Un nouveau président à la tête de la ligue corse d'échecs
Akkhavanh Vilaisarn porté à la présidence ...
Un nouveau président à la tête de la ligue corse : Akkhavanh Vilaisarn
Lors de l’Assemblée Générale élective de la Ligue Corse des Echecs, Akkhavanh Vilaisarn, jusque là responsable de la formation à la Ligue Corse d’échecs, a été porté à la présidence.
Après 23 ans passés à la tête de la ligue, Léo Battesti, avait souhaité passer le relais. Sans surprise, c’est un de ses bras droits qui à l’unanimité des 8 clubs corses a été élu : Akkhavanh Vilaisarn.
Parcours atypique pour ce quarantenaire (47 ans) qui est arrivé en Corse en 2002. « Je suis arrivé ici un peu par hasard. Je venais de terminer mon cursus mathématiques à l’université de Toulouse et j’ai eu envie de découvrir d’autres horizons». C’est le hasard, une pièce lancée sur la carte de France, qui a fait faire ses valises à «Akka» pour l’Île de Beauté. « A l’époque j’étais déjà un passionné d’échecs, formateur et entraîneur dans un club toulousain, et justement la ligue corse était en quête d’un professeur d’échecs ». C’est premier pas sur l’Île, le jeune toulousain les fait en Balagne au club d’échecs local. « J’avais pour mission de développer la discipline en Balagne. Un peu plus tard Léo Battesti m’a demandé de rejoindre la ligue pour structurer l’enseignement des échecs dans les écoles».
Une politique dans la continuité
Pas de bouleversement de palais, le nouveau président va poursuivre la politique positive et dynamique de son prédécesseur. «Il nous faut garder cette dynamique et je vais donc continuer la philosophie initiée par Léo Battesti, continuer le travail socio-éducatif auprès de nos jeunes, continuer à développer les échecs dans l’île, utiliser les échecs comme instrument par exemple dans le domaine de la langue corse ».
Une politique qui a porté ses fruits puisqu’aujourd’hui la ligue Corse recense environ 6500 licenciés de tous âges et surtout des jeunes. L’énorme travail de formation a permis à 50 000 jeunes d’apprendre à jouer aux échecs et la Corse est aujourd’hui dans le monde un exemple dans le domaine de la formation.
Le 1ertravail d’Akka sera de bien gérer la crise sanitaire et de l’impact de celle-ci sur la discipline. «Cette crise a mis un frein dans le sens où les clubs sont fermés et donc on a moins de licenciés. Elle a eu toutefois un coté bénéfique car les échecs s’adaptent très bien à Internet. On continue donc les entraînements par Internet et l’activité reste dynamique ».
Si Léo Battesti passe la main, il restera à la ligue en temps que joueur. «Il nous prodiguera aussi des conseils et donnera un coup de main en cas de besoin» souligne A. Vilaisarn. «Je dispose aujourd’hui d’un bureau rajeuni avec 14 membres, des jeunes de 25/26 ans qui ont appris à jouer à la ligue, avec moi ». Le secrétariat général a été confié à Serge Guillemart, formé au club d’Ajaccio, la trésorerie à Jean-François Lucciani. 12 autres membres compléteront le bureau.
AkkaVilaisarn est l’exemple type de la bonne intégration en Corse, parlant et écrivant couramment le corse. « Travaillant et vivant en Corse cela me paraissait tout à fait normal de parler la langue. Pour moi connaître une langue supplémentaire ne peut être qu’une richesse.
Et c’est avec plaisir et fierté qu’à travers les échecs je peux transmettre aux enfants la langue corse ».
Ph.J.
Lors de l’Assemblée Générale élective de la Ligue Corse des Echecs, Akkhavanh Vilaisarn, jusque là responsable de la formation à la Ligue Corse d’échecs, a été porté à la présidence.
Après 23 ans passés à la tête de la ligue, Léo Battesti, avait souhaité passer le relais. Sans surprise, c’est un de ses bras droits qui à l’unanimité des 8 clubs corses a été élu : Akkhavanh Vilaisarn.
Parcours atypique pour ce quarantenaire (47 ans) qui est arrivé en Corse en 2002. « Je suis arrivé ici un peu par hasard. Je venais de terminer mon cursus mathématiques à l’université de Toulouse et j’ai eu envie de découvrir d’autres horizons». C’est le hasard, une pièce lancée sur la carte de France, qui a fait faire ses valises à «Akka» pour l’Île de Beauté. « A l’époque j’étais déjà un passionné d’échecs, formateur et entraîneur dans un club toulousain, et justement la ligue corse était en quête d’un professeur d’échecs ». C’est premier pas sur l’Île, le jeune toulousain les fait en Balagne au club d’échecs local. « J’avais pour mission de développer la discipline en Balagne. Un peu plus tard Léo Battesti m’a demandé de rejoindre la ligue pour structurer l’enseignement des échecs dans les écoles».
Une politique dans la continuité
Pas de bouleversement de palais, le nouveau président va poursuivre la politique positive et dynamique de son prédécesseur. «Il nous faut garder cette dynamique et je vais donc continuer la philosophie initiée par Léo Battesti, continuer le travail socio-éducatif auprès de nos jeunes, continuer à développer les échecs dans l’île, utiliser les échecs comme instrument par exemple dans le domaine de la langue corse ».
Une politique qui a porté ses fruits puisqu’aujourd’hui la ligue Corse recense environ 6500 licenciés de tous âges et surtout des jeunes. L’énorme travail de formation a permis à 50 000 jeunes d’apprendre à jouer aux échecs et la Corse est aujourd’hui dans le monde un exemple dans le domaine de la formation.
Le 1ertravail d’Akka sera de bien gérer la crise sanitaire et de l’impact de celle-ci sur la discipline. «Cette crise a mis un frein dans le sens où les clubs sont fermés et donc on a moins de licenciés. Elle a eu toutefois un coté bénéfique car les échecs s’adaptent très bien à Internet. On continue donc les entraînements par Internet et l’activité reste dynamique ».
Si Léo Battesti passe la main, il restera à la ligue en temps que joueur. «Il nous prodiguera aussi des conseils et donnera un coup de main en cas de besoin» souligne A. Vilaisarn. «Je dispose aujourd’hui d’un bureau rajeuni avec 14 membres, des jeunes de 25/26 ans qui ont appris à jouer à la ligue, avec moi ». Le secrétariat général a été confié à Serge Guillemart, formé au club d’Ajaccio, la trésorerie à Jean-François Lucciani. 12 autres membres compléteront le bureau.
AkkaVilaisarn est l’exemple type de la bonne intégration en Corse, parlant et écrivant couramment le corse. « Travaillant et vivant en Corse cela me paraissait tout à fait normal de parler la langue. Pour moi connaître une langue supplémentaire ne peut être qu’une richesse.
Et c’est avec plaisir et fierté qu’à travers les échecs je peux transmettre aux enfants la langue corse ».
Ph.J.