Plongée sous-marine: une immersion avec Tony Viacara
Vous êtes tous un jour ou l’autre tombé sur une de ses merveilleuses photos dans des magazines ou sur un internet. Le Bastiais Tony Viacara est aujourd’hui mondialement reconnu
Plongée sous-marine.
En immersion avec Tony Viacara.
Vous êtes tous un jour ou l’autre tombé sur une de ses merveilleuses photos dans des magazines ou sur un internet.
Le Bastiais Tony Viacara est aujourd’hui mondialement reconnu.
«Enfant du Vieux-Port à Bastia, d’une famille de pêcheurs, j’ai toujours vécu avec la mer et j’ai toujours plongé pour m’amuser» nous apprend Tony Viacara. «Quand j’étais un peu plus âgé, ma femme m’a offert un baptême de plongée et ce fut pour moi une révélation». Notre Bastiais se met alors en tête de passer tous les diplômes pour devenir instructeur. «J’ai obtenu très vite ces diplômes puisqu’en une seule année j’ai passé trois niveaux». Après son niveau 4, il devient instructeur puis « classe B1 scaphandrier » ce qui lui permet d’ouvrir une structure professionnelle pour photographier et filmer les fonds marins.
La Corse est un terrain de jeu incroyable
C’est bien sûr en Corse que Tony effectue ses premiers clichés. «La Corse est un terrain de jeu incroyable. Il y a de tout. On estime qu’y gisent 1000 épaves mais n’en sont recensées que 200 environ. Il y a donc beaucoup de choses à découvrir encore.
L’avantage en Corse c’est qu’on trouve toutes sortes d’épaves : de la 1ère guerre, de la seconde, de l’époque romaine ou archéologique. Des épaves qui au gré des mouvements sous-marins se couvrent ou se découvrent à moyenne ou grande profondeur. Il faut avoir la chance de tomber dessus.
On rencontre aussi toutes sortes d’espèces vivantes : requins blancs, requins marteaux, cachalots, dauphins. Mon travail est de montrer au public les richesses de l’île aussi bien sous l’eau qu’en surface».
Reconnu, T.Viacara travaille pour de nombreux magazines mais aussi pour la télé, notamment TF1 et les chaînes infos, et des boites de production.
Nageur à la SNSM
Tony Viacara met aussi son expérience au service de la SNSM de Bastia. «C’est un engagement que j’ai pris à la mort de père qui y était aussi bénévole. J’ai voulu prendre le relais». Tony va très prochainement travailler sur un recensement photo des mammifères puis partir 15 jours en Indonésie pour photographier raies manta, requins baleines et autres requins. «On y trouve des eaux presque vierges de touristes et la mer des Célèbes renferme des espèces très peu photographiées».
Sa plus belle pongée ? «Ma rencontre avec une orque en arctique. Elle s’est approchée à 50 cm de mon visage. Une interaction de quelques minutes très intense».
Sa plus grande frayeur ? «Une plongée en Egypte. Un requin, un longimanus, s’est montré peu amical et on a du écourter la plongée. Une attaque de requins avait eu lieu sur ce même site quelques mois plus tôt. On n’a pas voulu prendre de risques».
Ph.J.
En immersion avec Tony Viacara.
Vous êtes tous un jour ou l’autre tombé sur une de ses merveilleuses photos dans des magazines ou sur un internet.
Le Bastiais Tony Viacara est aujourd’hui mondialement reconnu.
«Enfant du Vieux-Port à Bastia, d’une famille de pêcheurs, j’ai toujours vécu avec la mer et j’ai toujours plongé pour m’amuser» nous apprend Tony Viacara. «Quand j’étais un peu plus âgé, ma femme m’a offert un baptême de plongée et ce fut pour moi une révélation». Notre Bastiais se met alors en tête de passer tous les diplômes pour devenir instructeur. «J’ai obtenu très vite ces diplômes puisqu’en une seule année j’ai passé trois niveaux». Après son niveau 4, il devient instructeur puis « classe B1 scaphandrier » ce qui lui permet d’ouvrir une structure professionnelle pour photographier et filmer les fonds marins.
La Corse est un terrain de jeu incroyable
C’est bien sûr en Corse que Tony effectue ses premiers clichés. «La Corse est un terrain de jeu incroyable. Il y a de tout. On estime qu’y gisent 1000 épaves mais n’en sont recensées que 200 environ. Il y a donc beaucoup de choses à découvrir encore.
L’avantage en Corse c’est qu’on trouve toutes sortes d’épaves : de la 1ère guerre, de la seconde, de l’époque romaine ou archéologique. Des épaves qui au gré des mouvements sous-marins se couvrent ou se découvrent à moyenne ou grande profondeur. Il faut avoir la chance de tomber dessus.
On rencontre aussi toutes sortes d’espèces vivantes : requins blancs, requins marteaux, cachalots, dauphins. Mon travail est de montrer au public les richesses de l’île aussi bien sous l’eau qu’en surface».
Reconnu, T.Viacara travaille pour de nombreux magazines mais aussi pour la télé, notamment TF1 et les chaînes infos, et des boites de production.
Nageur à la SNSM
Tony Viacara met aussi son expérience au service de la SNSM de Bastia. «C’est un engagement que j’ai pris à la mort de père qui y était aussi bénévole. J’ai voulu prendre le relais». Tony va très prochainement travailler sur un recensement photo des mammifères puis partir 15 jours en Indonésie pour photographier raies manta, requins baleines et autres requins. «On y trouve des eaux presque vierges de touristes et la mer des Célèbes renferme des espèces très peu photographiées».
Sa plus belle pongée ? «Ma rencontre avec une orque en arctique. Elle s’est approchée à 50 cm de mon visage. Une interaction de quelques minutes très intense».
Sa plus grande frayeur ? «Une plongée en Egypte. Un requin, un longimanus, s’est montré peu amical et on a du écourter la plongée. Une attaque de requins avait eu lieu sur ce même site quelques mois plus tôt. On n’a pas voulu prendre de risques».
Ph.J.