Football : Quand un corse s'implique dans le projet footballistique d'un club portugais !

Quand un Corse s’implique dans le projet footballistique d’un club portugais !
L’ancien président du SC Bastia Julien Lolli vient d’être nommé manager général du FC Vila Real de Santo António, au Portugal.


Parcours atypique que celui de Julien Lolli. Ancien pilote de chasse dans l’armée, détenteur d’un bac Gestion et d’un DUT d’assistant ingénieur en bâtiment, il a été durant plus de 20 ans DRH de la SNC Vendasi, gérant plus de 500 employés, puis PDG d'une franchise de location automobile (UCAR) et président d'une société de Consulting.

Le sémillant quinquagénaire (57 ans aujourd’hui) est aussi très connu dans le monde du football: Vice-président puis président du SC Bastia avec lequel il a connu trois montées consécutives de 2009 à 2011 avec comme entraîneur à l’époque Frédéric Hantz, président délégué du FC Mulhouse, club de National 3, de 2017 à 2018. En 2015, il avait postulé à la reprise de la présidence du club de football du FC Saint-Lô (CFA2). Mais au tout dernier moment on lui avait préféré un journaliste local.
Julien Lolli a aussi été arbitre de football 12 ans à la Ligue Corse de Football et en parallèle 6 ans à la FFF où il a arbitré jusqu’au niveau L2. Julien Lolli s’est aussi essayé en politique, 3^ème sur la liste de Sylvain Fanti lors de l’élection municipale à Bastia en mars 2014.
Aujourd’hui le voici «General Manager» du FC Real de Santo António au Portugal.

Un club ambitieux

Fondé le 15 avril 1916, le FC Real se veut le principal ambassadeur sportif de la ville de Vila Real de Santo António en Algarve, dans le sud du Portugal.
Le club du président Miguel Vairinhos évolue actuellement en championnat de district de la première division de l'Algarve, l’équivalent de notre National 2 en France. «Un joueur que j’avais connu à Mulhouse et qui évolue aujourd’hui au club portugais, a donné mes coordonnées au président portugais» explique Julien Lolli . «Après avoir pris connaissance de mon CV, il m’a contacté.
Le courant est vite passé entre nous. J’ai les pleins pouvoirs pour restructurer le club dans toutes les lignes en travaillant de concert avec donc le président Miguel Vairinhos et Henri Marques, le directeur sportif du club. J’ai des investisseurs personnels qui sont aussi intéressés par le projet ambitieux du club.

L’objectif du club est de monter à l’échelon supérieur, ce qui correspond au championnat de N1 en France.
En raison de la crise sanitaire, je vais surtout procéder en télétravail. Je ferai ensuite des séjours de plusieurs jours par mois sur place. Le dialogue avec les autres dirigeants est facilité par l’usage de l’anglais que je pratique couramment mais je vais aussi me mettre à l’étude de la langue portugaise».
Comme quoi le football corse s’exporte très bien, que ce soit au niveau des joueurs, des entraîneurs et des dirigeants.

Ph.J.