De la maroquinerie responsable ?
Peut-on associer le travail de la maroquinerie à la notion de responsabilité ?
De la maroquinerie responsable
Peut-on associer le travail de la maroquinerie à la notion de responsabilité ? Plus conscient de l’impact sur l’environnement, plus soucieux du respect de l’humain, plus d’attention aux détails… Tous ces éléments donnent à voir une nouvelle création, motivée par le besoin de faire bouger les lignes du luxe. Exemple avec Vincent Garson, un designer au concept éthique pour des accessoires inédits.
Au-delà d’une simple redirection de la mode, c’est un écosystème qui se bouge. Les géants ont pris l’avantage sur les petites maisons aux grandes idées. Seulement, leur envergure a un prix, et c’est la planète qui le paie. La détérioration du bout du monde est motivée par le « beaucoup » et le « pas cher ».
Plus de responsabilité c’est alors reprendre une vision de la création locale, presque artisanale, sans laisser de côté le style. C’est en tout cas ce que fait Vincent Garson. Le créateur issu de l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne a suivi les nombreux mouvements de la mode à travers les années. Après avoir fait ses armes chez Christian Lacroix, Paco Rabanne, Oscar de la Renta pour Balmain et Alber Elbaz pour Guy Laroche, il est à la tête de sa maison éponyme, tournée vers demain.
Aujourd’hui, il se concentre sur une maroquinerie et une bagagerie basées sur la fluidité, l’unisexe et la reconnaissance du travail de tous. Avec des collections minimalistes, du cuir choisi avec soin, autant animal que végétal, une création handmade, le rapport à la responsabilité est intégré à l’ADN Vincent Garson.
Avec son travail, comme une étude menée autour d’une nouvelle mode, Vincent Garson a questionné la notion même de luxe aujourd’hui. Qu’en est-il ? Pour lui, c’est utiliser des matériaux nobles, vers la création de pièces uniques. Ainsi, il utilise des peaux entières, dans la texture. Ce sont des peaux écartées par les grandes maisons à cause de micro défauts qui, in fine, apportent le charme à ses produits intemporels tant ils se modifient au gré du temps.
Le temps, voilà la base importante du luxe. Car les objets luxueux sont immortels, doivent pouvoir vivre mille vies grâce aux centaines d’heures de travail nécessaires pour garantir la longévité de la fabrication. Seulement, tout est devenu trop rapide, le profit comme moteur. La création indépendante souffre mais ne désespère pas : grâce à de nombreux designers, les codes vont changer.
D’ailleurs, des initiatives comme La Caserne permettent à ces créateurs dans l’ombre de rencontrer la lumière. Le collectif organise des conférences et des programmes pour pousser les meilleurs créateurs. En association avec APF FRANCE HANDICAP, La Caserne permet à des personnes en situation de handicap de participer à la création au sein de ses programmes. Vincent Garson candidate pour le programme Maroquinerie afin de développer sa marque dans un processus 100% responsable. A vos votes : rendez-vous sur le compte Instagram @lacaserneparis.
J.S.
Peut-on associer le travail de la maroquinerie à la notion de responsabilité ? Plus conscient de l’impact sur l’environnement, plus soucieux du respect de l’humain, plus d’attention aux détails… Tous ces éléments donnent à voir une nouvelle création, motivée par le besoin de faire bouger les lignes du luxe. Exemple avec Vincent Garson, un designer au concept éthique pour des accessoires inédits.
Au-delà d’une simple redirection de la mode, c’est un écosystème qui se bouge. Les géants ont pris l’avantage sur les petites maisons aux grandes idées. Seulement, leur envergure a un prix, et c’est la planète qui le paie. La détérioration du bout du monde est motivée par le « beaucoup » et le « pas cher ».
Plus de responsabilité c’est alors reprendre une vision de la création locale, presque artisanale, sans laisser de côté le style. C’est en tout cas ce que fait Vincent Garson. Le créateur issu de l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne a suivi les nombreux mouvements de la mode à travers les années. Après avoir fait ses armes chez Christian Lacroix, Paco Rabanne, Oscar de la Renta pour Balmain et Alber Elbaz pour Guy Laroche, il est à la tête de sa maison éponyme, tournée vers demain.
Aujourd’hui, il se concentre sur une maroquinerie et une bagagerie basées sur la fluidité, l’unisexe et la reconnaissance du travail de tous. Avec des collections minimalistes, du cuir choisi avec soin, autant animal que végétal, une création handmade, le rapport à la responsabilité est intégré à l’ADN Vincent Garson.
Avec son travail, comme une étude menée autour d’une nouvelle mode, Vincent Garson a questionné la notion même de luxe aujourd’hui. Qu’en est-il ? Pour lui, c’est utiliser des matériaux nobles, vers la création de pièces uniques. Ainsi, il utilise des peaux entières, dans la texture. Ce sont des peaux écartées par les grandes maisons à cause de micro défauts qui, in fine, apportent le charme à ses produits intemporels tant ils se modifient au gré du temps.
Le temps, voilà la base importante du luxe. Car les objets luxueux sont immortels, doivent pouvoir vivre mille vies grâce aux centaines d’heures de travail nécessaires pour garantir la longévité de la fabrication. Seulement, tout est devenu trop rapide, le profit comme moteur. La création indépendante souffre mais ne désespère pas : grâce à de nombreux designers, les codes vont changer.
D’ailleurs, des initiatives comme La Caserne permettent à ces créateurs dans l’ombre de rencontrer la lumière. Le collectif organise des conférences et des programmes pour pousser les meilleurs créateurs. En association avec APF FRANCE HANDICAP, La Caserne permet à des personnes en situation de handicap de participer à la création au sein de ses programmes. Vincent Garson candidate pour le programme Maroquinerie afin de développer sa marque dans un processus 100% responsable. A vos votes : rendez-vous sur le compte Instagram @lacaserneparis.
J.S.