Tests obligatoires / gestes barrières pendant les fêtes
Les premiers tests obligatoires à la sortie des avions et bateaux
« Il faut plus que jamais respecter les gestes barrières pendant les fêtes. »
Les premiers tests obligatoires à la sortie des avions et bateaux se sont déroulés la semaine dernière. Un important contrôle est effectué par les forces de l’ordre jusqu’au 8 janvier.
Ils sont arrivés des Bouches-du-Rhônes ou encore de la Capitale.
Le week-end dernier, dans les aéroports de Corse, toutes les personnes âgées de 11 ans ou plus ont été soumises à des contrôles effectués par les forces de l'ordre. En effet, pendant les fêtes, les voyageurs qui viennent du Continent vers la Corse doivent présenter à la sortie du bateau ou de l'avion, un test covid négatif réalisé moins de 72 heures avant leur départ, et ce, jusqu'au 9 janvier.
Si la plupart des passagers ont respecté cette demande, quelques-uns ont été soumis à un test antigénique sur place, mais ont également reçu une contravention de 135 euros.
A la fin de la première journée, soit le 19 décembre, 8 passagers au total ont été verbalisé sur toute la Corse.
La semaine dernière, à l’aéroport d’Ajaccio, le préfet s’est rendu sur place afin de voir si les passagers avaient ou non respecté la demande.
"Le dispositif mis en place remplie parfaitement sa fonction, se félicite le préfet de Corse, Pascal Lelarge. Il y a plusieurs types de contrôles et tout a été parfaitement maîtrisé. Je suis assez content, parce que pour la plupart, les voyageurs disposaient d'une preuve de la réalisation d'un test PCR ou antigénique 72 heures avant leur départ vers l'île."
En effet, si la plupart des passagers ont respecté cette demande, c'est aussi parce que l'envie de passer les fêtes auprès de leur famille, sans prendre de risques est importante. "Je rentre pour deux semaines et je vais profiter de mes grands-parents au village, explique Julie qui arrive tout droit de Nice. Mon grand-père est très âgé et il a une maladie pulmonaire, je suis rassurée d'avoir réalisé un test il y a deux jours." Paul, qui lui se rend à Ajaccio pour le travail est rassuré de ne pas transporter le virus avec lui. "Je n'habite pas ici et je suis content de savoir que je ne vais pas contaminer les gens, assure-t-il. Il faudrait que tout le monde se comporte comme cela afin qu'il n'y ait plus de traces du coronavirus."
Gestes barrières
Quelques passagers n’ont cependant pas respecté la demande. Mais ils sont « heureusement » une minorité. Comme Julie, ce jeune homme qui ne savait pas que les tests étaient devenus obligatoires pendant les fêtes. « Je n’ai pas regardé les informations pendant trois jours et voilà le résultat, soupire-t-il. Je n’ai pas reçu de contravention, mais j’ai été obligé de faire le test à la sortie de l’avion. Ce n’est pas agréable, mais tout va bien, je ne suis pas porteur de la covid ».
Également sur place, à l’aéroport d’Ajaccio, le directeur régional de l’Agence régionale de santé de Corse-du-Sud, Philippe Mortel insiste sur le respect des gestes barrières pendant les fêtes de fin d’années. « Nous comptons 40 000 personnes âgées et 30 000 en infections longues durée, il faut plus que jamais que nous respections les gestes barrières ainsi que le port du masque.
Il faut protéger nos anciens et tout mettre en œuvre pour ne pas déclencher une troisième vague dès le mois de janvier. »
Alexia Leonelli
Les premiers tests obligatoires à la sortie des avions et bateaux se sont déroulés la semaine dernière. Un important contrôle est effectué par les forces de l’ordre jusqu’au 8 janvier.
Ils sont arrivés des Bouches-du-Rhônes ou encore de la Capitale.
Le week-end dernier, dans les aéroports de Corse, toutes les personnes âgées de 11 ans ou plus ont été soumises à des contrôles effectués par les forces de l'ordre. En effet, pendant les fêtes, les voyageurs qui viennent du Continent vers la Corse doivent présenter à la sortie du bateau ou de l'avion, un test covid négatif réalisé moins de 72 heures avant leur départ, et ce, jusqu'au 9 janvier.
Si la plupart des passagers ont respecté cette demande, quelques-uns ont été soumis à un test antigénique sur place, mais ont également reçu une contravention de 135 euros.
A la fin de la première journée, soit le 19 décembre, 8 passagers au total ont été verbalisé sur toute la Corse.
La semaine dernière, à l’aéroport d’Ajaccio, le préfet s’est rendu sur place afin de voir si les passagers avaient ou non respecté la demande.
"Le dispositif mis en place remplie parfaitement sa fonction, se félicite le préfet de Corse, Pascal Lelarge. Il y a plusieurs types de contrôles et tout a été parfaitement maîtrisé. Je suis assez content, parce que pour la plupart, les voyageurs disposaient d'une preuve de la réalisation d'un test PCR ou antigénique 72 heures avant leur départ vers l'île."
En effet, si la plupart des passagers ont respecté cette demande, c'est aussi parce que l'envie de passer les fêtes auprès de leur famille, sans prendre de risques est importante. "Je rentre pour deux semaines et je vais profiter de mes grands-parents au village, explique Julie qui arrive tout droit de Nice. Mon grand-père est très âgé et il a une maladie pulmonaire, je suis rassurée d'avoir réalisé un test il y a deux jours." Paul, qui lui se rend à Ajaccio pour le travail est rassuré de ne pas transporter le virus avec lui. "Je n'habite pas ici et je suis content de savoir que je ne vais pas contaminer les gens, assure-t-il. Il faudrait que tout le monde se comporte comme cela afin qu'il n'y ait plus de traces du coronavirus."
Gestes barrières
Quelques passagers n’ont cependant pas respecté la demande. Mais ils sont « heureusement » une minorité. Comme Julie, ce jeune homme qui ne savait pas que les tests étaient devenus obligatoires pendant les fêtes. « Je n’ai pas regardé les informations pendant trois jours et voilà le résultat, soupire-t-il. Je n’ai pas reçu de contravention, mais j’ai été obligé de faire le test à la sortie de l’avion. Ce n’est pas agréable, mais tout va bien, je ne suis pas porteur de la covid ».
Également sur place, à l’aéroport d’Ajaccio, le directeur régional de l’Agence régionale de santé de Corse-du-Sud, Philippe Mortel insiste sur le respect des gestes barrières pendant les fêtes de fin d’années. « Nous comptons 40 000 personnes âgées et 30 000 en infections longues durée, il faut plus que jamais que nous respections les gestes barrières ainsi que le port du masque.
Il faut protéger nos anciens et tout mettre en œuvre pour ne pas déclencher une troisième vague dès le mois de janvier. »
Alexia Leonelli
