler à deux notamment dans le domaine du combat, des applications bunkai et la self-défense.
Le karaté est avant tout un sport de contact, donc en ce moment on est plutôt frustrés.
Par contre, on a de beaux moments de partage, car parents et parfois grands-parents se prennent au jeu, essayant eux-mêmes avec les enfants». Nouveauté par rapport au confinement 1, C. Sampieri a rajouté un devoir: «Chaque semaine je propose un thème différent: un quiz, un exposé, un résumé sur l’histoire du karaté. Ça permet d'explorer la discipline autrement et d’approfondir leur connaissance».
En décembre auront lieu les traditionnels passages de grades et C.Sampieri s’organise d’ores et déjà: «Nous espérons les faire en présentiel dans notre dojo du complexe Paul Natali à Borgo. Mais si cela s’avérait impossible, nous mettrons tout en œuvre, comme au mois de juin dernier, pour le faire en visio».
Ph.J.