Création et innovation " Le Fruit " fabricant de culture
La démarche de Pierre Gambini et de son équipe
Création et innovation
Pierre Gambini et les arts numériques
La révolution numérique effraie encore beaucoup ou au moins intimide et rend mal à l’aise, alors qu’elle pourrait être un apport majeur à la culture. C’est ainsi que la voit Pierre Gambini, compositeur-auteur-chanteur-producteur, qui décline sous l’intitulé, « Le Fruit », toute une série de propositions en ce sens.
Les confinements successifs avec restriction de mouvement, de libertés collectives et individuelles ont démontré combien le numérique pouvait relever des soins palliatifs dans une société malade en tête-à-tête avec ses écrans.
Mais il n’est pas raisonnable de le limiter à cet aspect. Le net, le web, le numérique peuvent être des outils de création et d’innovation à condition bien sûr d’en acquérir la maîtrise et d’être intégré d’emblée à l’acte de créer.
« Le Fruit », Pierre Gambini le définit ainsi : « Une fabrique culturelle transdisciplinaire proposant des résidences et un accompagnement dans la réalisation de projets ainsi qu’une offre de diffusion par les nouveaux modes de consommation de la culture ».
Par le recours aux arts numériques « Le Fruit » se veut donc fabricant de culture. Ce n’est pas là son seul intérêt car il a également le mérite d’être plutôt inédit : peu d’artistes en Corse ont pris une telle option.
Généralement, en effet, s’ils ont été utiles pour faire passer la pilule de « l’assignation à résidence sanitaire », les réseaux sociaux sont qualifiés de destructeurs de lien social à cause de leur exercice essentiellement solitaire. Une vision, qui à l’analyse, est caricaturale, puisqu’il en va d’eux comme de n’importe quel instrument : tout dépend de l’usage qu’on en fait, à l’instar de ces antiques versions latines où il suffisait d’inverser les termes de la proposition pour toucher juste…
Il est particulièrement intéressant qu’avec « Le Fruit » Pierre Gambini place l’accent sur la transdisciplinarité et s’écarte ouvertement des clivages et autres frontières soi-disant infranchissables instaurées entre les disciplines artistiques.
N’est-il pas plus bénéfique de mettre en commun les diverse formes d’art, de croiser expériences et affinités au profit de ce qui fait société et l’être ensemble où le un et le collectif s’enrichissent mutuellement dans le respect de l’individu et de la communauté !
Ainsi autant qu’une fabrique de culture, « Le Fruit » a vocation sociale avec à la clé des retombées économiques plus importantes de d’autres activités trompeusement clinquantes.
L’ADN de la démarche de Pierre Gambini et de son équipe (sept femmes, deux hommes !) c’est la culture pour tous en rejetant tout élitisme.
C’est la sensibilisation du citoyen à une révolution numérique dans ses dimensions utilitaires certes, mais encore et surtout culturelles, artistiques… sociales. C’est l’alliance de la tradition et de la nouveauté qui se conjuguent pour le meilleur. C’est l’interactivité au contraire de la passivité.
Michèle Acquaviva-Pache
« Sans la culture on risque d’être coupé de notre humanité. »
Pierre Gambini et les arts numériques
La révolution numérique effraie encore beaucoup ou au moins intimide et rend mal à l’aise, alors qu’elle pourrait être un apport majeur à la culture. C’est ainsi que la voit Pierre Gambini, compositeur-auteur-chanteur-producteur, qui décline sous l’intitulé, « Le Fruit », toute une série de propositions en ce sens.
Les confinements successifs avec restriction de mouvement, de libertés collectives et individuelles ont démontré combien le numérique pouvait relever des soins palliatifs dans une société malade en tête-à-tête avec ses écrans.
Mais il n’est pas raisonnable de le limiter à cet aspect. Le net, le web, le numérique peuvent être des outils de création et d’innovation à condition bien sûr d’en acquérir la maîtrise et d’être intégré d’emblée à l’acte de créer.
« Le Fruit », Pierre Gambini le définit ainsi : « Une fabrique culturelle transdisciplinaire proposant des résidences et un accompagnement dans la réalisation de projets ainsi qu’une offre de diffusion par les nouveaux modes de consommation de la culture ».
Par le recours aux arts numériques « Le Fruit » se veut donc fabricant de culture. Ce n’est pas là son seul intérêt car il a également le mérite d’être plutôt inédit : peu d’artistes en Corse ont pris une telle option.
Généralement, en effet, s’ils ont été utiles pour faire passer la pilule de « l’assignation à résidence sanitaire », les réseaux sociaux sont qualifiés de destructeurs de lien social à cause de leur exercice essentiellement solitaire. Une vision, qui à l’analyse, est caricaturale, puisqu’il en va d’eux comme de n’importe quel instrument : tout dépend de l’usage qu’on en fait, à l’instar de ces antiques versions latines où il suffisait d’inverser les termes de la proposition pour toucher juste…
Il est particulièrement intéressant qu’avec « Le Fruit » Pierre Gambini place l’accent sur la transdisciplinarité et s’écarte ouvertement des clivages et autres frontières soi-disant infranchissables instaurées entre les disciplines artistiques.
N’est-il pas plus bénéfique de mettre en commun les diverse formes d’art, de croiser expériences et affinités au profit de ce qui fait société et l’être ensemble où le un et le collectif s’enrichissent mutuellement dans le respect de l’individu et de la communauté !
Ainsi autant qu’une fabrique de culture, « Le Fruit » a vocation sociale avec à la clé des retombées économiques plus importantes de d’autres activités trompeusement clinquantes.
L’ADN de la démarche de Pierre Gambini et de son équipe (sept femmes, deux hommes !) c’est la culture pour tous en rejetant tout élitisme.
C’est la sensibilisation du citoyen à une révolution numérique dans ses dimensions utilitaires certes, mais encore et surtout culturelles, artistiques… sociales. C’est l’alliance de la tradition et de la nouveauté qui se conjuguent pour le meilleur. C’est l’interactivité au contraire de la passivité.
Michèle Acquaviva-Pache
« Sans la culture on risque d’être coupé de notre humanité. »