Le bébé parisien : la mercerie à l'ancienne
Une des mercerie les plus anciennes du cours napoléon "ou l 'on trouve tout... " Créée il y a près d’un siècle, cette enseigne-l’une des plus anciennes du cours Napoléon- propose une gamme de mercerie au détail...
Le Bébé parisien : la mercerie à l’ancienne
Créée il y a près d’un siècle, cette enseigne-l’une des plus anciennes du cours Napoléon- propose une gamme de mercerie au détail, accessoires ainsi que des vêtements pour bébés tricotés. Une tradition familiale maintenue depuis 1986 par Corinne Mozziconacci…
Nous sommes au 35 cours Napoléon à Ajaccio. Il faut véritablement prêter un œil attentif pour découvrir une ancienne maison qui a vu naître toutes les autres depuis. Pour ainsi, beaucoup ont dû, pour de multiples raisons, mettre la clé sous la porte.
Le « Bébé Parisien », lui est toujours là depuis...1929.
C’est dans cette période qui précède le deuxième conflit mondial que Louis et Banche Escalaïs s’installent dans la Cité Impériale et décident d’ouvrir une boutique qui sera dans un premier temps dédiée à la bonneterie ou aux sous-vêtements. Il faut dire que durant plusieurs décennies. Dans une époque particulièrement prospère où le vêtement est façonné à la main de bout en bout, l’enseigne sera très prisée des familles ajacciennes. Une boutique qui va s’adapter à l’évolution et concentrer son activité sur la mercerie à compter du début des années soixante. La responsabilité est alors confiée à Mireille, la fille du couple Escalaïs. Corinne, la petite fille, mariée à Marc Mozziconacci a, elle aussi repris le flambeau une vingtaine d’années plus tard.
Du vêtement à la mercerie
Du tricot au métrage en passant par la couture, elle a baigné depuis jeune dans cet environnement. « C’est une véritable ancienne familiale, rappelle la responsable, mes grands-parents, ma mère et ma tante ont, tour à tour pris les rênes. J’ai poursuivi naturellement car j’étais là depuis toujours, j’ai donc repris naturellement. »
« Le Bébé Parisien » a su, à l’inverse d’autres enseigne, maintenir son activité même si cela ne fut pas si facile. « La mercerie est venue beaucoup plus tard, ajoute Corinne, on a su conserver le savoir-faire transmis par nos grands-parents. Il est vrai que ce ne fut guère facile, on a vu la société changer et l’on s’est adapté au fil du temps. Aujourd’hui, il y a, par exemple, beaucoup plus de présentoir. À l’époque, c’était beaucoup plus des boîtes. »
En entrant dans la boutique, le temps semble s’arrêter.
Ce « come-back » sympathique s’offre à la clientèle comme un petit clin d’oeil au passé.
Mais les familles ajaccienne ne s’y trompent guère. C’est ici, et pas spécialement ailleurs, qu’elles viendront trouver le bouton, la bonne couleur de laine à tricoter, le chas d’aiguille ou le bon fil à broder...Une tricoteuse permet à Corinne Mozziconacci de proposer une gamme de vêtements pour bébés et enfants (châles, vestes…).
La belle histoire du Bébé Parisien devait s’arrêter l’an dernier. Pour des raisons familiales, l’enseigne était vouée à la vente. Mais la crise sanitaire a clos les tractations. Du coup, le couple Mozziconacci a décidé de poursuivre l’aventure pour le plus grand plaisir des Ajacciennes, notamment les plus anciennes qui viennent également échanger comme aux plus belles heures du cours Napoléon…Une histoire familiale qui devrait toutefois prendre fin d’ici quelques années les enfants du couple ayant opté pour d’autres voies professionnelles...
Le Bébé parisien
35, cours Napoléon, Ajaccio
Tel : 06-12-96-49-45
Créée il y a près d’un siècle, cette enseigne-l’une des plus anciennes du cours Napoléon- propose une gamme de mercerie au détail, accessoires ainsi que des vêtements pour bébés tricotés. Une tradition familiale maintenue depuis 1986 par Corinne Mozziconacci…
Nous sommes au 35 cours Napoléon à Ajaccio. Il faut véritablement prêter un œil attentif pour découvrir une ancienne maison qui a vu naître toutes les autres depuis. Pour ainsi, beaucoup ont dû, pour de multiples raisons, mettre la clé sous la porte.
Le « Bébé Parisien », lui est toujours là depuis...1929.
C’est dans cette période qui précède le deuxième conflit mondial que Louis et Banche Escalaïs s’installent dans la Cité Impériale et décident d’ouvrir une boutique qui sera dans un premier temps dédiée à la bonneterie ou aux sous-vêtements. Il faut dire que durant plusieurs décennies. Dans une époque particulièrement prospère où le vêtement est façonné à la main de bout en bout, l’enseigne sera très prisée des familles ajacciennes. Une boutique qui va s’adapter à l’évolution et concentrer son activité sur la mercerie à compter du début des années soixante. La responsabilité est alors confiée à Mireille, la fille du couple Escalaïs. Corinne, la petite fille, mariée à Marc Mozziconacci a, elle aussi repris le flambeau une vingtaine d’années plus tard.
Du vêtement à la mercerie
Du tricot au métrage en passant par la couture, elle a baigné depuis jeune dans cet environnement. « C’est une véritable ancienne familiale, rappelle la responsable, mes grands-parents, ma mère et ma tante ont, tour à tour pris les rênes. J’ai poursuivi naturellement car j’étais là depuis toujours, j’ai donc repris naturellement. »
« Le Bébé Parisien » a su, à l’inverse d’autres enseigne, maintenir son activité même si cela ne fut pas si facile. « La mercerie est venue beaucoup plus tard, ajoute Corinne, on a su conserver le savoir-faire transmis par nos grands-parents. Il est vrai que ce ne fut guère facile, on a vu la société changer et l’on s’est adapté au fil du temps. Aujourd’hui, il y a, par exemple, beaucoup plus de présentoir. À l’époque, c’était beaucoup plus des boîtes. »
En entrant dans la boutique, le temps semble s’arrêter.
Ce « come-back » sympathique s’offre à la clientèle comme un petit clin d’oeil au passé.
Mais les familles ajaccienne ne s’y trompent guère. C’est ici, et pas spécialement ailleurs, qu’elles viendront trouver le bouton, la bonne couleur de laine à tricoter, le chas d’aiguille ou le bon fil à broder...Une tricoteuse permet à Corinne Mozziconacci de proposer une gamme de vêtements pour bébés et enfants (châles, vestes…).
La belle histoire du Bébé Parisien devait s’arrêter l’an dernier. Pour des raisons familiales, l’enseigne était vouée à la vente. Mais la crise sanitaire a clos les tractations. Du coup, le couple Mozziconacci a décidé de poursuivre l’aventure pour le plus grand plaisir des Ajacciennes, notamment les plus anciennes qui viennent également échanger comme aux plus belles heures du cours Napoléon…Une histoire familiale qui devrait toutefois prendre fin d’ici quelques années les enfants du couple ayant opté pour d’autres voies professionnelles...
Le Bébé parisien
35, cours Napoléon, Ajaccio
Tel : 06-12-96-49-45