Tendance Green
Un tout petit virus de quelques microns a réussi à mettre l’économie en pause, pour le plus grand bénéfice de la planète.
Pour autant le monde d’après ressemble terriblement au monde d’avant, en presque pire. L’espoir est que les nouveaux usages soient durables pour un développement tout aussi durable.
Virusologie
Le modèle économique a montré ses limites, se laissant mettre entre parenthèses par une poignée de virologues et épidémiologistes et obligeant les gouvernements à des mesures de confinement, de distanciation sociale, de gestes barrières pour contrer la propagation. Assez dérisoire au regard des sommes colossales dépensées tous les ans dans la santé. Pourtant, les virus ne sont pas nouveaux sur la planète. Il y en a tous les jours, et ils mutent, et il n’y a pas de vaccin ou de remèdes pour chacun. Chaque année, 400 millions de personnes sont infectées par la dengue et 800 000 personnes meurent des complications du virus du sida (on estime à 400 le nombre de personnes infectées par le sida en Corse). N’oublions pas que les premières causes de décès restent la faim, le cancer et le tabac…
Résilience
Cela remet en cause notre système de production et de consommation, basé sur l’efficacité et la productivité, au détriment de tout le reste, y compris le soin aux plus démunis et à l’environnement. Cela donne un autre éclairage au rapport du World Economic Forum qui pointait en décembre qu’avec « la densité de la population, des déplacements humains, de la déforestation et du changement climatique, une nouvelle ère de risque épidémique a commencé. Le nombre et la diversité des épidémies ont augmenté sur les 30 dernières années, une tendance qui devrait s’intensifier. » Pendant que des laboratoires du monde entier se sont engagés dans la course au vaccin contre le coronavirus, des entreprises tentent de changer leur modèle. Parmi elles, Enercoop propose une énergie 100 % renouvelable et locale ; la Nef offre des solutions d'épargne et de crédit orientées vers des projets ayant une utilité sociale et/ou écologique. Même des entreprises traditionnelles s'engagent pour avoir un impact positif net sur notre climat — comme Microsoft et Danone. Au niveau individuel, certaines habitudes prises pendant le confinement vont perdurer. Comme de se rediriger vers une alimentation plus saine pour renforcer le système immunologique. Des sondages menés en Italie fin février révélaient que 73 % de la population souhaitait manger local, naturel, de bonne qualité. Autre tendance qui se profile : la baisse de la consommation de viande et une consommation plus responsable. D’où le concept de résilience qui prend son essor, accompagné d’un retour au local.
Planète à genou
La crise sanitaire a aussi révélé combien la planète était à genou. Et combien l’écologie n’était plus une option. L’économie a changé, le pouvoir du local n’est plus à démontrer, il faut juste que cela soit transformé en norme pour les grands industriels et les gouvernements. D’autant qu’avec les catastrophes naturelles, les épidémies, les incendies, personne ne peut plus dire qu’ils ne savaient pas. La pandémie pourra avoir eu un impact positif puisque cela donnera du sens à agir. Et de demander des comptes, que les choses changent et que les responsables assument. En France, des plaintes ont été déposées contre le gouvernement pour « mise en danger de la vie d’autrui », « homicide involontaire ». Parmi les plaignants se trouvent notamment un collectif de médecins et des syndicats. Car tant que les choses ne changeront pas structurellement, tout peut continuer de plus belle. On ne va quand même pas attendre de se voir imposer un confinement par an pour donner du répit à la planète et continuer à consommer comme si de rien n’était. Le monde sans plastique est déjà en marche. Celui contre le gaspillage alimentaire s’active, comme la mobilité responsable. Alors que certains lobbies s’activent pour que le monde post-COVID ressemble à celui d’avant, la Task Force du C40 (réseau international de grandes métropoles engagées) ne veut pas que le monde post-COVID signifie un « retour à la normale, car il s’agissait d’un monde qui se dirigeait vers une augmentation des températures de 3 °C ou plus. ». Au programme : la création d’économies post-COVID soutenables et bas carbone, la réduction des inégalités sociales, et une meilleure relation à l’environnement. Des actions concrètes pour le monde de demain.
Virusologie
Le modèle économique a montré ses limites, se laissant mettre entre parenthèses par une poignée de virologues et épidémiologistes et obligeant les gouvernements à des mesures de confinement, de distanciation sociale, de gestes barrières pour contrer la propagation. Assez dérisoire au regard des sommes colossales dépensées tous les ans dans la santé. Pourtant, les virus ne sont pas nouveaux sur la planète. Il y en a tous les jours, et ils mutent, et il n’y a pas de vaccin ou de remèdes pour chacun. Chaque année, 400 millions de personnes sont infectées par la dengue et 800 000 personnes meurent des complications du virus du sida (on estime à 400 le nombre de personnes infectées par le sida en Corse). N’oublions pas que les premières causes de décès restent la faim, le cancer et le tabac…
Résilience
Cela remet en cause notre système de production et de consommation, basé sur l’efficacité et la productivité, au détriment de tout le reste, y compris le soin aux plus démunis et à l’environnement. Cela donne un autre éclairage au rapport du World Economic Forum qui pointait en décembre qu’avec « la densité de la population, des déplacements humains, de la déforestation et du changement climatique, une nouvelle ère de risque épidémique a commencé. Le nombre et la diversité des épidémies ont augmenté sur les 30 dernières années, une tendance qui devrait s’intensifier. » Pendant que des laboratoires du monde entier se sont engagés dans la course au vaccin contre le coronavirus, des entreprises tentent de changer leur modèle. Parmi elles, Enercoop propose une énergie 100 % renouvelable et locale ; la Nef offre des solutions d'épargne et de crédit orientées vers des projets ayant une utilité sociale et/ou écologique. Même des entreprises traditionnelles s'engagent pour avoir un impact positif net sur notre climat — comme Microsoft et Danone. Au niveau individuel, certaines habitudes prises pendant le confinement vont perdurer. Comme de se rediriger vers une alimentation plus saine pour renforcer le système immunologique. Des sondages menés en Italie fin février révélaient que 73 % de la population souhaitait manger local, naturel, de bonne qualité. Autre tendance qui se profile : la baisse de la consommation de viande et une consommation plus responsable. D’où le concept de résilience qui prend son essor, accompagné d’un retour au local.
Planète à genou
La crise sanitaire a aussi révélé combien la planète était à genou. Et combien l’écologie n’était plus une option. L’économie a changé, le pouvoir du local n’est plus à démontrer, il faut juste que cela soit transformé en norme pour les grands industriels et les gouvernements. D’autant qu’avec les catastrophes naturelles, les épidémies, les incendies, personne ne peut plus dire qu’ils ne savaient pas. La pandémie pourra avoir eu un impact positif puisque cela donnera du sens à agir. Et de demander des comptes, que les choses changent et que les responsables assument. En France, des plaintes ont été déposées contre le gouvernement pour « mise en danger de la vie d’autrui », « homicide involontaire ». Parmi les plaignants se trouvent notamment un collectif de médecins et des syndicats. Car tant que les choses ne changeront pas structurellement, tout peut continuer de plus belle. On ne va quand même pas attendre de se voir imposer un confinement par an pour donner du répit à la planète et continuer à consommer comme si de rien n’était. Le monde sans plastique est déjà en marche. Celui contre le gaspillage alimentaire s’active, comme la mobilité responsable. Alors que certains lobbies s’activent pour que le monde post-COVID ressemble à celui d’avant, la Task Force du C40 (réseau international de grandes métropoles engagées) ne veut pas que le monde post-COVID signifie un « retour à la normale, car il s’agissait d’un monde qui se dirigeait vers une augmentation des températures de 3 °C ou plus. ». Au programme : la création d’économies post-COVID soutenables et bas carbone, la réduction des inégalités sociales, et une meilleure relation à l’environnement. Des actions concrètes pour le monde de demain.