Julien du piano aux arbres
Bientôt une décennie qu'il a crée son entreprise de démaquisage en 2012......
JULIEN DU PIANO AUX ARBRES
Bientôt une décennie qu’il a créée son entreprise de démaquisage en 2012 et il n’a même pas 30 ans. Comme c’est un boulot où il vaut mieux travailler en équipe par mesure de sécurité depuis 2016, ils sont trois à intervenir partout en Corse. Durant le premier confinement 2020 il a fermé un mois tous étaient en chômage partiel. Pourquoi le mot piano, pour une raison simple, avant de grimper sportivement dans les arbres, Julien était cuisinier dans une institution. Et puis « l’appel de la forêt », le grand air et le travail sans routine ont fait qu’il a changé de cap et s’est tourné vers un univers qui l’attirait. Il y a des risques mais il ne changerait pas de vie pour tout l’or du monde.
Durant ses 4 années en solitaire il a été courageux parce que lorsqu’il fallait tondre, quelquefois sous la pluie, ça existe, débroussailler, ratisser, démaquiser, élaguer et abattre des arbres dangereux, ça n’était pas évident. C’est un métier dangereux, un moment d’inattention et c’est la catastrophe. Il faisait également et fait toujours, de la création d’espaces verts et entretien de jardins.
Aujourd’hui, même s’il est entouré il reste prudent dans ses manipulations. Il nous explique, le rôle de l’élagueur professionnel : celui-ci ne se limite pas aux découpages ou à l’abattage d’un arbre. Il maîtrise les connaissances nécessaires relatives à l’exercice de son métier. Il doit être à même de fournir les conseils relatifs à l’esthétique et à la santé d’un arbre, identifier les espèces, analyser l’état physiologique et sanitaire de l’arbre ou des plantes, choisir les interventions à réaliser (taille… entretien…).
Par mesure de sécurité maîtriser également les techniques d’accès, de déplacement et de point d’ancrage (équipement, signalisation, gestes de secours, harnais, cordes…) ainsi que les outils adaptés à chaque activité (scie, tronçonneuse, girobroyeur…).
AU RYTHME DES SAISONS
J’adapte mon activité à la saison. Je tiens compte des rythmes biologiques de l’arbre (montée de sève au printemps, chute des feuilles en automne) et je procède à la coupe quand la sève descends en lune descendante. Je veille surtout aux conditions météorologiques et je me protège des éventuelles intempéries.
DE L’ÉQUILIBRE AVANT TOUT
Surtout ne pas avoir le vertige. Quand je grimpe j’ai 15 kg de matos sur le dos, pour tailler, soigner, consolider un arbre ou l’abattre, c’est un travail physique exigeant. Je me dois d’être en grande forme lors de chaque intervention, une bonne hygiène de vie et une excellente condition physique sont les clés de la réussite.
Evidemment, lorsque l’on est allergique aux pollens ou aux piqures d’insectes comme c’est mon cas il faut se protéger. Le travail en hauteur avec du matériel tranchant impose le respect de règles très strictes de sécurité. En tant qu’élagueur il me faut grimper, me déplacer dans un arbre avec calme, vigilance, organisation, soin et précision ce sont des qualités essentielles pour ce métier nous dit Julien, sans omettre la rigueur et la concentration. Je ne traite pas un arbre comme un jardin au ras du sol ou une prairie. Mon entreprise effectue l’entretien de copros, villas, mairies… Je travaille bien entendu sur devis en qualité de paysagiste-créateur.
Nous avons eu beaucoup de travail ces dernières années avec toutes les tempêtes que notre belle île a essuyées. Heureusement, nous étions là pour soigner et remettre en état cette nature si éprouvée. Un petit rappel, l’herbe se coupe en juin pour éviter les incendies, les arbres en mars-avril et septembre-octobre. Il y a quelques femmes élagueuses dans la profession.
Danielle Campinchi
Tél : 0677314121
Facebook : sud demaquisage
Bientôt une décennie qu’il a créée son entreprise de démaquisage en 2012 et il n’a même pas 30 ans. Comme c’est un boulot où il vaut mieux travailler en équipe par mesure de sécurité depuis 2016, ils sont trois à intervenir partout en Corse. Durant le premier confinement 2020 il a fermé un mois tous étaient en chômage partiel. Pourquoi le mot piano, pour une raison simple, avant de grimper sportivement dans les arbres, Julien était cuisinier dans une institution. Et puis « l’appel de la forêt », le grand air et le travail sans routine ont fait qu’il a changé de cap et s’est tourné vers un univers qui l’attirait. Il y a des risques mais il ne changerait pas de vie pour tout l’or du monde.
Durant ses 4 années en solitaire il a été courageux parce que lorsqu’il fallait tondre, quelquefois sous la pluie, ça existe, débroussailler, ratisser, démaquiser, élaguer et abattre des arbres dangereux, ça n’était pas évident. C’est un métier dangereux, un moment d’inattention et c’est la catastrophe. Il faisait également et fait toujours, de la création d’espaces verts et entretien de jardins.
Aujourd’hui, même s’il est entouré il reste prudent dans ses manipulations. Il nous explique, le rôle de l’élagueur professionnel : celui-ci ne se limite pas aux découpages ou à l’abattage d’un arbre. Il maîtrise les connaissances nécessaires relatives à l’exercice de son métier. Il doit être à même de fournir les conseils relatifs à l’esthétique et à la santé d’un arbre, identifier les espèces, analyser l’état physiologique et sanitaire de l’arbre ou des plantes, choisir les interventions à réaliser (taille… entretien…).
Par mesure de sécurité maîtriser également les techniques d’accès, de déplacement et de point d’ancrage (équipement, signalisation, gestes de secours, harnais, cordes…) ainsi que les outils adaptés à chaque activité (scie, tronçonneuse, girobroyeur…).
AU RYTHME DES SAISONS
J’adapte mon activité à la saison. Je tiens compte des rythmes biologiques de l’arbre (montée de sève au printemps, chute des feuilles en automne) et je procède à la coupe quand la sève descends en lune descendante. Je veille surtout aux conditions météorologiques et je me protège des éventuelles intempéries.
DE L’ÉQUILIBRE AVANT TOUT
Surtout ne pas avoir le vertige. Quand je grimpe j’ai 15 kg de matos sur le dos, pour tailler, soigner, consolider un arbre ou l’abattre, c’est un travail physique exigeant. Je me dois d’être en grande forme lors de chaque intervention, une bonne hygiène de vie et une excellente condition physique sont les clés de la réussite.
Evidemment, lorsque l’on est allergique aux pollens ou aux piqures d’insectes comme c’est mon cas il faut se protéger. Le travail en hauteur avec du matériel tranchant impose le respect de règles très strictes de sécurité. En tant qu’élagueur il me faut grimper, me déplacer dans un arbre avec calme, vigilance, organisation, soin et précision ce sont des qualités essentielles pour ce métier nous dit Julien, sans omettre la rigueur et la concentration. Je ne traite pas un arbre comme un jardin au ras du sol ou une prairie. Mon entreprise effectue l’entretien de copros, villas, mairies… Je travaille bien entendu sur devis en qualité de paysagiste-créateur.
Nous avons eu beaucoup de travail ces dernières années avec toutes les tempêtes que notre belle île a essuyées. Heureusement, nous étions là pour soigner et remettre en état cette nature si éprouvée. Un petit rappel, l’herbe se coupe en juin pour éviter les incendies, les arbres en mars-avril et septembre-octobre. Il y a quelques femmes élagueuses dans la profession.
Danielle Campinchi
Tél : 0677314121
Facebook : sud demaquisage