Courses hippiques
Clap de fin sur une saison particulière
Clap de fin sur une saison particulière
L’ultime réunion de la saison hippique insulaire s’est déroulée dimanche dernier à Prunelli di Fiumorbu. L’occasion de faire un retour sur une année pas comme les autres.
Une saison retardée mais complète
Crise sanitaire oblige, la saison hippique insulaire s’est terminée comme elle avait commencé : à huis clos et sans prise de paris. Néanmoins, les 19 réunions ont pu avoir lieu, et la moitié d’entre-elles ont pu accueillir un public masqué.
Initialement prévu mi-mars, le coup d’envoi de l’exercice 2020 avait dû être annulé puis reporté en raison du confinement. La première réunion s’était donc finalement tenue le 17 mai à Ajaccio. « Il y a un petit peu de stress, car les mesures sanitaires doivent être appliquées à la lettre, indiquait alors dans nos colonnes Gilles Leca, président de la Société des courses d’Ajaccio, juste avant cette reprise particulière.
Nous devrons nous montrer intransigeants sur toutes les mesures et montrer que nous sommes capables d’organiser des courses. » Six mois plus tard, force est de constater que le pari est gagné. On a pu courir sur l’île, ce qui reste le plus important pour les acteurs de la filière. Une véritable victoire pour ces derniers qui n’ont pas ménagé leurs efforts (physiques et financiers) afin que la saison hippique se déroule presque normalement et aille jusqu’à son terme.
Du beau spectacle
Derrière les questions sanitaires liées à l’organisation des courses sur les quatre hippodromes de l’île, le sport a repris le dessus. Sur la piste, les chevaux se sont exprimés. Et certains ont brillé, comme Léo Malpic, auteur de six succès consécutifs depuis le 26 juillet. Âgé de 5 ans, le protégé de la famille Vanhove s’est imposé à Zonza, Prunelli et Ajaccio, réalisant sa plus belle année en compétition. Idem pour Rayanelsol.
Parée de la casaque du Sartenais Ange Tramoni, cette jument de 5 ans a signé cinq victoires d’affilée. Seul Léo Malpic l’a devancée cette année. C’était le 8 novembre à Calzarellu. La palme revient cependant à Espoir d’Oudairies. Ayant rejoint la Corse cet été, ce représentant de Gilles Leca réalise un sans-faute. Depuis son arrivée en Corse, cet AQPS de 6 ans n’a tout simplement jamais connu la défaite. 5 courses, 5 succès.
Chez les trotteurs, on retiendra les quatre victoires de Carina Béji, ainsi que les deux succès de Domino d’Auvrecy. Ce dernier, entraîné par Antoine Raffini, demeure invaincu à Prunelli en 2020.
Quand la Corse brille à l’extérieur
Cette année aura aussi été l’occasion de voir certaines casaques nustrali s’illustrer sur le Continent. Mention spéciale pour les couleurs d’Antoine Bardini dont certains représentants ont frappé fort, notamment sur les obstacles d’Auteuil. On pense à Porto Pollo, lauréat d’un groupe 2 en octobre et qui a participé dans la foulée à son premier groupe 1.
Également entraînés à Royan par François Nicolle, Becquarainbow et Seduction ont eux aussi gagné dans le « Temple de l’obstacle français » pour le restaurateur du Valinco. Autant de très bons sauteurs souvent dressés par Christophe André, un autre insulaire qui avait ouvert la voie en s’imposant à Auteuil : en 2017, son protégé Aragorn d’Alalia, élevé à Aleria, avait signé un premier succès insulaire sur ces prestigieux obstacles parisiens.
Depuis, il en a ajouté d’autres, toujours pour cette même casaque nustrale…
L’ultime réunion de la saison hippique insulaire s’est déroulée dimanche dernier à Prunelli di Fiumorbu. L’occasion de faire un retour sur une année pas comme les autres.
Une saison retardée mais complète
Crise sanitaire oblige, la saison hippique insulaire s’est terminée comme elle avait commencé : à huis clos et sans prise de paris. Néanmoins, les 19 réunions ont pu avoir lieu, et la moitié d’entre-elles ont pu accueillir un public masqué.
Initialement prévu mi-mars, le coup d’envoi de l’exercice 2020 avait dû être annulé puis reporté en raison du confinement. La première réunion s’était donc finalement tenue le 17 mai à Ajaccio. « Il y a un petit peu de stress, car les mesures sanitaires doivent être appliquées à la lettre, indiquait alors dans nos colonnes Gilles Leca, président de la Société des courses d’Ajaccio, juste avant cette reprise particulière.
Nous devrons nous montrer intransigeants sur toutes les mesures et montrer que nous sommes capables d’organiser des courses. » Six mois plus tard, force est de constater que le pari est gagné. On a pu courir sur l’île, ce qui reste le plus important pour les acteurs de la filière. Une véritable victoire pour ces derniers qui n’ont pas ménagé leurs efforts (physiques et financiers) afin que la saison hippique se déroule presque normalement et aille jusqu’à son terme.
Du beau spectacle
Derrière les questions sanitaires liées à l’organisation des courses sur les quatre hippodromes de l’île, le sport a repris le dessus. Sur la piste, les chevaux se sont exprimés. Et certains ont brillé, comme Léo Malpic, auteur de six succès consécutifs depuis le 26 juillet. Âgé de 5 ans, le protégé de la famille Vanhove s’est imposé à Zonza, Prunelli et Ajaccio, réalisant sa plus belle année en compétition. Idem pour Rayanelsol.
Parée de la casaque du Sartenais Ange Tramoni, cette jument de 5 ans a signé cinq victoires d’affilée. Seul Léo Malpic l’a devancée cette année. C’était le 8 novembre à Calzarellu. La palme revient cependant à Espoir d’Oudairies. Ayant rejoint la Corse cet été, ce représentant de Gilles Leca réalise un sans-faute. Depuis son arrivée en Corse, cet AQPS de 6 ans n’a tout simplement jamais connu la défaite. 5 courses, 5 succès.
Chez les trotteurs, on retiendra les quatre victoires de Carina Béji, ainsi que les deux succès de Domino d’Auvrecy. Ce dernier, entraîné par Antoine Raffini, demeure invaincu à Prunelli en 2020.
Quand la Corse brille à l’extérieur
Cette année aura aussi été l’occasion de voir certaines casaques nustrali s’illustrer sur le Continent. Mention spéciale pour les couleurs d’Antoine Bardini dont certains représentants ont frappé fort, notamment sur les obstacles d’Auteuil. On pense à Porto Pollo, lauréat d’un groupe 2 en octobre et qui a participé dans la foulée à son premier groupe 1.
Également entraînés à Royan par François Nicolle, Becquarainbow et Seduction ont eux aussi gagné dans le « Temple de l’obstacle français » pour le restaurateur du Valinco. Autant de très bons sauteurs souvent dressés par Christophe André, un autre insulaire qui avait ouvert la voie en s’imposant à Auteuil : en 2017, son protégé Aragorn d’Alalia, élevé à Aleria, avait signé un premier succès insulaire sur ces prestigieux obstacles parisiens.
Depuis, il en a ajouté d’autres, toujours pour cette même casaque nustrale…