Collaborateurs de choc: "Les attachés parlementaires"
Maria-Dumenica Cesari, Yannick Bertolucci et Nicolas Battini. À eux trois, ils constituent garde rapprochée institutionnelle du député de la deuxième circonscription de Haute-Corse,Jean-Félix Acquaviva. Ils sont les «attachés parlementaires».
COLLABORATEURS DE CHOCS
Maria-Dumenica Cesari, Yannick Bertolucci et Nicolas Battini. À eux trois, ils constituent garde rapprochée institutionnelle du député de la deuxième circonscription de Haute-Corse,Jean-Félix Acquaviva. Ils sont les «attachés parlementaires». Ils sont les plus prochescollaborateurs d’un élu. Leurs missions sont multiples et exigeantes.
Multiples, car en plus de leurs qualités de gestionnaires administratifs, ils organisent l’ensemble des réunions et évènements spécifiques, avec les différents partenaires, comme les conférences les colloques et séminaires. Ils font preuve de compétences juridiques (le suivi législatif, la contribution au travail de contrôle) ; stratégiques avec le conseil politique ; relationnelles enfin, avec les services de la Collectivité de Corse et de l’État. Exigeantes, car s’il est indispensable d’être aguerri dans les domaines rédactionnel et législatif, il s’agit également de se révéler fin psychologue dans son rapport avec le parlementaire.
« C’est un binôme très serré ! » confie Yannick Bertolucci, l’aîné et coordinateur de l’équipe qui officie à Paris. Pour ce diplômé de Sciences politiques, spécialisé en relations institutionnelles, intégrer et se confondre aux habitudes de travail de l’élu constituent une donnée essentielle pour une coopération harmonieuse. « Il faut une certaine agilité et capacité d’adaptation.
Vous ne pouvez pas travailler sans confiance, poursuit-il, sans cela l’expérience serait insupportable ! » Et c’est aussi une aventure pour cet homme de 35 ans. Bien qu’issu d’une famille ajacienne où la politique n’animait pas les repas dominicaux, le garçon se passionne très tôt pour les débats d’opinions. La sienne se rallie rapidement au mouvement nationaliste démocratique.
Quand ce dernier triomphe aux élections de 2017, Yannick Bertolucci, bien que titulaire d’un poste au sein de la Fédération nationale des Offices de tourisme, y voit là l’occasion d’une adéquation entre ses idées politiques de toujours et le goût de faire avant tout « un métier pour lequel on a envie de s’investir » sans pour autant que l’ambition ne dévore. « L’important pour moi dans la vie, ce n’est pas l’ambition professionnelle.
Les éléments de langage comme ‘les possibilités d’évolution’, ‘la rentabilité’ ne font pas partie de mon logiciel !» plaisante-t-il.
Maria-Dumenica Cesari, la benjamine, a également suivi un cursus de Sciences politiques à Aix-en-Provence, puis un master en Politiques européennes, avec pour seul objectif, empruntant cette voie, d’agir pour son île natale. « L’engagement, sous toutes ses formes, une tradition familiale, confie-t-elle. Quand l’occasion s’est présentée de pouvoir mettre a profit mes compétences au service d’un mouvement dont je partageais les orientation fondamentales, je n’ai pas hésité une seconde ». De son propre aveu, elle reconnaît que l’apprentissage sur le terrain a été formateur et révélateur de réalités parfois complexes. Le jeune femme de 25 ans n’envisage pas une mission plus exposée médiatiquement : « préfère, dans ce cas précis, l’ombre à la lumière », conclut-elle timidement.
Nicolas Battini a rejoint ces deux partenaires en décembre 2020. Il est également collaborateur de Paulu Santu Parigi, nouveau parlementaire nationaliste qui a rejoint le Sénat au mois de septembre de cette même année. Passionné d’Histoire, le jeune homme de 26 ans mène de front la rédaction d’un mémoire pour achever sa formation. Nicolas Battini s’engage rapidement dans le militantisme politique. Au travers de ses nouvelles fonctions, il perçoit toute l’importance de ce travail souterrain pour structurer un changement de société. «Cette
tradition militante, dont je suis issu, explique-t-il, a pour vocation d’être médiatisée. Aujourd’hui, le travail accompli est l’exact contraire ! Nous sommes au contact avec les acteurs locaux, les milieux associatif, électoral ou auprès d’institutionnels. C’est un travail fondamental, complète-t-il, et j’ai le sentiment d’être un élément utile au cœur d’un ensemble plus vaste lancé pour engager les transformations profondes dont la Corse a besoin.»
Elle et ils sont militants, passionnés, convaincus que leur tâche va au delà d’un simple mandat.
À n’en pas douter, les élus nationalistes sont bien épaulés.
Maria-Dumenica Cesari, Yannick Bertolucci et Nicolas Battini. À eux trois, ils constituent garde rapprochée institutionnelle du député de la deuxième circonscription de Haute-Corse,Jean-Félix Acquaviva. Ils sont les «attachés parlementaires». Ils sont les plus prochescollaborateurs d’un élu. Leurs missions sont multiples et exigeantes.
Multiples, car en plus de leurs qualités de gestionnaires administratifs, ils organisent l’ensemble des réunions et évènements spécifiques, avec les différents partenaires, comme les conférences les colloques et séminaires. Ils font preuve de compétences juridiques (le suivi législatif, la contribution au travail de contrôle) ; stratégiques avec le conseil politique ; relationnelles enfin, avec les services de la Collectivité de Corse et de l’État. Exigeantes, car s’il est indispensable d’être aguerri dans les domaines rédactionnel et législatif, il s’agit également de se révéler fin psychologue dans son rapport avec le parlementaire.
« C’est un binôme très serré ! » confie Yannick Bertolucci, l’aîné et coordinateur de l’équipe qui officie à Paris. Pour ce diplômé de Sciences politiques, spécialisé en relations institutionnelles, intégrer et se confondre aux habitudes de travail de l’élu constituent une donnée essentielle pour une coopération harmonieuse. « Il faut une certaine agilité et capacité d’adaptation.
Vous ne pouvez pas travailler sans confiance, poursuit-il, sans cela l’expérience serait insupportable ! » Et c’est aussi une aventure pour cet homme de 35 ans. Bien qu’issu d’une famille ajacienne où la politique n’animait pas les repas dominicaux, le garçon se passionne très tôt pour les débats d’opinions. La sienne se rallie rapidement au mouvement nationaliste démocratique.
Quand ce dernier triomphe aux élections de 2017, Yannick Bertolucci, bien que titulaire d’un poste au sein de la Fédération nationale des Offices de tourisme, y voit là l’occasion d’une adéquation entre ses idées politiques de toujours et le goût de faire avant tout « un métier pour lequel on a envie de s’investir » sans pour autant que l’ambition ne dévore. « L’important pour moi dans la vie, ce n’est pas l’ambition professionnelle.
Les éléments de langage comme ‘les possibilités d’évolution’, ‘la rentabilité’ ne font pas partie de mon logiciel !» plaisante-t-il.
Maria-Dumenica Cesari, la benjamine, a également suivi un cursus de Sciences politiques à Aix-en-Provence, puis un master en Politiques européennes, avec pour seul objectif, empruntant cette voie, d’agir pour son île natale. « L’engagement, sous toutes ses formes, une tradition familiale, confie-t-elle. Quand l’occasion s’est présentée de pouvoir mettre a profit mes compétences au service d’un mouvement dont je partageais les orientation fondamentales, je n’ai pas hésité une seconde ». De son propre aveu, elle reconnaît que l’apprentissage sur le terrain a été formateur et révélateur de réalités parfois complexes. Le jeune femme de 25 ans n’envisage pas une mission plus exposée médiatiquement : « préfère, dans ce cas précis, l’ombre à la lumière », conclut-elle timidement.
Nicolas Battini a rejoint ces deux partenaires en décembre 2020. Il est également collaborateur de Paulu Santu Parigi, nouveau parlementaire nationaliste qui a rejoint le Sénat au mois de septembre de cette même année. Passionné d’Histoire, le jeune homme de 26 ans mène de front la rédaction d’un mémoire pour achever sa formation. Nicolas Battini s’engage rapidement dans le militantisme politique. Au travers de ses nouvelles fonctions, il perçoit toute l’importance de ce travail souterrain pour structurer un changement de société. «Cette
tradition militante, dont je suis issu, explique-t-il, a pour vocation d’être médiatisée. Aujourd’hui, le travail accompli est l’exact contraire ! Nous sommes au contact avec les acteurs locaux, les milieux associatif, électoral ou auprès d’institutionnels. C’est un travail fondamental, complète-t-il, et j’ai le sentiment d’être un élément utile au cœur d’un ensemble plus vaste lancé pour engager les transformations profondes dont la Corse a besoin.»
Elle et ils sont militants, passionnés, convaincus que leur tâche va au delà d’un simple mandat.
À n’en pas douter, les élus nationalistes sont bien épaulés.