La mode Made In France a la côte
Le "fabriqué en France" n'a jaamis été aussi plébiscité. Dans ces temps tourmentés, l’année 2020 a signé l’importance du local dans les foyers français.
Le Made in France a la côte
Le « fabriqué en France » n’a jamais été aussi plébiscité.
Dans ces temps tourmentés, l’année 2020 a signé l’importance du local dans les foyers français.
Plus responsables, plus transparentes : les productions tricolores offrent des valeurs positives que les consommateurs recherchent de plus en plus.
Entre confinements et pénuries, les français ont compris l’importance de la production sur le territoire. Pour 81% des confinés, leurs achats pourraient être revus à la baisse, au profit de produits fabriqués en France, selon un sondage OpinionWay pour l’agence Insign. Aussi, 70% des interrogés affirment être prêts à payer 7€ de plus pour un t-shirt produit en France.
Avant la crise, 90% des français achetaient au moins de temps en temps un produit Made in France avec, en premier lieu, l’alimentation, et sur la deuxième place du podium, les cosmétiques.
Puis, pendant ces périodes de confinement, l’étude menée par OpinionWay pour l’agence Insign nous apprend que le Made in France a fait plus d’adeptes.
Ce mouvement de consommation locale s’explique par trois motivations :
tout d’abord, un acte militant. Après la fermeture des commerces dits « non-essentiels », les entrepreneurs, artisans, producteurs, ont souffert de devoir fermer leurs portes. Ainsi, pour encourager la reprise de l’économie nationale, beaucoup de consommateurs ont privilégié leurs achats auprès des marques françaises. Dans la balance, les acheteurs expliquent leur choix par le fait de la qualité et de la fraicheur des produits.
Au-delà d’une volonté, la part des 10% qui n’achète jamais Made in France a dû modifier ses habitudes d’achats. En cause : la pénurie observée dans certains rayons importés.
Dans ces choix tournés vers une consommation plus raisonnée, plus respectueuse de l’environnement car basée sur le national, le budget est un sujet important. Il y a ici une surprise, celle de constater que 67% des français seraient prêts à payer plus cher pour un article fabriqué en France, tous revenus confondus. « La qualité plutôt que la quantité » : c’est ce qui résonne de plus en plus dans les esprits, une prise de conscience tournée vers l’avenir.
Respect de l’environnement, de l’humain… Après les différents scandales mis en lumière par l’actualité, les consommateurs analysent plus que jamais leurs habitudes d’achats. L’acheteur prend le pouvoir sur ses achats grâce à des initiatives permettant de comprendre les dessous des fabrications.
Cependant, certains labels, certaines étiquettes ne jouent pas forcément le jeu de la transparence. D’un autre côté, les consommateurs se trouvent parfois noyés ou perdus face au manque de clarté de certaines appellations. Enfin, certaines maisons aux produits « Made in France » s’arrangent avec cette notion pour des intérêts marketing. Mais la vérité éclate - presque - toujours, en restant en alerte sur les plateformes sociales.
J.S.
Le « fabriqué en France » n’a jamais été aussi plébiscité.
Dans ces temps tourmentés, l’année 2020 a signé l’importance du local dans les foyers français.
Plus responsables, plus transparentes : les productions tricolores offrent des valeurs positives que les consommateurs recherchent de plus en plus.
Entre confinements et pénuries, les français ont compris l’importance de la production sur le territoire. Pour 81% des confinés, leurs achats pourraient être revus à la baisse, au profit de produits fabriqués en France, selon un sondage OpinionWay pour l’agence Insign. Aussi, 70% des interrogés affirment être prêts à payer 7€ de plus pour un t-shirt produit en France.
Avant la crise, 90% des français achetaient au moins de temps en temps un produit Made in France avec, en premier lieu, l’alimentation, et sur la deuxième place du podium, les cosmétiques.
Puis, pendant ces périodes de confinement, l’étude menée par OpinionWay pour l’agence Insign nous apprend que le Made in France a fait plus d’adeptes.
Ce mouvement de consommation locale s’explique par trois motivations :
tout d’abord, un acte militant. Après la fermeture des commerces dits « non-essentiels », les entrepreneurs, artisans, producteurs, ont souffert de devoir fermer leurs portes. Ainsi, pour encourager la reprise de l’économie nationale, beaucoup de consommateurs ont privilégié leurs achats auprès des marques françaises. Dans la balance, les acheteurs expliquent leur choix par le fait de la qualité et de la fraicheur des produits.
Au-delà d’une volonté, la part des 10% qui n’achète jamais Made in France a dû modifier ses habitudes d’achats. En cause : la pénurie observée dans certains rayons importés.
Dans ces choix tournés vers une consommation plus raisonnée, plus respectueuse de l’environnement car basée sur le national, le budget est un sujet important. Il y a ici une surprise, celle de constater que 67% des français seraient prêts à payer plus cher pour un article fabriqué en France, tous revenus confondus. « La qualité plutôt que la quantité » : c’est ce qui résonne de plus en plus dans les esprits, une prise de conscience tournée vers l’avenir.
Respect de l’environnement, de l’humain… Après les différents scandales mis en lumière par l’actualité, les consommateurs analysent plus que jamais leurs habitudes d’achats. L’acheteur prend le pouvoir sur ses achats grâce à des initiatives permettant de comprendre les dessous des fabrications.
Cependant, certains labels, certaines étiquettes ne jouent pas forcément le jeu de la transparence. D’un autre côté, les consommateurs se trouvent parfois noyés ou perdus face au manque de clarté de certaines appellations. Enfin, certaines maisons aux produits « Made in France » s’arrangent avec cette notion pour des intérêts marketing. Mais la vérité éclate - presque - toujours, en restant en alerte sur les plateformes sociales.
J.S.