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Pourquoi nous allons vaincre la Covid ... Être optimistes pour l 'année 2021

La pandémie de la Covid a surpris l’humanité et pourtant la science a réussi de véritables exploits qui permettent d’être optimistes pour l’année 2021.
Pourquoi nous allons vaincre la COVID…
La pandémie de la Covid a surpris l’humanité et pourtant la science a réussi de véritables exploits qui permettent d’être optimistes pour l’année 2021.


Les mécanismes responsables de l’agressivité de ce virus ont été identifiés


Dès le début de la pandémie, il a été mis en évidence que si les poumons étaient les principaux organes touchés par l’infection, le virus induisait des désordres cliniques inconnus pour ce type d’infections, notamment des défaillances de plusieurs autres organes vitaux (cœur, rein, cerveau) ce qui augmentait considérablement le risque de mortalité.
Le principal danger résidait dans le duo inflammation-coagulation qui fait que l’immunité devient anarchique et ne parvient plus à distinguer correctement l’ennemi à combattre (le virus) des cellules de l’individu et peut provoquer une formation anormale de caillots. D’où le risque d’infarctus, d’AVC, d’embolie pulmonaire ou de défaillance rénale.
Le seul moyen de combattre cet effet désastreux est l’utilisation des médicaments anti-inflammatoires très communs comme les corticostéroïdes.

Les facteurs de risques sont sociétaux


L’âge est de très loin le principal facteur de risque de COVID-19 sévère : 73 % des décès causés par la COVID-19 sont survenus chez des patients de plus de 80 ans, tandis que ces décès sont extrêmement rares chez les jeunes adultes et les enfants. La diminution constante de l’efficacité du système immunitaire au cours du vieillissement contribue grandement à cette plus grande vulnérabilité des personnes âgées au virus.
Ceci est particulièrement vrai pour les hommes, dont la réponse immunitaire est plus faible que celle des femmes et diminue aussi plus rapidement avec l’âge. Enfin, 97 % des décès causés par la COVID-19 sont survenus chez des patients ayant une comorbidité, c’est-à-dire qu’ils étaient déjà atteints d’une maladie au moment de l’infection.
Enfin le surpoids joue un rôle dans l’augmentation des risques de décès. Chez les adultes ayant moins de 60 ans, un segment de la population qui ne devrait normalement pas être à haut risque de complications, le risque d’être atteint d’une forme sévère de la COVID-19 est deux fois plus élevé chez les obèses que chez les patients de poids normal.

Une avancée majeure dans le domaine des médicaments


La rapidité de la recherche au cours de cette pandémie qui n’a qu’un an est une source d’espoirs. Les études sur les structures de deux coronavirus responsables de plus petites épidémies (SRAS en 2002 et MERS en 2012) avaient en effet montré que les structures en forme de pics à la surface de cette famille de virus sont absolument essentielles pour permettre leur entrée dans les cellules.
La majorité des vaccins ciblent cette protéine du virus, ce qui laisse à penser que les autres vaccins en phase 3 seront tout aussi efficaces. Il y a en ce moment même 61 vaccins différents qui sont en développement et 14 qui ont atteint les études cliniques de phase 3, la dernière étape avant l’approbation. Deux de ces vaccins, fabriqués par Pfizer/BioNTech et Moderna, commencent à être administrés aux personnes considérées comme les plus à risque. Il s’agit d’un exploit scientifique (dopé par des enjeux économiques colossaux) tout à fait extraordinaire si l’on tient compte du fait que le virus n’était même pas connu il y a un an à peine et que la structure de son matériel génétique n’a été déterminée qu’en janvier dernier.
Si le virus ne mute pas de manière radicale, il semble très probable qu’en 2021, suffisamment de personnes auront été vaccinées pour que le virus ait de la difficulté à trouver un hôte vulnérable à infecter.

Renforcer la défense immunitaire

Globalement, on estime que le taux de mortalité associé à la COVID-19 se situe entre 0,5 et 1 %, ce qui indique que le système immunitaire parvient à neutraliser le virus dans la très grande majorité (plus de 99 %) des cas. Des anticorps très performants, capables de neutraliser le virus même en très faibles concentrations, ont été isolés de patients ayant survécu au virus. Ces anticorps ont servi de tremplin pour la fabrication d’anticorps monoclonaux synthétiques qui vont servir à amoindrir les attaques du virus pour les patients qui présentent une forme légère ou modérée de la COVID-19 et dont l’état de santé présente un risque élevé d’évoluer vers une forme grave de la maladie et/ou de mener à une hospitalisation.
Ils sont environ 15 % des personnes infectées. Par ailleurs, des interférons synthétiques utilisés depuis plusieurs années pour traiter d’autres maladies (sclérose en plaques, hépatite C) sont déjà disponibles et pourraient être utilisés pour traiter ces patients très malades.
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