• Le doyen de la presse Européenne

La violence au couteau

Le retour du couteau dans nos villes comme instrument privilégié des agressions mortelles......

La violence au couteau


Le retour du couteau dans nos villes comme instrument privilégié des agressions mortelles rappelle la situation qui régnait à l'époque des "sicaires"et des « spadassins", du seizième au dix- neuvième siècle en Europe. Le mot sicaire provient directement du mot latin sicario , le tueur porteur de couteau, le sico romain et spadassin, le tueur à l'épée , la spada. On y revient.



On a évoqué lors de son procès le nombre de cent sicaires et spadassins à sa solde chargés de rançonner les parisiens la nuit, parmi lesquels nombres d'agents doubles du guet (police municipale). C'est à cette époque aussi que les parisiens fortunés habitant de vastes hôtels particuliers dans ce qui deviendra « le marais », prirent l'habitude d'installer des barreaux aux fenêtres du premier étage, les hommes de Cartouche pénétrant dans les maisons et les appartements la nuit par le système de la"courte échelle ». L'immigration nourrissait évidemment abondamment cette pègre venue d'Allemagne (Cartouche= Karthaousen, deuxième génération né rue du pont au choux), les italiens, les espagnols dont les armées occupaient sous Louis XIII un bon quart du territoire du pays, le célèbre d'Artagnan ayant combattu ceux- ci à Arras.


Rien de nouveau donc, sinon que la trêve de paisibilité qu'on a connu en France depuis le Second Empire est en train de s’effacer. A cela plusieurs raisons, la première tenant au fait que les politiques de répression et de prévention de la violence se sont progressivement évanouies au fur et à mesure que progressait le charabia laxiste des belles âmes jusqu'à son paroxysme wokard des dernières années. La situation endémiquement violente de la société née des deux restaurations monarchiques ainsi que de la seconde république, conduisirent au rétablissement par l'état d'un retour à l'ordre , plébiscité par le suffrage à chaque occasion que l'Empereur entreprit de consulter les français par le suffrage universel qu'il avait rétabli. On devrait s'en inspirer aujourd'hui..

Hélas la France n'est pas la seule atteinte par la gangrène du laisser aller , mais l'Europe toute entière sous l'effet délétère du progrès de l'ignorance.Qui perd les mots perd le vouloir. Dans le chaudron de l'à quoi bon, les peuples se délitent comme les fleuves, et le danger grandit qu'ils finissent par s'égarer jusqu'à être taris sur une terre devenue autre. C'est aussi l'une des principales raisons qui poussent à la protection et à la défense de nos langues, de nos idiomes et locutions, au rebours de toute censure imbécile et imbecillifere qui proscrit l'usage les mots qui font de la peine aux estropiés, idiots, mendiants crevards et cheminots. Eh oui , rien de neuf donc, sauf l'heure qui passe et qui sonne comme le glas de notre devenir. La violence? Celle de l'inaction et de la torpeur. Louis Aragon, fils de préfet et grand poète , au delà de ses choix et sans doute malgré eux, écrivit au prétexte de Faust et du poète Marlowe, ces vers exceptionnels qui rendent compte de l’instant :



Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse a dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l'aide
Ce qui m'habite et qui m’obsède

Au dessus des eaux et des plaines
Au dessus des toits des collines
Un plein chant monte à gorge pleine
Est-ce vers l’étoile Höderlin
Est-ce vers l’étoile Verlaine

Marlowe il te faut la taverne
Non pour Faust mais pour y mourir
Entre les tueurs qui te cernent
De leurs poignards et de leur rire
A la lueur d'une lanterne

Etoiles poussières de flammes
En août qui tombez sur le sol
Tout le ciel cette nuit proclame
L’hécatombe des rossignols
Mais que sait l’univers du drame?



L'irrémédiable gâchis provient de la lâcheté de nos sires et de leur réticence à dire le vrai. Il faudrait les huer des qu'on les voit.
Les sujets qui contentent malgré tout existent : ainsi de la messe à Notre Dame où nous pouvons accompagner de nos prières et de notre affection Mgr Bustillo Archevêque de la Corse, et Cardinal au Sacre College.

Un mot pour dire les raisons d’espérer. La branche de Louis Bonaparte, frère cadet de Napoleon, pere de Napoleon III, le grand souverain modernisateur de la France, pacificateur de la Corse et artisan de la beauté de Paris, vient de se régénérer avec la reconnaissance par la Cour administrative d'Appel de Paris du droit de l'arrière petit-fils du souverain, M.Jean-Marc Banquet d’Orx, de relever le nom des Bonaparte de la branche de Louis.

Cela devrait permettre l'ouverture d'un vrai débat national
sur l'importance du règne du dernier souverain ayant régné sur la France.
Il ne faudrait pas que la Corse en soit absente, par respect et par raison.

Vienne donc le temps du renouveau:
Ver auditur !,amici nostri i tempi venenu.


Jean-François Marchi
Photo : J.F.M












Partager :