• Le doyen de la presse Européenne

Quand Narcisse s'en va en guerre

Avec l'ignorance et l'approximation qui le caractérisent, le pouvoir, ce gâloup, est en train de nous faire le coup de la patrie en danger.

Quand Nacisse s’en va en guerre



Avec l'ignorance et l'approximation qui le caractérisent, le pouvoir, ce
gâloup, est en train de nous faire le coup de la patrie en danger. Tiens,
la patrie ? On avait fini par croire qu'il ignorait même l'existence du
mot, sinon même du concept.

Ah ! bah ! Il en est ainsi des langues étrangères dont les reflets ne nous parviennent qu'au travers de sonorités étranges, comme le turc « bazar » à la bizarrerie enchanteresse. La patrie ! Et pour quoi faire ? (silence glacial
S'extirpant du rendez-vous d'arsouilles que mène la soeur Sourire-dubon-conseil Von der Leyen, le sachem gaulois a pronostiqué l'urgence devant la béance qu'occasionne l'éventuel retrait américain du théâtre guerrier européen, quand la Russie s'affirme décidée à demeurer ce qu'elle fut, l'empire des tsars aux portes de ce qui fut le Saint Empire.
Mais voilà, tout a disparu de l'ordre ancien. Il n’y a plus d’Autriche-Hongrie, plus de Reich Allemand, plus de France non plus. Où sont passés les Espagnes, le Portugal, la Grande -Bretagne et la belle Italie,où sont les puissances du Congrès de Vienne, du traité de Versailles, et même de 1945 ? Rien! Air! (du vent)

Celui qui parle devrait donc se taire parce que le désarmement général est de son fait, de tous les autres nains en réalité à parts égales, et pas du citoyen, convié seulement pour applaudir à toutes les fêtes du renoncement national.

Et de quoi parle t-on vraiment?


De la poursuite du rêve éveillé baptisé Union Européenne, à la suite d'un brumeux songe Hugolien d'une Europe unie faisant pièce à la réalité guerrière de la construction des nations européennes, au sortir de l'Ancien Régime européen chu des guerres de la révolution et de l'Empire.
Comme d'habitude Hugo avait tout faux car il est de ces hommes que son génie étouffe au lieu de l’augmenter. Paul Valery l'a d'ailleurs magistralement résumé dans un aphorisme lapidaire: Hugo n'est pas un Prince, c'est un milliardaire.
Mais tant de vers immenses qu'on ne peut que l’absoudre !Pour le reste, bévue ne fait pas porte-vue , et d'erreurs en erreurs les politiques bêleurs et bécheurs de l'après gaullisme ont poursuivi avec la determination du zélé zélote la construction de ce monstre obèse et impuissant qu'on nomme L'U.E.

Et nous sommes nus !


Au lieu de faire machine arrière toute, l'ignorance a repris son combat méphitique hallucinogène: allons vers plus d'Europe et faisons la guerre aux mécréants qui se refusent à l'abandon thérapeutique de leurs croyances. C’est ça qui ouvre la porte à l'islam intégral par haine de la pensée raisonnante, donc latine.
Le rêve européen est un enfer qui ruinera ce qui reste de l'indépendance populaire résiduelle, son épargne. Les guerres ont ceci d’idiot,et plus encore de méchant qu'il faut les financer: L'épargne française est gigantesque. Planquer vite vos sous, on va vous les voler pour une guerre imbécile, inutile et simplement narcissique à la discrétion d'un Caligula qui se rêve un mélange de Charlemagne et de Napoleon.Air a dit Falstaff dans la tirade sur l’honneur.

Du Vent!


La trame de l'imposture se remarque aisément au fait que Vladimir Zelenski arbore un déguisement belligène pour ses interventions, alors que son statut de chef politique l'eût naturellement disposé au costume cravate. Trump ne s'y est pas trompé, qui a reconnu l’histrion, comme un augure dit-on en reconnaissait un autre à Rome sans pouvoir dissimuler son rire.
Déguisé, le guerrier n'en est que pire fourrier de la vie de la genttrotte-menu qui lui abandonne son sort. Tant pis pour ceux qui rêvent un pied dans l’Acheron, il faut dire non, de toutes les façons envisageables, à ce qui s'entreprend sous nos yeux. Pas d’argent, pas de garde-suisses pour qui se souvient de Molière !
Que voila de bonnes raisons de censurer et dissoudre et vite.
Que le bismarckion qui veut fédérer l'Europe veuille bien se souvenir,en admettant qu'il l'ait jamais su, que si les peuples germaniques ont suivi le dessein belliqueux de Guillaume 1er, de Sadowa contre l'Autriche à Sedan contre la France, c'est qu'ils le voulaient bien, ardemment chauffés jusqu'au blanc par les discours de Fichte à la nation al-lemande . Là ce n'est pas le cas ! Personne ne veut la guerre!Et surtout pas pour une entité enquiquinante qui nous empêche de manger ortolans, merles et truites à la mode de chez nous !
Alors bon vent, pas un sou et place à d'autres.

Un dernier mot.


On entend tel comparer Trump à Hitler, tel autre dont le métier est de ragotter sur le support d'un organe de dénonciation publique, évoquer la collaboration voire l’hitlérisme, pour qualifier la politique de bon sens qui s'empare de l’Amérique, en ce quelle fait de l’anti-wokisme le préalable au retour de la raison. C'est évidemment de la polémique puérile qui s'apparente davantage à l'invective qu'à la pensée. C'est plus encore : c'est de l’outrecuidance. Celui qui s'outrecuide n'est au fond qu'un pauvre gosse, avait écrit Léon Daudet.
Les injures ainsi proférées qui se bornent à comparer à ce qu'il y a eu de pire au XX ème siècle les propos et actes de qui déplait aux tenants du « politiquement correct », ne méritent que du mépris, tout autre commentaire sur leurs nauséabondes saillies ne pouvant être hélas que la caresse ouatée du papier chiffon qui enveloppe la chose.
Mangre! Aurait conclu le père Ubu.

J'ai évoqué cette proctocochonnerie de mediapart en passant. Elle ressemble bien à l'esprit du jour dont il est tellement urgent de se défaire.
Je voudrais dédier pour conclure un salut amical et respectueux à
Monsieur Alain Bauer, dont les analyses irremplaçables m'ont aidé à comprendre un réel difficile, car embrouillé de nos jours par l'ignorance et les sottes passions d'appartenance, dont la justice hélas s'embourbe aussi, Il faut méditez la parole du Roi Lear: « Sagesse et beauté paraissent viles aux esprits vils, l'ordure ne peut goûter que
l’ordure ».

Jean-François Marchi
Photo : J.F.M
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