Vers un retour à la normale ?
Très sollicitée, pour les raisons que l’on sait, depuis le début de la crise du Covid ...
Très sollicitée, pour les raisons que l’on sait, depuis le début de la crise du Covid, avec un rythme d’une séance hebdomadaire dès la fin mars, la commission sanitaire de l’Assemblée de Corse n’a guère chômé, oeuvrant autour de quatre axes majeurs : santé, éducation, social, transports… Si à ce jour, l’épidémie tend vers le recul, la plus grande prudence reste de mise…
Dès la première phase du confinement mi-mars, tous les secteurs de Corse ont dû s’adapter à de nouvelles contraintes. Les politiques, eux, se sont attachés à travailler au mieux de manière à faire face à cette crise sans précédent. Ce fut-et c’est toujours du reste-le cas de la commission sanitaire de l’Assemblée de Corse, placée depuis l’arrivée de la nouvelle majorité territoriale, sous la présidence de Danielle Antonini. « Il a fallu revoir nos plans, explique l’intéressée, compte tenu de la situation, nous avons dû passer d’une séance mensuelle quinze jours avant chaque session de l’Assemblée, à quasiment une séance hebdomadaire. »
Ainsi, plusieurs axes de travail ont été abordé : l’après Covid, deux séances dédiées au volet éducatif, le social et la précarité, le green-pass, les transports, le passeport Covid présenté par le docteur Paul Marcaggi…Le tout permettant d’avoir la meilleure visibilité possible sur la situation afin d’y répondre au mieux. « Chacun des volets, rajoute l’élue, a été abordé avec la consultation de personnes compétentes en la matière, de professionnels, syndicats, associations… »
« Il faut apprendre à changer nos habitudes »
Aujourd’hui, à l’heure où nous sommes entrés de plains pieds dans la deuxième phase du déconfinement, la situation semble évoluer dans le bon sens au niveau sanitaire. Pour autant, la présidente de la commission prône la plus grande rigueur. « Je suis toujours choquée de voir certaines personnes faire fi des gestes barrières ! Il faut rester vigilant, se laver régulièrement les mains, porter un masque le plus souvent possible, respecter les distances…Ce sont des mesures certes difficiles mais il faut apprendre à changer nos habitudes. »
Parmi les mesures prises par la majorité territoriale le très controversé Green-pass. « Il n’a guère été évoqué par le Premier Ministre lors de son allocution la semaine dernière. L’épidémie est en baisse, on parle d’ouvrir les frontière et d’une libre circulation des personnes au-delà des 100 km préconisés. Le green-pass est peut-être aujourd’hui caduc. Pour autant, il faudra rester vigilant même si les signes vont dans le sens d’un net recul du Covid. Si nous n’avons plus de cas d’ici une semaine, ce sera sans doute gagné… »
Sur ce point, l’élue corrobore les propos du docteur Raoult. « Ces propos démontrent sans doute qu’il avait raison en disant que l’épidémie allait disparaître. Personne n’en a tenu compte. »
La commission, elle, va continuer à se réunir-en vision (nouvel axe de travail auquel il faudra aussi s’adapter. Les risques d’un éventuel retour du Covid ? « Pour l’heure, il n’a pas encore complètement disparu. Nous en saurons plus dans les semaines à venir. C’est un virus nouveau. On ne peut pas savoir s’il va de nouveau se développer. Raison pour laquelle une vaccination sera, à terme, nécessaire. »
Un groupe pharmaceutique anglo-suédois, AstraZeneca annoncerait un vaccin pour la rentrée prochaine. La fin du cauchemar ?
Dès la première phase du confinement mi-mars, tous les secteurs de Corse ont dû s’adapter à de nouvelles contraintes. Les politiques, eux, se sont attachés à travailler au mieux de manière à faire face à cette crise sans précédent. Ce fut-et c’est toujours du reste-le cas de la commission sanitaire de l’Assemblée de Corse, placée depuis l’arrivée de la nouvelle majorité territoriale, sous la présidence de Danielle Antonini. « Il a fallu revoir nos plans, explique l’intéressée, compte tenu de la situation, nous avons dû passer d’une séance mensuelle quinze jours avant chaque session de l’Assemblée, à quasiment une séance hebdomadaire. »
Ainsi, plusieurs axes de travail ont été abordé : l’après Covid, deux séances dédiées au volet éducatif, le social et la précarité, le green-pass, les transports, le passeport Covid présenté par le docteur Paul Marcaggi…Le tout permettant d’avoir la meilleure visibilité possible sur la situation afin d’y répondre au mieux. « Chacun des volets, rajoute l’élue, a été abordé avec la consultation de personnes compétentes en la matière, de professionnels, syndicats, associations… »
« Il faut apprendre à changer nos habitudes »
Aujourd’hui, à l’heure où nous sommes entrés de plains pieds dans la deuxième phase du déconfinement, la situation semble évoluer dans le bon sens au niveau sanitaire. Pour autant, la présidente de la commission prône la plus grande rigueur. « Je suis toujours choquée de voir certaines personnes faire fi des gestes barrières ! Il faut rester vigilant, se laver régulièrement les mains, porter un masque le plus souvent possible, respecter les distances…Ce sont des mesures certes difficiles mais il faut apprendre à changer nos habitudes. »
Parmi les mesures prises par la majorité territoriale le très controversé Green-pass. « Il n’a guère été évoqué par le Premier Ministre lors de son allocution la semaine dernière. L’épidémie est en baisse, on parle d’ouvrir les frontière et d’une libre circulation des personnes au-delà des 100 km préconisés. Le green-pass est peut-être aujourd’hui caduc. Pour autant, il faudra rester vigilant même si les signes vont dans le sens d’un net recul du Covid. Si nous n’avons plus de cas d’ici une semaine, ce sera sans doute gagné… »
Sur ce point, l’élue corrobore les propos du docteur Raoult. « Ces propos démontrent sans doute qu’il avait raison en disant que l’épidémie allait disparaître. Personne n’en a tenu compte. »
La commission, elle, va continuer à se réunir-en vision (nouvel axe de travail auquel il faudra aussi s’adapter. Les risques d’un éventuel retour du Covid ? « Pour l’heure, il n’a pas encore complètement disparu. Nous en saurons plus dans les semaines à venir. C’est un virus nouveau. On ne peut pas savoir s’il va de nouveau se développer. Raison pour laquelle une vaccination sera, à terme, nécessaire. »
Un groupe pharmaceutique anglo-suédois, AstraZeneca annoncerait un vaccin pour la rentrée prochaine. La fin du cauchemar ?