Des polars qui n'en sont pas
Jean-Philippe Serpi et ses romans
DES POLARS QUI N’EN SONT PAS
En ces périodes de confinement et restrictions, rien ne vaut un bon livre d’aventures, calé dans un fauteuil ou canapé pour s’évader. Nous avons rencontré un auteur corse Jean-Philippe Serpi qui nous a parlé de ses romans où le policier et l’humour sont mêlés. Une entrevue pleine de fraîcheur et de souvenirs racontant les aventures d’un apprenti-espion britannique.
Ces histoires, J. Philippe les a inventées ado avec son frère Sylvain. Alors que leurs copains jouaient aux cow-boys et aux indiens, faisaient du foot, ou du patin à roulettes, eux étant fans de séries télévisées « Chapeau melon et bottes de cuir », « Amicalement vôtre » et surtout « Cosmos 99 » extrapolaient après chaque feuilleton, des fictions d’espionnages.
C’est donc un rêve d’enfant que concrétise aujourd’hui J. Philippe avec ces polars qui n’en sont pas.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?
En 1975 j’avais 15 ans et une « gnac » d’enfer. Je voulais mettre noir sur blanc des histoires basées autour de la série « Cosmos 99 » que nous regardions avec mon frère, c’est l’époque où le personnage de Bill a germé dans nos têtes. C’était des rêves, J’ai donc mis les deux premiers manuscrits « de côté » durant 17 ans.
Qu’avez-vous fait ensuite ?
Ayant une formation comptable-gestion j’ai fait le baroudeur de la compta en Corse pendant près de 20 ans, jusqu’à mon arrivée chez Codim qui sera mon employeur définitif car j’approche des 60 printemps. Dans les années 80 j’ai construit le premier scénario de l’espion britannique Bill « Profession : Apprenti-Espion ». Ce scénario a été repris pour raisons d’écritures et afin qu’il y ait plus de gags. Au départ Bill était cosmonaute dans la série créée par Sylvain « Les quatre cosmonautes de l’aigle noir », nous imaginions Sylvain en Paul le pilote et Jean-Philippe, Bill le souffre-douleur.
Pourquoi Bill souffre-douleur ?
Le Bill que nous avions créé était de nature chétive, fluet avec un timbre vocal équivoque. En revanche il est très intelligent, espiègle et l’héritier d’une fortune convenable. Seulement il est quelque peu malmené par son entourage à cause de ses handicaps. .
Il ne s’agit donc pas de polars ?
Le polar c’est noir. Moi j’écris sur le ton de la légèreté, même s’il y a des rebondissements, c’est un mélange subtil de gravité, de drôlerie et d’émotions on ne finit pas la lecture avec la peur au ventre. Je remercie ici Anne-Marie Courcelles qui m’a beaucoup encouragé et aidé.
Comment vos romans ont-ils été publiés ?
Grâce à des amis qui m’ont dirigé vers les Editions Sydney Laurent où j’ai été publié à compte d’éditeur. L’éditeur a fait imprimer rapidement le 1er tome « Profession : Apprenti-Espion ». Edition mai 2018, sortie octobre 2018. Peu après, le second tome « Le projet DX » est accepté sans attendre par l’éditeur. Edition septembre 2019, sortie mai 2020 en plein confinement. La vente s’effectue sur les grandes plateformes de librairie.
Combien de livres avez-vous écrits à ce jour ?
Trois complets et je vous donne l’info en exclusivité, le troisième est en cours de rédaction sera prêt en mai 2021 et se nommera « L’agent 022 ». Après deux tentatives et deux Tomes pour devenir agent secret, Bill est confronté à l’élite des agents britanniques et réussit magistralement le test.
J’ai également cinq autres synopsis sous le coude à exploiter et développer. Il faut compter un an pour écrire un bon livre. Deux séances de dédicaces sont prévues en 2021 FNAC de l’Atrium à Ajaccio et galerie du Géant Casino à Furiani.
Interview réalisée par D. Campinchi
Contact : 0672809346
@Facebook : lapagedejpserpi
En ces périodes de confinement et restrictions, rien ne vaut un bon livre d’aventures, calé dans un fauteuil ou canapé pour s’évader. Nous avons rencontré un auteur corse Jean-Philippe Serpi qui nous a parlé de ses romans où le policier et l’humour sont mêlés. Une entrevue pleine de fraîcheur et de souvenirs racontant les aventures d’un apprenti-espion britannique.
Ces histoires, J. Philippe les a inventées ado avec son frère Sylvain. Alors que leurs copains jouaient aux cow-boys et aux indiens, faisaient du foot, ou du patin à roulettes, eux étant fans de séries télévisées « Chapeau melon et bottes de cuir », « Amicalement vôtre » et surtout « Cosmos 99 » extrapolaient après chaque feuilleton, des fictions d’espionnages.
C’est donc un rêve d’enfant que concrétise aujourd’hui J. Philippe avec ces polars qui n’en sont pas.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?
En 1975 j’avais 15 ans et une « gnac » d’enfer. Je voulais mettre noir sur blanc des histoires basées autour de la série « Cosmos 99 » que nous regardions avec mon frère, c’est l’époque où le personnage de Bill a germé dans nos têtes. C’était des rêves, J’ai donc mis les deux premiers manuscrits « de côté » durant 17 ans.
Qu’avez-vous fait ensuite ?
Ayant une formation comptable-gestion j’ai fait le baroudeur de la compta en Corse pendant près de 20 ans, jusqu’à mon arrivée chez Codim qui sera mon employeur définitif car j’approche des 60 printemps. Dans les années 80 j’ai construit le premier scénario de l’espion britannique Bill « Profession : Apprenti-Espion ». Ce scénario a été repris pour raisons d’écritures et afin qu’il y ait plus de gags. Au départ Bill était cosmonaute dans la série créée par Sylvain « Les quatre cosmonautes de l’aigle noir », nous imaginions Sylvain en Paul le pilote et Jean-Philippe, Bill le souffre-douleur.
Pourquoi Bill souffre-douleur ?
Le Bill que nous avions créé était de nature chétive, fluet avec un timbre vocal équivoque. En revanche il est très intelligent, espiègle et l’héritier d’une fortune convenable. Seulement il est quelque peu malmené par son entourage à cause de ses handicaps. .
Il ne s’agit donc pas de polars ?
Le polar c’est noir. Moi j’écris sur le ton de la légèreté, même s’il y a des rebondissements, c’est un mélange subtil de gravité, de drôlerie et d’émotions on ne finit pas la lecture avec la peur au ventre. Je remercie ici Anne-Marie Courcelles qui m’a beaucoup encouragé et aidé.
Comment vos romans ont-ils été publiés ?
Grâce à des amis qui m’ont dirigé vers les Editions Sydney Laurent où j’ai été publié à compte d’éditeur. L’éditeur a fait imprimer rapidement le 1er tome « Profession : Apprenti-Espion ». Edition mai 2018, sortie octobre 2018. Peu après, le second tome « Le projet DX » est accepté sans attendre par l’éditeur. Edition septembre 2019, sortie mai 2020 en plein confinement. La vente s’effectue sur les grandes plateformes de librairie.
Combien de livres avez-vous écrits à ce jour ?
Trois complets et je vous donne l’info en exclusivité, le troisième est en cours de rédaction sera prêt en mai 2021 et se nommera « L’agent 022 ». Après deux tentatives et deux Tomes pour devenir agent secret, Bill est confronté à l’élite des agents britanniques et réussit magistralement le test.
J’ai également cinq autres synopsis sous le coude à exploiter et développer. Il faut compter un an pour écrire un bon livre. Deux séances de dédicaces sont prévues en 2021 FNAC de l’Atrium à Ajaccio et galerie du Géant Casino à Furiani.
Interview réalisée par D. Campinchi
Contact : 0672809346
@Facebook : lapagedejpserpi
