Football : Benjamin André : L'ACA reste mon club de coeur
De retour dans la cité impériale où réside sa belle famille , l'ancien milieu de terrain de l'ACa a accepté........
Benjamin André : «L’ACA reste mon club de coeur »
De retour dans la Cité Impériale où réside sa belle-famille, l’ancien milieu de terrain de l’ACA a accepté d’évoquer le 16e
de finale disputé face au GFCA dimanche dernier ainsi que son parcours avec le LOSC…
Quelle analyse, fais-tu de la rencontre face au GFCA ?
On a pris ce match très au sérieux en respectant notre adversaire. C’était leur match de la saison et nous savions qu’ils allaient être présents au rendez-vous. On aurait certainement pu tuer la rencontre beaucoup plus tôt, ce qui a laissé un peu de suspense. Mais c’est le charme de la coupe de France.
Le GFCA ?
Je n’ai jamais joué contre eux avec l’ACA mais à deux reprises en Ligue 1 avec Rennes. C’est un club très populaire à Ajaccio. Je connais très bien Christophe Ettori, le directeur sportif. Et n’oublions pas que mon épouse est issue de la famille Risterucci, qui est comme chacun sait, « rouge et bleu »…
Alors que tu es plutôt « rouge et blanc » ?
Gaziers ou acéistes, nous sommes tous ajacciens. Je garde l’ACA dans mon coeur parce que j’y suis resté huit ans et j’y ai disputé plus de 200 matchs en professionnel. L’attachement à ce club est viscéral et j’espère y terminer ma carrière. Actuellement, l’équipe tourne plutôt bien après un début de championnat compliqué. Ce que réalise le club est énorme, compte tenu de ses moyens, bien moindres par rapport aux grosses pointures de Ligue 2.
La Coupe de France ?
Elle revient sur le devant de la scène après l’éviction de la Coupe de la Ligue. J’ai eu la chance de remporter cette compétition avec Rennes, je sais ce que cela représente. Elle va retrouver son aura d’antan, il n’y a qu’à voir les surprises avec des équipes de Ligue telles que Lens, Lorient ou encore l’OM, qui sont passées au temps. De toute façon, nous voulons tout gagner !
Revenons au LOSC, leader de Ligue 1, une belle surprise ?
C’est un peu une anomalie par rapport à des clubs beaucoup mieux armés surtout d’un point de vue financier. Paris et Lyon recollent et Monaco, où l’on se rend ce week-end, revient fort. On ne se met pas de pression et nous prenons chaque match l’un après l’autre.
Le LOSC ne peut plus se cacher désormais. Une pression particulière ?
La pression est comme je l’ai dit sur les épaules du PSG et de Lyon. Il est vrai que nous allons nous déplacer chez nos trois concurrents et ces confrontations directes seront peut-être décisives. Nous allons nous efforcer de faire le maximum pour bien les négocier. L’objectif de début de saison, c’était l’Europe, on en est plus très loin. Nous restons modestes. Il y aura une première finale à Monaco. Le groupe est solide, tout le monde tire dans le même sens, nous aurons notre mot à dire dans le sprint final.
La Coupe d’Europe ?
Quand on y a goûté, on veut y revenir. Nous avions joué l’Ajax en Ligue des Champions. C’est une très grosse pointure même si le club a perdu ses meilleurs éléments. Cela nous permet de jauger notre niveau. J’estime que nous avons progressé par rapport à l’an dernier où nous n’étions pas sortis des poules. Mais l’écart reste encore conséquent. On a raté notre match aller et cela ne pardonne pas. Nous avons manqué de réalisme dans les deux surfaces lors du match retour. Mais nous avons tout de même réalisé un beau parcours en allant gagner à San Siro 3-0, ce qui est un véritable exploit. C’est le signe que ce groupe a de la qualité. Il continuera à faire parler de lui.
Philippe Peraut
De retour dans la Cité Impériale où réside sa belle-famille, l’ancien milieu de terrain de l’ACA a accepté d’évoquer le 16e
de finale disputé face au GFCA dimanche dernier ainsi que son parcours avec le LOSC…
Quelle analyse, fais-tu de la rencontre face au GFCA ?
On a pris ce match très au sérieux en respectant notre adversaire. C’était leur match de la saison et nous savions qu’ils allaient être présents au rendez-vous. On aurait certainement pu tuer la rencontre beaucoup plus tôt, ce qui a laissé un peu de suspense. Mais c’est le charme de la coupe de France.
Le GFCA ?
Je n’ai jamais joué contre eux avec l’ACA mais à deux reprises en Ligue 1 avec Rennes. C’est un club très populaire à Ajaccio. Je connais très bien Christophe Ettori, le directeur sportif. Et n’oublions pas que mon épouse est issue de la famille Risterucci, qui est comme chacun sait, « rouge et bleu »…
Alors que tu es plutôt « rouge et blanc » ?
Gaziers ou acéistes, nous sommes tous ajacciens. Je garde l’ACA dans mon coeur parce que j’y suis resté huit ans et j’y ai disputé plus de 200 matchs en professionnel. L’attachement à ce club est viscéral et j’espère y terminer ma carrière. Actuellement, l’équipe tourne plutôt bien après un début de championnat compliqué. Ce que réalise le club est énorme, compte tenu de ses moyens, bien moindres par rapport aux grosses pointures de Ligue 2.
La Coupe de France ?
Elle revient sur le devant de la scène après l’éviction de la Coupe de la Ligue. J’ai eu la chance de remporter cette compétition avec Rennes, je sais ce que cela représente. Elle va retrouver son aura d’antan, il n’y a qu’à voir les surprises avec des équipes de Ligue telles que Lens, Lorient ou encore l’OM, qui sont passées au temps. De toute façon, nous voulons tout gagner !
Revenons au LOSC, leader de Ligue 1, une belle surprise ?
C’est un peu une anomalie par rapport à des clubs beaucoup mieux armés surtout d’un point de vue financier. Paris et Lyon recollent et Monaco, où l’on se rend ce week-end, revient fort. On ne se met pas de pression et nous prenons chaque match l’un après l’autre.
Le LOSC ne peut plus se cacher désormais. Une pression particulière ?
La pression est comme je l’ai dit sur les épaules du PSG et de Lyon. Il est vrai que nous allons nous déplacer chez nos trois concurrents et ces confrontations directes seront peut-être décisives. Nous allons nous efforcer de faire le maximum pour bien les négocier. L’objectif de début de saison, c’était l’Europe, on en est plus très loin. Nous restons modestes. Il y aura une première finale à Monaco. Le groupe est solide, tout le monde tire dans le même sens, nous aurons notre mot à dire dans le sprint final.
La Coupe d’Europe ?
Quand on y a goûté, on veut y revenir. Nous avions joué l’Ajax en Ligue des Champions. C’est une très grosse pointure même si le club a perdu ses meilleurs éléments. Cela nous permet de jauger notre niveau. J’estime que nous avons progressé par rapport à l’an dernier où nous n’étions pas sortis des poules. Mais l’écart reste encore conséquent. On a raté notre match aller et cela ne pardonne pas. Nous avons manqué de réalisme dans les deux surfaces lors du match retour. Mais nous avons tout de même réalisé un beau parcours en allant gagner à San Siro 3-0, ce qui est un véritable exploit. C’est le signe que ce groupe a de la qualité. Il continuera à faire parler de lui.
Philippe Peraut