Football : GFCA et Dame Coupe, la belle histoire
Seul représentant en coupe de France, le GFCA recevra le LOSC , leader de la ligue 1
Football : GFCA et Dame Coupe: la belle histoire...
Seul représentant insulaire en coupe de France, le GFCA recevra le LOSC, leader de la Ligue 1 ce week-end en 16e de la coupe de France. Le 25e club de l’élite à croiser la route des « rouge et bleu ». Un record pour une structure issue du monde amateur insulaire et la confirmation d’une bien belle histoire vieille de plusieurs décennies…
Le GFCA et Dame coupe, une belle histoire qui a débuté au niveau national en 1961 avec un match contre l’OM, disputé...au Jean Lluis. Cinquante ans plus tard, si à l’inverse du voisin bastiais victorieux de la coupe en 1981, le trophée ne trône pas dans les vitrines du GFCA, le club « rouge et bleu » confirme depuis cinq décennies, qu’il est bel et bien taillé pour cette compétition. Même si cette dernière a, en raison d’un attrait financier trop important, perdu un peu de sa verve d’antan. Quoiqu’avec la disparition de la Coupe de la Ligue, elle pourrait redorer son blason.
Il y a quinze jours, c’est dans un contexte très particulier et dans la douleur que les hommes de David Ducourtioux ont obtenu à Saint-Brice (R1), le précieux sésame pour le tour suivant. Et s’il n’a guère été clément, le tirage au sort a ravivé bien des souvenirs en l’opposant ce week-end, au LOSC, leader incontesté de la Ligue 1. L’occasion, même si la rencontre se jouera à huis clos pour les raisons que l’on sait, de sortir de l’anonymat d’un football amateur qui a payé un lourd tribut face à la crise sanitaire…
Un club taillé pour la coupe
Club à part dans l’univers du football corse et même bien au-delà, le GFCA collectionne, il est vrai, les perfs. Il a rencontré, au total, 25 clubs de l’élite (voir par ailleurs*), certains par deux fois (Lyon, Monaco, Nice, Saint-Etienne et Lille, prochain adversaire). Avec la bagatelle de 16 qualifications dont quelques exploits retentissants (Monaco 1968, Lyon 1978, Caen 1990, Toulouse 2012).
Le match face au LOSC sera le 16e à ce niveau de la compétition. Et là aussi, ni les adversaires prestigieux (le grand OM futur demi-finaliste de la Ligue des Champions en 1990, l’AS Cannes de Zidane ou le PSG juste avant l’ère des Qataris), ni les performances (8 qualifications dont les plus marquantes face à l’ACA, Toulon deux fois, Troyes, Sochaux, Guingamp…)n’ont manqué. Autant d’exploits qui démontre que le Gazelec est un club taillé pour la coupe. Une compétition qui lui a si souvent souri avec, comme principaux faits d’armes, les fabuleuses épopées de 1992 (éliminé en quarts de finale après avoir épinglé Toulon et Saint-Etienne au tableau de chasse) et bien sûr 2012 (battu en 1/2 par Lyon après avoir sorti Toulouse L1, Troyes leader de L2, Drancy CFA et Montpellier futur champion de France…)…
Reste, à cette génération 2020-2021 à écrire une nouvelle page. Et même si les clameurs du stade Ange Casanova ne retentiront pas comme aux plus belles heures du club et si l’écart est substantiel entre les deux clubs, l’adage cher à Fanfan Tagliaglioli « impossible n’est pas GFCA » porte à croire que tout le peuple « rouge et bleu » est dans l’attente d’un nouvel exploit…
Philippe Peraut
*ACA, Bordeaux, Caen, Cannes, Guingamp, Lille, Lorient, Lyon (2 fois), Marseille, Monaco (2 fois), Montpellier, Nantes, Nice (2 fois), Paris SG, Reims, Saint-Etienne (2 fois), Sochaux, Toulon, Toulouse, Valenciennes...
Seul représentant insulaire en coupe de France, le GFCA recevra le LOSC, leader de la Ligue 1 ce week-end en 16e de la coupe de France. Le 25e club de l’élite à croiser la route des « rouge et bleu ». Un record pour une structure issue du monde amateur insulaire et la confirmation d’une bien belle histoire vieille de plusieurs décennies…
Le GFCA et Dame coupe, une belle histoire qui a débuté au niveau national en 1961 avec un match contre l’OM, disputé...au Jean Lluis. Cinquante ans plus tard, si à l’inverse du voisin bastiais victorieux de la coupe en 1981, le trophée ne trône pas dans les vitrines du GFCA, le club « rouge et bleu » confirme depuis cinq décennies, qu’il est bel et bien taillé pour cette compétition. Même si cette dernière a, en raison d’un attrait financier trop important, perdu un peu de sa verve d’antan. Quoiqu’avec la disparition de la Coupe de la Ligue, elle pourrait redorer son blason.
Il y a quinze jours, c’est dans un contexte très particulier et dans la douleur que les hommes de David Ducourtioux ont obtenu à Saint-Brice (R1), le précieux sésame pour le tour suivant. Et s’il n’a guère été clément, le tirage au sort a ravivé bien des souvenirs en l’opposant ce week-end, au LOSC, leader incontesté de la Ligue 1. L’occasion, même si la rencontre se jouera à huis clos pour les raisons que l’on sait, de sortir de l’anonymat d’un football amateur qui a payé un lourd tribut face à la crise sanitaire…
Un club taillé pour la coupe
Club à part dans l’univers du football corse et même bien au-delà, le GFCA collectionne, il est vrai, les perfs. Il a rencontré, au total, 25 clubs de l’élite (voir par ailleurs*), certains par deux fois (Lyon, Monaco, Nice, Saint-Etienne et Lille, prochain adversaire). Avec la bagatelle de 16 qualifications dont quelques exploits retentissants (Monaco 1968, Lyon 1978, Caen 1990, Toulouse 2012).
Le match face au LOSC sera le 16e à ce niveau de la compétition. Et là aussi, ni les adversaires prestigieux (le grand OM futur demi-finaliste de la Ligue des Champions en 1990, l’AS Cannes de Zidane ou le PSG juste avant l’ère des Qataris), ni les performances (8 qualifications dont les plus marquantes face à l’ACA, Toulon deux fois, Troyes, Sochaux, Guingamp…)n’ont manqué. Autant d’exploits qui démontre que le Gazelec est un club taillé pour la coupe. Une compétition qui lui a si souvent souri avec, comme principaux faits d’armes, les fabuleuses épopées de 1992 (éliminé en quarts de finale après avoir épinglé Toulon et Saint-Etienne au tableau de chasse) et bien sûr 2012 (battu en 1/2 par Lyon après avoir sorti Toulouse L1, Troyes leader de L2, Drancy CFA et Montpellier futur champion de France…)…
Reste, à cette génération 2020-2021 à écrire une nouvelle page. Et même si les clameurs du stade Ange Casanova ne retentiront pas comme aux plus belles heures du club et si l’écart est substantiel entre les deux clubs, l’adage cher à Fanfan Tagliaglioli « impossible n’est pas GFCA » porte à croire que tout le peuple « rouge et bleu » est dans l’attente d’un nouvel exploit…
Philippe Peraut
*ACA, Bordeaux, Caen, Cannes, Guingamp, Lille, Lorient, Lyon (2 fois), Marseille, Monaco (2 fois), Montpellier, Nantes, Nice (2 fois), Paris SG, Reims, Saint-Etienne (2 fois), Sochaux, Toulon, Toulouse, Valenciennes...
