Nouvelles de Corse ( un rien déprimante )
Beaucoup d'évènements en Corse et cependant rien de notable.
Nouvelles de Corse (un rien déprimantes)
Beaucoup d’évènements en Corse et cependant rien de notable. Des jeunes gens posent une banderole sur la préfecture d’Ajaccio provoquant une surexcitation qui démontre simplement que majorité nationaliste et état n’ont pas grand-chose à se dire.
De jeunes gens qui ont bien raison de se battre
Une vingtaine de jeunes gens ont disposé sur la façade de la préfecture d’Ajaccio des banderoles demandant le rapprochement d’Alain Ferrandi et de Pierre Alessandri. On ne peut que regretter l’obstination d’un pouvoir central qui agit de façon stupide et cruelle. Alors qu’il avait l’occasion de montrer sa « générosité » en accordant aux deux détenus la levée du statut de DPS, il s’est livré à une petite escroquerie morale, en donnant au Premier ministre le pouvoir de statuer en lieu et place du garde des Sceaux.
Devant le blocage actuel qui peut ainsi durer une éternité, ces jeunes militants ont cherché à entrouvrir une porte coincée par la méchanceté et la bêtise. Malheureusement, leurs explications sont restées peu audibles pour le grand public parce que trop orientées politiquement et truffées de ces expressions qui n’apportent rien à la cause défendue comme « la police coloniale » ponctuées des inévitables beuglements « Libertà » qui remplacent trop souvent un discours un tant soit peu construit. D’autant que les banderoles ne demandaient pas le transfert des deux détenus en Corse mais leur liberté semant ainsi la confusion.
Un train en panne
Le pauvre Gilles Simeoni paraît condamné à s’expliquer comme un enfant chaque fois que l’exécutif est mis en cause dans un rapport : ça n’est pas moi c’est l’autre comprenons la mandature précédente. Mais il le savait non qu’il existait un passif ? Cinq ans après il ne peut continuer sur la même ligne de défense à moins de passer pour un amateur qui passait par là et presque par accident s’est retrouvé là où il est.
Cette fois-ci, il s’agit d’un rapport accablant de la Cour des comptes sur la gestion de notre SNCF locale, u trinnichellu, celui qui devait arriver à Folleli deux ans après la victoire nationaliste. Et toujours rien en vue, mais des dépenses dignes d’une armée mexicaine. La maison de cristal, qu’ils nous disaient. Tu parles : ils ont changé les meubles et ils ont gardé les bonnes habitudes. Désespérant… Néanmoins, on continue de hurler « Libertà » pour réponse à toutes les légitimes interrogations. Brillant et édifiant. Dis Papa, c’était comme avant ? Ben tout pareil mon enfant, tout pareil.
Et d’autres en danger de mort
La drogue et le racket sont les deux mamelles de la voyoucratie, cette engeance qu’il convient d’extirper sans aucun état d’âme. Des médecins nous préviennent : le crack, la drogue du pauvre, celle à laquelle on s’accoutume après une dose et qui vous ronge jusqu’à la destruction se développe dans la région ajaccienne. Son moindre coût la rendrait attractive.
C’est un drame et un désastre pour la Corse dont une partie de la jeunesse se suicide plus ou moins lentement. Mais cette horreur est acheminée et vendue par d’autres Corses. Les drogues dures ont aujourd’hui un des moyens les plus lucratifs pour des bandes locales qui, pour reprendre l’expression atroce employée autrefois par le FLNC contre des Bretons, n’ont rien d’allogènes. Il ne s’agit plus, pour le coup de fumettes adolescentes, mais bien de la mise en danger de mort d’autrui.
Il paraît que nous sommes l’île des enfants-rois. Eh bien, ces enfants, il conviendrait de mieux les défendre en s’en prenant aux vendeurs de mort et en exigeant que les peines pénalisant ces trafics soient exemplaires. Quel avenir préparons-nous à nos filles, à nos fils, si nous sommes incapables de combattre de tels parasites ?
Bientôt le Sahara nustrali
Patrick Rebillout, météorologiste et directeur du centre Météo France d’Ajaccio qui gère les prévisions et les observations de l’ensemble de l’île, nous prévient dans les colonnes de Corse-Matin : si nous n’agissons pas tout de suite et vigoureusement en 2100, la Corse aura un climat identique à celui du Sud algérien avec 50 ° à Corte.
Mais en parallèle et paradoxalement nous subirons des pluies plus nombreuses et plus violentes. Nous voilà prévenus et là il ne s’agit pas de s’en prendre à l’État français, mais d’être nous-mêmes responsables et d’espérer un comportement identique de la part de l’humanité. Tous coupables et tous solidaires.
GXC
Beaucoup d’évènements en Corse et cependant rien de notable. Des jeunes gens posent une banderole sur la préfecture d’Ajaccio provoquant une surexcitation qui démontre simplement que majorité nationaliste et état n’ont pas grand-chose à se dire.
De jeunes gens qui ont bien raison de se battre
Une vingtaine de jeunes gens ont disposé sur la façade de la préfecture d’Ajaccio des banderoles demandant le rapprochement d’Alain Ferrandi et de Pierre Alessandri. On ne peut que regretter l’obstination d’un pouvoir central qui agit de façon stupide et cruelle. Alors qu’il avait l’occasion de montrer sa « générosité » en accordant aux deux détenus la levée du statut de DPS, il s’est livré à une petite escroquerie morale, en donnant au Premier ministre le pouvoir de statuer en lieu et place du garde des Sceaux.
Devant le blocage actuel qui peut ainsi durer une éternité, ces jeunes militants ont cherché à entrouvrir une porte coincée par la méchanceté et la bêtise. Malheureusement, leurs explications sont restées peu audibles pour le grand public parce que trop orientées politiquement et truffées de ces expressions qui n’apportent rien à la cause défendue comme « la police coloniale » ponctuées des inévitables beuglements « Libertà » qui remplacent trop souvent un discours un tant soit peu construit. D’autant que les banderoles ne demandaient pas le transfert des deux détenus en Corse mais leur liberté semant ainsi la confusion.
Un train en panne
Le pauvre Gilles Simeoni paraît condamné à s’expliquer comme un enfant chaque fois que l’exécutif est mis en cause dans un rapport : ça n’est pas moi c’est l’autre comprenons la mandature précédente. Mais il le savait non qu’il existait un passif ? Cinq ans après il ne peut continuer sur la même ligne de défense à moins de passer pour un amateur qui passait par là et presque par accident s’est retrouvé là où il est.
Cette fois-ci, il s’agit d’un rapport accablant de la Cour des comptes sur la gestion de notre SNCF locale, u trinnichellu, celui qui devait arriver à Folleli deux ans après la victoire nationaliste. Et toujours rien en vue, mais des dépenses dignes d’une armée mexicaine. La maison de cristal, qu’ils nous disaient. Tu parles : ils ont changé les meubles et ils ont gardé les bonnes habitudes. Désespérant… Néanmoins, on continue de hurler « Libertà » pour réponse à toutes les légitimes interrogations. Brillant et édifiant. Dis Papa, c’était comme avant ? Ben tout pareil mon enfant, tout pareil.
Et d’autres en danger de mort
La drogue et le racket sont les deux mamelles de la voyoucratie, cette engeance qu’il convient d’extirper sans aucun état d’âme. Des médecins nous préviennent : le crack, la drogue du pauvre, celle à laquelle on s’accoutume après une dose et qui vous ronge jusqu’à la destruction se développe dans la région ajaccienne. Son moindre coût la rendrait attractive.
C’est un drame et un désastre pour la Corse dont une partie de la jeunesse se suicide plus ou moins lentement. Mais cette horreur est acheminée et vendue par d’autres Corses. Les drogues dures ont aujourd’hui un des moyens les plus lucratifs pour des bandes locales qui, pour reprendre l’expression atroce employée autrefois par le FLNC contre des Bretons, n’ont rien d’allogènes. Il ne s’agit plus, pour le coup de fumettes adolescentes, mais bien de la mise en danger de mort d’autrui.
Il paraît que nous sommes l’île des enfants-rois. Eh bien, ces enfants, il conviendrait de mieux les défendre en s’en prenant aux vendeurs de mort et en exigeant que les peines pénalisant ces trafics soient exemplaires. Quel avenir préparons-nous à nos filles, à nos fils, si nous sommes incapables de combattre de tels parasites ?
Bientôt le Sahara nustrali
Patrick Rebillout, météorologiste et directeur du centre Météo France d’Ajaccio qui gère les prévisions et les observations de l’ensemble de l’île, nous prévient dans les colonnes de Corse-Matin : si nous n’agissons pas tout de suite et vigoureusement en 2100, la Corse aura un climat identique à celui du Sud algérien avec 50 ° à Corte.
Mais en parallèle et paradoxalement nous subirons des pluies plus nombreuses et plus violentes. Nous voilà prévenus et là il ne s’agit pas de s’en prendre à l’État français, mais d’être nous-mêmes responsables et d’espérer un comportement identique de la part de l’humanité. Tous coupables et tous solidaires.
GXC