Le code-barre : nouvelle arme du consommateur
Les nouvelles technologies nous veulent du bien.
Le code-barre : nouvelle arme du consommateur
Les nouvelles technologies nous veulent du bien. Grâce à son smartphone et à des applications bien inspirées, il est désormais possible de connaitre tous les secrets de chacun des produits qui nous entourent, de l’alimentation aux cosmétiques en passant par le textile grâce à leurs codes-barres. Une nouvelle manière de contrôler ses achats, pour reprendre le pouvoir ?
De la transparence :
C’est ce que veulent tous les consommateurs. Savoir ce qui se cache derrière les étiquettes est devenu l’un des enjeux les plus importants de ces derniers mois. Alimentation, cosmétiques, prêt-à-porter et même médecine sont les domaines passés au crible par des applications bien renseignées sur la plupart des produits de notre quotidien.
Yuka a explosé tous les compteurs dans la recherche du mieux-manger, une idée toute simple et pourtant révolutionnaire.
Benoit en a eu marre de ne rien comprendre aux ingrédients contenus dans ses aliments préférés. Il parle de sa volonté de pouvoir scanner ses achats à deux de ses amis, François et Julie. Emballés, ils créent la première version de l’application, participent à un concours de start-ups en 2016, le remportent. En 2021, Yuka compte plus de 20 millions d’utilisateurs et passe le cap en ce mois de janvier de lancer son propre système de notation.
Facile, pratique, Yuka permet donc de scanner les codes-barres alimentaires et cosmétiques afin d’en connaitre les secrets et découvrir les bienfaits ou méfaits des composés. En cas de mauvaise note, l’application suggère des produits similaires aux qualités bien plus positives.
Dans l’univers du soin et de la beauté, l’application INCI Beauty fonctionne avec le scan des codes-barres également mais aussi à travers le nom ou la marque. Le plus : la possibilité d’ajouter des commentaires afin de guider la communauté à connaitre les effets d’un soin sur la peau par exemple. Aussi, INCI est relié aux sites de e-commerce, ce qui permet de consulter les prix de vente et comparer les propositions pour trouver la moins chère.
Autre type d’analyse, celle de la plateforme Clear Fashion, dans un tout autre registre, celui du respect des hommes et de l’environnement. L’application permettait déjà de découvrir l’action des maisons avec des recherches par mots-clés, près de 100 marques décryptées par catégories (environnement, anomaux, humains, santé). Ces jours-ci, il sera possible de scanner les codes-barres des vêtements pour en savoir plus. Une initiative qui a déjà séduit près de 15 marques, mais pas encore les géants de la fast fashion. Darjeeling, Passionata, Chantal Thomass, Chantelle ou Sessùn… Toutes ces griffes ont fourni des informations sur leurs collections, plus de 30000 vêtements analysés et des résultats accessibles au plus grand nombre.
Enfin, un dernier nom émerge, celui de Synapse, le Yuka du médicament. Synapse serait une aide aux professionnels, mais aussi accessible aux particuliers afin d’éviter les interactions nocives. Une application bordelaise à l’avenir très prometteur…
J.S.
Les nouvelles technologies nous veulent du bien. Grâce à son smartphone et à des applications bien inspirées, il est désormais possible de connaitre tous les secrets de chacun des produits qui nous entourent, de l’alimentation aux cosmétiques en passant par le textile grâce à leurs codes-barres. Une nouvelle manière de contrôler ses achats, pour reprendre le pouvoir ?
De la transparence :
C’est ce que veulent tous les consommateurs. Savoir ce qui se cache derrière les étiquettes est devenu l’un des enjeux les plus importants de ces derniers mois. Alimentation, cosmétiques, prêt-à-porter et même médecine sont les domaines passés au crible par des applications bien renseignées sur la plupart des produits de notre quotidien.
Yuka a explosé tous les compteurs dans la recherche du mieux-manger, une idée toute simple et pourtant révolutionnaire.
Benoit en a eu marre de ne rien comprendre aux ingrédients contenus dans ses aliments préférés. Il parle de sa volonté de pouvoir scanner ses achats à deux de ses amis, François et Julie. Emballés, ils créent la première version de l’application, participent à un concours de start-ups en 2016, le remportent. En 2021, Yuka compte plus de 20 millions d’utilisateurs et passe le cap en ce mois de janvier de lancer son propre système de notation.
Facile, pratique, Yuka permet donc de scanner les codes-barres alimentaires et cosmétiques afin d’en connaitre les secrets et découvrir les bienfaits ou méfaits des composés. En cas de mauvaise note, l’application suggère des produits similaires aux qualités bien plus positives.
Dans l’univers du soin et de la beauté, l’application INCI Beauty fonctionne avec le scan des codes-barres également mais aussi à travers le nom ou la marque. Le plus : la possibilité d’ajouter des commentaires afin de guider la communauté à connaitre les effets d’un soin sur la peau par exemple. Aussi, INCI est relié aux sites de e-commerce, ce qui permet de consulter les prix de vente et comparer les propositions pour trouver la moins chère.
Autre type d’analyse, celle de la plateforme Clear Fashion, dans un tout autre registre, celui du respect des hommes et de l’environnement. L’application permettait déjà de découvrir l’action des maisons avec des recherches par mots-clés, près de 100 marques décryptées par catégories (environnement, anomaux, humains, santé). Ces jours-ci, il sera possible de scanner les codes-barres des vêtements pour en savoir plus. Une initiative qui a déjà séduit près de 15 marques, mais pas encore les géants de la fast fashion. Darjeeling, Passionata, Chantal Thomass, Chantelle ou Sessùn… Toutes ces griffes ont fourni des informations sur leurs collections, plus de 30000 vêtements analysés et des résultats accessibles au plus grand nombre.
Enfin, un dernier nom émerge, celui de Synapse, le Yuka du médicament. Synapse serait une aide aux professionnels, mais aussi accessible aux particuliers afin d’éviter les interactions nocives. Une application bordelaise à l’avenir très prometteur…
J.S.