• Le doyen de la presse Européenne

L'effet Bayrou

La grimace derrière le sourire....

L'effet Bayrou : la grimace derrière le sourire




Francois Bayrou est un garçon charmant qui a tout pour séduire un démocrate. Disciple de Marc Sangnier et du sillon, c'est à dire proche du catholicisme social à sa base, on ne s'étonnera pas de retrouver dans le rang de ses ministres le fils de Jacques Barrot qui fut membre de l'équipe gouvernementale Giscardienne après la mort du Président Pompidou et l'arrivée au pouvoir de ce précurseur de Macron que fut le Giscard de l’époque.

Jacques Barrot fut ministre du commerce et de l'artisanat dans le gouvernement de Raymond Barre avant d'occuper d'éminentes fonctions à la commission européenne. Il incarne à lui tout seul le giscardisme triomphant, cet européisme halluciné qui avait poussé un Jacques Chirac encore lucide à l'époque à lancer son poignant "appel de Cochin" depuis l'hôpital où il était soigné après un accident de voiture survenu en Corrèze.
Hélas, de mauvaises fréquentations et la perte de repères dus à la brièveté de sa formation d'homme d'Etat par le regretté Président Pompidou mort prématurément, auront privé ce brillant énarque de la vocation d'incarner la relève qu'avait rêvé pour lui ce maitre incontestable qui l'avait surnommé « mon bulldozer ».
Barrot, donc, et aujourd'hui son fils, et toujours la même antienne, ce rêve détestable de la fusion-abandon de la France- et de la Corse- dans le pudding atlantiste de la mitteleuropa.

Adieu les merles et les alouettes et que vivent les saucisses ! Et pourtant Bayrou est un béarnais, le cognac coule dans ses veines comme le suc des ortolans baigne le souvenir de ses lèvres et de ses narines ! Leurs ortolans sont nos merles, il sait donc ce dont le monstre de Bruxelles nous a privé, de notre histoire !

Pourquoi parlé-je de la grimace ?

Parce que tintinabule à nos oreilles indiscrètes et trainantes dans l'antichambre des lieux de pouvoir la musique insistante qu'un confinement nouveau serait à l’étude, au prétexte d'un néocovid mensonger mais utilitaire, à seule fin de désarmer encore ces cons de votants qui s'obstinent à choisir le mauvais coté de la représentation populaire. Comme à Paris aux municipales dernières au bénéfice de la réélection d'une folle acharnée à en détruire tout signe de grandeur et de beauté.
Grimace ? Rictus plutôt !

Il faut donc au plus vite passer le mot fatidique qu'une telle farce, encore plus qu'une forfaiture, serait immanquablement le tombeau de ce qui reste de la France, et de cette "République" dont la mastication du vocable tient lieu à tous ces imposteurs de pensée à tout faire. Tant qu'il ne s'agit que d'une rumeur...

En fait, ces gens là qui nous gouvernent ne voient pas le sol se craqueler sous leurs pieds et le gouffre s’entrouvrir. Pourtant nous voilà déjà presque aux lupercales, qui verront dès le 15 février se succéder les festivités préparatoires au retour du printemps, dédiées donc au Soleil, à Apollon, juste préambule aux ides de Mars consacrées quant à elles à Jupiter, roi des dieux, et à la guerre ! Les ides de Mars! Ô Cesar ! Le 22 mars, le dieu Mars dieu de la guerre ! Comment ne pas citer Shakespeare et l’immortel, vers de la pièce Julius Cesar qui lui est consacrée à cette occasion. Cela va très bien à qui se prend pour Caligula sur les estrades du monde. « Pardonne-moi motte de terre pleine de sang si je suis doux et aimable avec de tels bouchers".

Que la fête commence!



Jean-François Marchi
Photo d illustration : Jean-François Marchi
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