I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
PUTTAGHJI
Deux femmes et un cousin
Trois partants ou remerciés : Alexandre Vinciguerra, le président de l’Agence de développement économique de la Corse (ADEC), Flora Mattei, la présidente de l’Office des transports, Antonia Luciani, en charge de la culture, du patrimoine, de l’éducation et de la formation. Trois entrants : Vannina Chiarelli-Luzi, Anne-Laure Santucci, maire de Luri, Jean-Félix Acquaviva, ex-député. Pas d’ouverture, délégations des entrants non encore connues, objectifs restant encore vagues si l’on excepte la volonté renouvelée d’obtenir une autonomie. Au fond, à ce jour, le signifiant et le signifié du remaniement du Conseil exécutif, c’est deux femmes et un cousin. A suivre...
Cela coule de source
La gestion de l’exploitation de la source d’Orezza devrait être confiée, dès le 24 février prochain, à une société coopérative d’intérêt collectif contrôlée par la Collectivité de Corse. La société nouvelle d’exploitation des eaux minérales d’Orezza (Sneemo) que dirige la famille Mora qui gère la source depuis 1998 et avait permis le retour sur nos tables de la réputée eau naturellement gazeuse sur nos tables, ne conserve que le contrôle de la commercialisation. La Collectivité de Corse se félicite de s’être assurée la maîtrise de la ressource et de l’outil industriel et assure que 60 % des bénéfices seront injectés dans la coopérative. Question, même si elle se limite à un contrôle de gestion et à une direction stratégique, l’immixtion des politiques sera-t-elle une bonne chose ? Au vu de la situation financière délicate et de l’absence de vision stratégique qui affectent la Collectivité de Corse, il y a matière à être dubitatif voire inquiet. Cela coule de source.
Mise au pilori
Récente Une de Corse Matin avec un titre : « La droite du grand Ajaccio sous le feu des affaires judiciaire » ; avec une photo de trois hommes en tribune de quelque assemblée suggérant qu’ils sont dans un box des accusés : le maire d’Aiacciu Stéphane Sbraggia, son ancien directeur de cabinet Antoine Maestrali, et Laurent Marcangeli, ministre depuis quelques jours. Les deux premiers sont certes visés par des procédures judiciaires (le ministre n’est lui en rien concerné, du moins judiciairement). Ce qui est choquant, ce n’ est pas l’évocation de ces procédures ou de la proximité amicale et politique entre les trois hommes, cela relève de l’information. Ce qui chagrine, c’est la présentation des choses qui ressemble davantage à une mise au pilori de coupables qu’à une relation de faits concernant des présumés innocents.
Deux femmes et un cousin
Trois partants ou remerciés : Alexandre Vinciguerra, le président de l’Agence de développement économique de la Corse (ADEC), Flora Mattei, la présidente de l’Office des transports, Antonia Luciani, en charge de la culture, du patrimoine, de l’éducation et de la formation. Trois entrants : Vannina Chiarelli-Luzi, Anne-Laure Santucci, maire de Luri, Jean-Félix Acquaviva, ex-député. Pas d’ouverture, délégations des entrants non encore connues, objectifs restant encore vagues si l’on excepte la volonté renouvelée d’obtenir une autonomie. Au fond, à ce jour, le signifiant et le signifié du remaniement du Conseil exécutif, c’est deux femmes et un cousin. A suivre...
Cela coule de source
La gestion de l’exploitation de la source d’Orezza devrait être confiée, dès le 24 février prochain, à une société coopérative d’intérêt collectif contrôlée par la Collectivité de Corse. La société nouvelle d’exploitation des eaux minérales d’Orezza (Sneemo) que dirige la famille Mora qui gère la source depuis 1998 et avait permis le retour sur nos tables de la réputée eau naturellement gazeuse sur nos tables, ne conserve que le contrôle de la commercialisation. La Collectivité de Corse se félicite de s’être assurée la maîtrise de la ressource et de l’outil industriel et assure que 60 % des bénéfices seront injectés dans la coopérative. Question, même si elle se limite à un contrôle de gestion et à une direction stratégique, l’immixtion des politiques sera-t-elle une bonne chose ? Au vu de la situation financière délicate et de l’absence de vision stratégique qui affectent la Collectivité de Corse, il y a matière à être dubitatif voire inquiet. Cela coule de source.
Mise au pilori
Récente Une de Corse Matin avec un titre : « La droite du grand Ajaccio sous le feu des affaires judiciaire » ; avec une photo de trois hommes en tribune de quelque assemblée suggérant qu’ils sont dans un box des accusés : le maire d’Aiacciu Stéphane Sbraggia, son ancien directeur de cabinet Antoine Maestrali, et Laurent Marcangeli, ministre depuis quelques jours. Les deux premiers sont certes visés par des procédures judiciaires (le ministre n’est lui en rien concerné, du moins judiciairement). Ce qui est choquant, ce n’ est pas l’évocation de ces procédures ou de la proximité amicale et politique entre les trois hommes, cela relève de l’information. Ce qui chagrine, c’est la présentation des choses qui ressemble davantage à une mise au pilori de coupables qu’à une relation de faits concernant des présumés innocents.