ARCENCIEL : une trêve pour les enfants malades de Corse
Voici l'histoire de Charlotte, la missionnaire des enfants malades de Corse soignés sur le continent.....
ARCENCIEL UNE TRÊVE POUR LES ENFANTS MALADES DE CORSE
Voici l’histoire de Charlotte la missionnaire des enfants malades de Corse soignés soit à Marseille à l’hôpital de La Timone, soit à la Fondation Lenvalde Nice (hôpital pour enfants) qui sillonne la Corse depuis des années, afin de sensibiliser les insulaires aux difficultés rencontrées par les familles des petits malades atteints de cancer, en cours de traitement ou en rémission.
Cette kinésiologue énergéticienne de formation possède une gnac d’enfer lorsqu’elle parle de ces enfants qui souffrent, qui ont le sourire lorsqu’ils la voient, de la détresse des parents, de la force qu’elle a en elle pour ne pas fondre en larmes. Il faut dire aussi qu’elle sait peut-être mieux que d’autres de part son métier ce que signifie l’empathie face à la douleur physique ou morale. Lorsqu’elle vient séjourner quelques semaines en Corse c’est afin d’effectuer sa récolte de dons pour l’association Arcenciel PACA dont elle est présidente. Elle patrouille sans relâche entre Bastia et la plaine orientale de l’île ou sur la région ajaccienne, partout où l’on veut bien la recevoir. Elle recherche sans cesse de nouveaux points de rencontres pour informer, expliquer aux insulaires le douloureux problème de ces enfants « expatriés » dans un espoir avant tout de guérison. Fidèle au poste, 6 mois par an, elleest mandatée par l’hôpital de La TImone et la Fondation Lenval pour lesquels elle est bénévole ne bénéficiant d’aucun salaire. Toutes les sommes recueillies sont reversées à ces hôpitaux. On rencontre cette battante derrière son petit stand à l’emblème de l’association Arcenciel Capa dans une grande enseigne de jouets, dans une pharmacie, un bricolage…. Tout est bon pour effectuer une bonne récolte de dons pour les petits malades, si les gens s’arrêtaient elle serait capable de se mettre sur un rond-point ou au bord de la route.
Aux gentils donateurs elle explique que les dons viennent en aide aux enfants malades de Corse soignés à Marseille et Nice venus de familles souvent en difficultés et qu’ils sont également destinés aux diverses activités réalisées avec les petits patients sorties (pour ceux qui le peuvent), jeux de société, dessin, musique, lecture…). Elle nous dit que même chez des enfants très fatigués par la maladie, les soins, les douleurs, il y a toujours un désir de jeux et de rires qui jaillit. Quand on entre dans la chambre d’un enfant et que l’on parvient à s’accorder avec son état, si on arrive à avoir une complicité avec lui, on obtiendra une harmonie affective qui ne peut que lui être bénéfique. Lorsqu’un sourire se dessine sur la bouche d’un enfant allongé sur son lit, la tête enfouie dans son oreiller, ça prouve qu’on a gagné une infime partie de l’espoir de guérison.
Cet accord implique de s’imprégner de ce que l’enfant ressent, mais également son entourage car on joue aussi pour les familles, voir avec elles. Les corses sont bienveillants et généreux, ils n’hésitent pas à mettre la main à la poche. Les donations individuelles sont minimes et ne dépassent pas la centaine d’euros, certaines personnes ne donnent que 1 ou 2 € on sent que c’est par solidarité et qu’ils ne peuvent faire plus, ça reste un beau geste d’entraide dit Charlotte. Arcanciel Paca étant une jeune association n’a pas les mêmes ressources financières que les autres qui sont présentes depuis des décennies, mais essaie avec les siennes si modestes soient-elles d’être complémentaire. En quittant la Corse en décembre Charlotte nous a informés qu’à son retour à Marseille elle irait jouer du violon dans les chambres des petits malades afin d’améliorer leur quotidien. Le temps de quelques heures elle leur apportera un vrai moment de respiration. Mettre des mots sur les maux, c’est le but recherché par Charlotte et aussi de la sophrologie. Elle remercie vivement M. Walter de l’Ets « Chez Walter » de la recevoir depuis tant d’années où elle est logée et choyée au point de s’y sentir chez elle. Charlotte Vanneyre sera de retour de la mi-mars à fin avril, l’été juillet-août, l’hiver novembre-décembre.
On peut la joindre au 06.29.98.06.69. Merci Charlotte pour votre démarche en faveur de ces innocents qui sont si loin de chez eux et parfois un peu perdus, parce que c’est tout leur univers qui est chamboulé.
D. Campinchi
Photo : D.campinchi
Voici l’histoire de Charlotte la missionnaire des enfants malades de Corse soignés soit à Marseille à l’hôpital de La Timone, soit à la Fondation Lenvalde Nice (hôpital pour enfants) qui sillonne la Corse depuis des années, afin de sensibiliser les insulaires aux difficultés rencontrées par les familles des petits malades atteints de cancer, en cours de traitement ou en rémission.
Cette kinésiologue énergéticienne de formation possède une gnac d’enfer lorsqu’elle parle de ces enfants qui souffrent, qui ont le sourire lorsqu’ils la voient, de la détresse des parents, de la force qu’elle a en elle pour ne pas fondre en larmes. Il faut dire aussi qu’elle sait peut-être mieux que d’autres de part son métier ce que signifie l’empathie face à la douleur physique ou morale. Lorsqu’elle vient séjourner quelques semaines en Corse c’est afin d’effectuer sa récolte de dons pour l’association Arcenciel PACA dont elle est présidente. Elle patrouille sans relâche entre Bastia et la plaine orientale de l’île ou sur la région ajaccienne, partout où l’on veut bien la recevoir. Elle recherche sans cesse de nouveaux points de rencontres pour informer, expliquer aux insulaires le douloureux problème de ces enfants « expatriés » dans un espoir avant tout de guérison. Fidèle au poste, 6 mois par an, elleest mandatée par l’hôpital de La TImone et la Fondation Lenval pour lesquels elle est bénévole ne bénéficiant d’aucun salaire. Toutes les sommes recueillies sont reversées à ces hôpitaux. On rencontre cette battante derrière son petit stand à l’emblème de l’association Arcenciel Capa dans une grande enseigne de jouets, dans une pharmacie, un bricolage…. Tout est bon pour effectuer une bonne récolte de dons pour les petits malades, si les gens s’arrêtaient elle serait capable de se mettre sur un rond-point ou au bord de la route.
Aux gentils donateurs elle explique que les dons viennent en aide aux enfants malades de Corse soignés à Marseille et Nice venus de familles souvent en difficultés et qu’ils sont également destinés aux diverses activités réalisées avec les petits patients sorties (pour ceux qui le peuvent), jeux de société, dessin, musique, lecture…). Elle nous dit que même chez des enfants très fatigués par la maladie, les soins, les douleurs, il y a toujours un désir de jeux et de rires qui jaillit. Quand on entre dans la chambre d’un enfant et que l’on parvient à s’accorder avec son état, si on arrive à avoir une complicité avec lui, on obtiendra une harmonie affective qui ne peut que lui être bénéfique. Lorsqu’un sourire se dessine sur la bouche d’un enfant allongé sur son lit, la tête enfouie dans son oreiller, ça prouve qu’on a gagné une infime partie de l’espoir de guérison.
Cet accord implique de s’imprégner de ce que l’enfant ressent, mais également son entourage car on joue aussi pour les familles, voir avec elles. Les corses sont bienveillants et généreux, ils n’hésitent pas à mettre la main à la poche. Les donations individuelles sont minimes et ne dépassent pas la centaine d’euros, certaines personnes ne donnent que 1 ou 2 € on sent que c’est par solidarité et qu’ils ne peuvent faire plus, ça reste un beau geste d’entraide dit Charlotte. Arcanciel Paca étant une jeune association n’a pas les mêmes ressources financières que les autres qui sont présentes depuis des décennies, mais essaie avec les siennes si modestes soient-elles d’être complémentaire. En quittant la Corse en décembre Charlotte nous a informés qu’à son retour à Marseille elle irait jouer du violon dans les chambres des petits malades afin d’améliorer leur quotidien. Le temps de quelques heures elle leur apportera un vrai moment de respiration. Mettre des mots sur les maux, c’est le but recherché par Charlotte et aussi de la sophrologie. Elle remercie vivement M. Walter de l’Ets « Chez Walter » de la recevoir depuis tant d’années où elle est logée et choyée au point de s’y sentir chez elle. Charlotte Vanneyre sera de retour de la mi-mars à fin avril, l’été juillet-août, l’hiver novembre-décembre.
On peut la joindre au 06.29.98.06.69. Merci Charlotte pour votre démarche en faveur de ces innocents qui sont si loin de chez eux et parfois un peu perdus, parce que c’est tout leur univers qui est chamboulé.
D. Campinchi
Photo : D.campinchi