Jean -Dominique Bertoni : " On s'est vraiment fait plaisir "
Un premier court- métrage de fiction " l'Autostoppeur "
Jean-Dominique Bertoni : « On s'est vraiment fait plaisir »
Deux ans après avoir réalisé le documentaire Corsi-Americani, Jean-Dominique Bertoni vient d’achever en Balagne le tournage de son premier court-métrage de fiction. Intitulé L’autostoppeur, ce road-movie devrait être présenté cet été au public insulaire.
Retour avec le réalisateur balanin sur une belle aventure humaine en Peugeot 504...
Après Corsi-Americani, vous réalisez cette fois un court-métrage dont le tournage s’est achevé la semaine dernière en Balagne. Quelle est la genèse de ce projet ?
C’est mon premier court-métrage de fiction. Je l’ai écrit, réalisé et autoproduit. J’avais fait un clip avec un jeune de Calvi qui fait de la musique électronique et ça m’avait vraiment plu. J’avais donc vraiment envie de repartir tout de suite en tournage. Avec mon ami Adrien Georges, qui est directeur de production sur le court-métrage, on s’est dit qu’on tournerait en cinq jours. Et nous sommes partis comme ça. Nous avons été un peu "battus" par notre tout petit budget et nous sommes allés chercher des partenaires, notamment des commerçants de Balagne et d’ailleurs qui nous ont aidés.
Sans trop en dire, quel est l’intrigue du film ?
Un homme, prénommé Edouard, roule sur une route déserte depuis des heures. Il ne croise personne puis, à un moment donné, il tombe sur un monsieur. Âgé d’une trentenaire d’années de plus que lui, il est accidenté au bord de la route et lui demande de le récupérer pour le déposer à la prochaine station-service. La voiture repart, tous deux discutent et à un moment l’autostoppeur dit le prénom (Edouard) du conducteur alors que ce dernier ne s’était jamais présenté… Pourquoi le connaît-il ?
Le tournage a duré cinq jours en Balagne, région dont vous êtes originaire…
Quel bonheur ! Il y avait tous les décors dont j’avais besoin. En plus, je rentrais à la maison tous les soirs (rires). Pour mes tournages, je fais beaucoup de route et l’histoire de ce court-métrage me venait souvent lorsque j’étais en voiture… En écrivant le scénario, j’ai voulu me faire plaisir car j’adore les séquences tournées dans les voitures ; je les trouve souvent très cinématographiques. En plus de ça, on avait une voiture de collection, une Peugeot 504 des années 1970. On a donc vraiment joué la carte à fond du road-movie. Pour le coup, on s’est vraiment fait plaisir.
Techniquement, est-ce difficile de tourner en voiture ?
En soi, non, surtout si on a une équipe complète de cinéma. Mais là, de par notre petit budget, nous étions en effectif très réduit. En plus, j’ai tendance à vouloir beaucoup de plans ; et chaque plan, il faut l’installer, mettre la caméra sur le capot ou sur la portière selon les axes voulus. À chaque fois, ça prenait pas mal de temps. Nous avons souvent tourné jusqu’au coucher du soleil. On arrivait sur le tournage à 7 heures et puis c’était parti pour la journée. Je n’ai pas fait beaucoup de pauses déjeuner (rires).
Au casting, on retrouve deux comédiens insulaires bien connus, Gray Orsatelli et Didier Ferrari...
Quelle rencontre ! Je ne les connaissais pas. Pour le rôle de Gray Orsatelli, je cherchais un trentenaire mais je ne savais pas qui prendre. En décembre dernier, je suis retombé sur une rediffusion du film Les Exilés de Rinatu Frassati dans lequel joue Gray. Là, je me suis dit « ah oui, ce serait chouette de l’avoir pour le rôle ». Quant à Didier Ferrari, que je ne connaissais pas non plus, l’idée m’est venue quand je réécrivais la fin du scenario. Je l’ai alors vu et je l’ai imaginé dans le film. Je lui ai envoyé le scenario et il m’a dit qu’aux premières lignes des dialogues, il savait qu’il allait faire le film. Il y a eu une espèce de connexion.
Ce tournage très court semble avoir également été une belle aventure humaine ?
Incroyable ! Nous sommes restés ensemble pendant une semaine et on avait l’impression de se connaitre tous les trois depuis toujours. Je suis resté caché dans la voiture avec eux pour leur donner des indications de jeu. Entre les prises, c’étaient de super bons moments. En plus de ça, c’était une ambiance assez familiale. Mon directeur de production et mon chef opérateur sont des amis ; mon père tenait la cantine du tournage, ma sœur était chef régie, ma belle-sœur joue dans le film... Beaucoup d’amis sont aussi passés nous voir et on fait de la figuration. Il y avait une très belle ambiance qui a vraiment fait du bien en ces temps de Covid.
Quand projetterez-vous le film pour la première fois ?
Pour boucler la boucle, mon rêve serait de le présenter au prochain Festival de Lama, chez nous en Balagne, cet été. En espérant que malgré le Covid, le festival puisse avoir lieu…
Deux ans après avoir réalisé le documentaire Corsi-Americani, Jean-Dominique Bertoni vient d’achever en Balagne le tournage de son premier court-métrage de fiction. Intitulé L’autostoppeur, ce road-movie devrait être présenté cet été au public insulaire.
Retour avec le réalisateur balanin sur une belle aventure humaine en Peugeot 504...
Après Corsi-Americani, vous réalisez cette fois un court-métrage dont le tournage s’est achevé la semaine dernière en Balagne. Quelle est la genèse de ce projet ?
C’est mon premier court-métrage de fiction. Je l’ai écrit, réalisé et autoproduit. J’avais fait un clip avec un jeune de Calvi qui fait de la musique électronique et ça m’avait vraiment plu. J’avais donc vraiment envie de repartir tout de suite en tournage. Avec mon ami Adrien Georges, qui est directeur de production sur le court-métrage, on s’est dit qu’on tournerait en cinq jours. Et nous sommes partis comme ça. Nous avons été un peu "battus" par notre tout petit budget et nous sommes allés chercher des partenaires, notamment des commerçants de Balagne et d’ailleurs qui nous ont aidés.
Sans trop en dire, quel est l’intrigue du film ?
Un homme, prénommé Edouard, roule sur une route déserte depuis des heures. Il ne croise personne puis, à un moment donné, il tombe sur un monsieur. Âgé d’une trentenaire d’années de plus que lui, il est accidenté au bord de la route et lui demande de le récupérer pour le déposer à la prochaine station-service. La voiture repart, tous deux discutent et à un moment l’autostoppeur dit le prénom (Edouard) du conducteur alors que ce dernier ne s’était jamais présenté… Pourquoi le connaît-il ?
Le tournage a duré cinq jours en Balagne, région dont vous êtes originaire…
Quel bonheur ! Il y avait tous les décors dont j’avais besoin. En plus, je rentrais à la maison tous les soirs (rires). Pour mes tournages, je fais beaucoup de route et l’histoire de ce court-métrage me venait souvent lorsque j’étais en voiture… En écrivant le scénario, j’ai voulu me faire plaisir car j’adore les séquences tournées dans les voitures ; je les trouve souvent très cinématographiques. En plus de ça, on avait une voiture de collection, une Peugeot 504 des années 1970. On a donc vraiment joué la carte à fond du road-movie. Pour le coup, on s’est vraiment fait plaisir.
Techniquement, est-ce difficile de tourner en voiture ?
En soi, non, surtout si on a une équipe complète de cinéma. Mais là, de par notre petit budget, nous étions en effectif très réduit. En plus, j’ai tendance à vouloir beaucoup de plans ; et chaque plan, il faut l’installer, mettre la caméra sur le capot ou sur la portière selon les axes voulus. À chaque fois, ça prenait pas mal de temps. Nous avons souvent tourné jusqu’au coucher du soleil. On arrivait sur le tournage à 7 heures et puis c’était parti pour la journée. Je n’ai pas fait beaucoup de pauses déjeuner (rires).
Au casting, on retrouve deux comédiens insulaires bien connus, Gray Orsatelli et Didier Ferrari...
Quelle rencontre ! Je ne les connaissais pas. Pour le rôle de Gray Orsatelli, je cherchais un trentenaire mais je ne savais pas qui prendre. En décembre dernier, je suis retombé sur une rediffusion du film Les Exilés de Rinatu Frassati dans lequel joue Gray. Là, je me suis dit « ah oui, ce serait chouette de l’avoir pour le rôle ». Quant à Didier Ferrari, que je ne connaissais pas non plus, l’idée m’est venue quand je réécrivais la fin du scenario. Je l’ai alors vu et je l’ai imaginé dans le film. Je lui ai envoyé le scenario et il m’a dit qu’aux premières lignes des dialogues, il savait qu’il allait faire le film. Il y a eu une espèce de connexion.
Ce tournage très court semble avoir également été une belle aventure humaine ?
Incroyable ! Nous sommes restés ensemble pendant une semaine et on avait l’impression de se connaitre tous les trois depuis toujours. Je suis resté caché dans la voiture avec eux pour leur donner des indications de jeu. Entre les prises, c’étaient de super bons moments. En plus de ça, c’était une ambiance assez familiale. Mon directeur de production et mon chef opérateur sont des amis ; mon père tenait la cantine du tournage, ma sœur était chef régie, ma belle-sœur joue dans le film... Beaucoup d’amis sont aussi passés nous voir et on fait de la figuration. Il y avait une très belle ambiance qui a vraiment fait du bien en ces temps de Covid.
Quand projetterez-vous le film pour la première fois ?
Pour boucler la boucle, mon rêve serait de le présenter au prochain Festival de Lama, chez nous en Balagne, cet été. En espérant que malgré le Covid, le festival puisse avoir lieu…