Des applis pour le corps et l'esprit
La période incertaine a entrainé une vague de remise en question des habitudes.
Des applis pour le corps et l’esprit
La période incertaine a entrainé une vague de remise en question des habitudes. Anxiété, stress, manque de tonus… Des inventeurs bien inspirés ont pensé des sessions de remise en forme en ligne, pour se bouger, mais aussi pour décompresser. Du yoga pour commencer jusqu’à la méditation guidée : un parcours d’équilibre digitalisé qui ne fait que commencer.
Les circonstances ont endommagé un grand nombre de corps et d’esprits.
Pour regonfler son énergie, évacuer les tensions, se déconnecter de l’actualité, le monde entier s’est (re)mis au sport, des séances en quarantaine.
Google Trend, l’organisme de synthèse des données en ligne de Google, nous apprend qu’au niveau mondial, le nombre de recherches incluant les mots « sport à la maison » a triplé, de janvier à mars 2020.
Du côté de la France, c’est une augmentation de 80% qui a été enregistrée sur les téléchargements des applications de remise en forme.
Ajoutons à cela les coaches et autres clubs qui proposent des cours en direct sur les réseaux sociaux, ou encore les influenceurs fitness sur Youtube, une somme qui place l’année 2020 comme l’année des records du sport à domicile.
Au-delà de la pratique sportive, les plateformes de médiation ont également explosé les compteurs au niveau des usages. Les événements anxiogènes ont animé la planète, l’animent encore, de quoi pousser un grand nombre de personnes vers des cas d’insomnies, de stress, d’angoisse. A chaque problème, ses applications. Plus qu’une tendance, un réel intérêt thérapeutique ? C’est ce que l’entreprise Calm, leader du marché avec ses 50 millions de téléchargement tente de prouver, une étude réalisée en interne avec une enveloppe de 110 millions de dollars levés pour cette occasion en 2020.
La méditation, ce bouton « stop » que l’on s’offre dans sa journée, sa semaine, était hier diabolisée comme pratique chamanique, aujourd’hui plébiscitée comme nouveau remède miracle. Selon le Wall Street Journal, cette industrie pèserait 1,2 milliards de dollars par an, comprenant les budgets des cours en studios, ateliers, livres, cours online mais aussi applications. Car si vous souhaitez adopter une routine de détente via votre smartphone, certes les premières séances seront souvent gratuites. Mais une fois l’eau à la bouche, il faudra sortir sa carte bleue pour adhérer au « club », profiter de toutes les fonctionnalités, plus de 40 € par an pour Calm, ou encore 6,99 € par mois pour Petit Bambou, l’appli méditation Made in France.
Petit Bambou, c’est la start-up lancée à Roubaix par Ludovic Dujardin et Benjamin Blasco en 2014, au début de la vague. Avec 30 000 euros, ils lancent cette application conçue comme une plateforme de podcasts. Aujourd’hui, ils accueillent 3,7 millions d’inscrits et plus de 550 méditations guidées, plus un partenariat avec La Compagnie, transporteur aérien, pour ses lignes Paris-New York.
Une consommation de bien-être nouvelle génération ou nouvelle mode éphémère ?
J.S.
La période incertaine a entrainé une vague de remise en question des habitudes. Anxiété, stress, manque de tonus… Des inventeurs bien inspirés ont pensé des sessions de remise en forme en ligne, pour se bouger, mais aussi pour décompresser. Du yoga pour commencer jusqu’à la méditation guidée : un parcours d’équilibre digitalisé qui ne fait que commencer.
Les circonstances ont endommagé un grand nombre de corps et d’esprits.
Pour regonfler son énergie, évacuer les tensions, se déconnecter de l’actualité, le monde entier s’est (re)mis au sport, des séances en quarantaine.
Google Trend, l’organisme de synthèse des données en ligne de Google, nous apprend qu’au niveau mondial, le nombre de recherches incluant les mots « sport à la maison » a triplé, de janvier à mars 2020.
Du côté de la France, c’est une augmentation de 80% qui a été enregistrée sur les téléchargements des applications de remise en forme.
Ajoutons à cela les coaches et autres clubs qui proposent des cours en direct sur les réseaux sociaux, ou encore les influenceurs fitness sur Youtube, une somme qui place l’année 2020 comme l’année des records du sport à domicile.
Au-delà de la pratique sportive, les plateformes de médiation ont également explosé les compteurs au niveau des usages. Les événements anxiogènes ont animé la planète, l’animent encore, de quoi pousser un grand nombre de personnes vers des cas d’insomnies, de stress, d’angoisse. A chaque problème, ses applications. Plus qu’une tendance, un réel intérêt thérapeutique ? C’est ce que l’entreprise Calm, leader du marché avec ses 50 millions de téléchargement tente de prouver, une étude réalisée en interne avec une enveloppe de 110 millions de dollars levés pour cette occasion en 2020.
La méditation, ce bouton « stop » que l’on s’offre dans sa journée, sa semaine, était hier diabolisée comme pratique chamanique, aujourd’hui plébiscitée comme nouveau remède miracle. Selon le Wall Street Journal, cette industrie pèserait 1,2 milliards de dollars par an, comprenant les budgets des cours en studios, ateliers, livres, cours online mais aussi applications. Car si vous souhaitez adopter une routine de détente via votre smartphone, certes les premières séances seront souvent gratuites. Mais une fois l’eau à la bouche, il faudra sortir sa carte bleue pour adhérer au « club », profiter de toutes les fonctionnalités, plus de 40 € par an pour Calm, ou encore 6,99 € par mois pour Petit Bambou, l’appli méditation Made in France.
Petit Bambou, c’est la start-up lancée à Roubaix par Ludovic Dujardin et Benjamin Blasco en 2014, au début de la vague. Avec 30 000 euros, ils lancent cette application conçue comme une plateforme de podcasts. Aujourd’hui, ils accueillent 3,7 millions d’inscrits et plus de 550 méditations guidées, plus un partenariat avec La Compagnie, transporteur aérien, pour ses lignes Paris-New York.
Une consommation de bien-être nouvelle génération ou nouvelle mode éphémère ?
J.S.
