• Le doyen de la presse Européenne

Trump -Zelensky dans le bureau ovale ou le triomphe du catch à trois

La scène , filmée en direct pour la télévision du président Zelinsky houspillé successivement par le Président Trump et son Vance- président a fait le tour du monde.

Trump - Zelensky dans le bureau ovale ou le triomphe du catch à trois.


La scène, filmée en direct pour la télévision, du Président Zelinsky houspillé successivement par le Président Trump et son Vance -président a fait le tour du monde.


Peu importe le ton des uns comme des autres, ce fut une bagarre à la marseillaise façon Marius, dont on sait, quand on connait Pagnol que derrière la farce il y a le drame. La correction en public administrée à l'Ukraine enseigne au spectateur que la pièce est désormais jouée et les lampions éteints : acta est fabula et que nul n'en ignore, sauf Micron peut-être et von Den Leyen, la Soeur pas Sourire du cirque nique-nique.


Cette scène grotesque et terrible enterre définitivement la préparation d'une guerre à laquelle aurait participé l’Amérique, pour asseoir le wokisme, cette blague, sur le pupitre de la sagesse auto-proclamée depuis la création de la société des nations (ex SDN), des dirigeants du "monde éclairé".

Ah! ce pitre de Président Wilson ! Que de niaiseries depuis le traité de Versailles ! Et même avant, car l’Onunisme, cette presque assonance, n'est guère plus qu'une erreur qui a prospéré sur l'idée Bismarckienne qu'il faut une guerre pour unifier un camp, et c'est l'Europe mal unie qui devait s'y coller ! Et voilà, tout est par terre, la combine, est révélée. Trump a pensé : « Je ne marche plus dans ce montage ourdi par Biden ». C’est exactement ce qui c'est passé, un bide. L’analyse ridicule et compassée est éventée, et les conjurés sont démasqués. Fouin du rêve à la Bismarck, finie la guerre unificatrice sur fonds d’Ukraine, c’est la faillite du catch à pointe. « Aux ch…l'arbitre ! » crie la foule, et pendant ce temps l'Europe se ruinée par sa bêtise inaiclairée et le limes éclate. Pendant ce temps Micron s’est enfoncé dans un déni qui illustre l'inanité de suivisme de sa ligne :

Ô dingos Ô Chateaux, aurait titré Prévert.


Privé de sa guerre en Europe, Caligula la fera t-il en France contre les français nostalgiques de la grandeur que lui avaient conférés Napoleon, de Gaulle et les héros que sur tous les continents la France a proposés à l'admiration de l'esprit public. La prière sur l’Acropole, ce beau texte d'Ernest Renan illustre fort à propos la beauté d'une promesse faite hier par l'Europe au monde inorganisé : le triomphe de la raison par l'exemple de la beauté.


Que les cancres s'éloignent et que revienne la grandeur du dire qui énonce et qui trace:
Tu demandes pourquoi j’ai tant de rage au cœur
Et sur un col flexible une tête indomptée;
C’est que je suis issu de la race d’Antée
Je retourne les dards contre le dieu vainqueur

.Oui, je suis de ceux-là qu’inspire le Vengeur,
Il m’a marqué le front de sa lèvre irritée
Sous la pâleur d’Abel, hélas! ensanglantée,
J’ai parfois de Caïn l’implacable rougeur!

Jéhovah! le dernier, vaincu par ton génie
Qui du fond des enfers, criait: «Ô tyrannie!»
C’est mon aïeul Bélus ou mon père Dagon…

Ils m’ont plongé trois fois dans les eaux du Cocyte,
Et protégeant tout seul ma mère Amalécyte,
Je ressème à ses pieds les dents du vieux dragon.
(Gérard de Nerval- Antéros)


De la rage , on peut en avoir et même on le doit. Comment ! Avoir rêvé une guerre et l’avoir préparée au préjudice de la France et des peuples européens au motif de la guerre en Ukraine, ultime faux-nez d’une proposition cent fois refusée par les français de la Communauté Européenne de Défense (CED) en 1954 jusqu’au référendum sur l’Europe dont le non fut travesti en oui par le honteux traité de Lisbonne. Il y a vraiment des gifles qui se perdent.

Ouste! bientôt j’espère.



Jean-François Marchi
illustration :Photo : J.F Marchi
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