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Sport: Les filières de haut niveau en Corse

Cent quarante deux jeunes athlètes composent, à travers treize disciplines réparties en deux structures (pôle espoir et centres régionaux d’entraînement) la filière de haut niveau en Corse.
Zoom sur...les filières haut niveau

Cent quarante deux jeunes athlètes composent, à travers treize disciplines réparties en deux structures (pôle espoir et centres régionaux d’entraînement) la filière de haut niveau en Corse. Basés au CSJC, les sportifs bénéficient d’horaires scolaires aménagés et d’un accompagnement pointilleux.
Avec l’objectif commun de se diriger vers une carrière d’envergure nationale ou internationale. Autour du triptyque excellence sportive, formation, sport nature-public fragilisé, les responsables de l’établissement régional comptent mener à bien leur mission…


Depuis qu’il a pu renaître de ses cendres, le CREPS, mué depuis 2011 en Centre du Sport et de la Jeunesse de Corse (CSJC), avance à grands pas.
Dans sa toute nouvelle politique, initiée depuis depuis quelques années, l’accent a été mis sur les filières de haut niveau en partenariat, bien sûr, avec l’Education Nationale pour ce qui est de l’aspect scolaire, des différentes ligues concernées pour ce qui est de l’aspect purement sportif et de la Jeunesse et des Sports.
À ce jour, treize disciplines, rassemblant 142 athlètes (dont 42 internes) ont pu intégrer le projet. Si le judo fut sans conteste et avec football le précurseur (ouvertures à la fin des années 1990), d’autres sport ont, depuis, emboîté le pas.

Le Pôle Espoir intègre en plus des deux disciplines citées, le handball et le karaté. La création d’un Centre Régional d’Entraînement a permis de développer le basket, la voile, la gymnastique, le tennis, le golf, l’équitation, le volley, la natation et l’escalade… »
L’objectif,
explique Jean-Luc Luciani, responsable du haut niveau et référent pédagogique, consiste à concilier la performance sportive, la réussite scolaire et la dimension éducative. »

Accueil et accompagnement

Une politique qui en était il y a déjà quelques années à ses premiers balbutiements mais qui s’est accentuée depuis peu. « L’obtention des JO à Paris en 2024 a accéléré le processus, rappelle le référent, tout est allé plus vite. On a conscience que l’on part de l’on mais nous avançons à grands pas. »

Le CSJC
se charge de l’accueil et de l’accompagnement des jeunes athlètes.
Ainsi, deux préparateurs physiques (Sylvain Ricci et Cyril Giovannoni) une préparatrice mentale (Gabrielle Jouvenel-Mufraggi) et un responsable de la vie de l’athlète (Guillaume Ceccada) composent le dispositif d’accompagnement. Pour le reste, un partenariat avec l’Education Nationale permet aux sportifs de bénéficier d’horaires aménagés.
Au niveau des résultats, la patience est de mise. « Difficile de donner une date précise et ce n’est pas l’objectif recherché. L’amélioration de l’accompagnement depuis quelques années et le professionnalisme des ligues concernées favorise, bien sûr, l’avancée vers la performance des jeunes athlètes. »

Point important
, les filières de haut niveau ne sont pas impactées par la crise sanitaire. « Cela répond à un dispositif ministériel, il y a, compte tenu des exigences, une continuité pédagogique à assurer. Tous les athlètes s’entraînent donc en respectant, bien sûr, le protocole sanitaire. Nous avons demandé et obtenu l’élargissement de ce dispositif aux centres d’entraînements régionaux, ce qui est aussi une très bonne chose... »

Il faudra certainement attendre quelques temps pour voir un athlète issu de la structure insulaire marcher sur les traces de Priscilla Gneto, première sportive formée au CSJC (CREPS dans son ancienne appellation), médaillée olympique...À moins qu’Alexandra Feracci ne lui emboîte le pas cet été si elle est qualifiée et surtout si les JO, pressentis tout de même, ont bien lieu à Tokyo…

Ph.P.
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