Enfin, de bonnes nouvelles !
La visite de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault-Montagne s'est déroulée dans de bonne conditions et .....
Enfin, de bonnes nouvelles !
La visite de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault-Montagne s’est déroulée dans de bonnes conditions et a en partie effacé les craintes soulevées par l’attitude franchement hostile du préfet envers la CdC. Par ailleurs, le professeur Antoine Aiello, responsable de la plateforme scientifique Stella Mare spécialisée dans l’ingénierie écologique marine et littorale, a reçu la médaille de l’innovation du CNRS pour l’année 2021. Enfin, Didier Dillard, président d’Orange marines, a annoncé la pose d’un troisième câble sous-marin destiné à augmenter la capacité du réseau internet de la Corse. Bref trois excellentes nouvelles qui tranchent avec le pessimisme qui s’est installé après l’attitude négative du préfet et l’augmentation du taux d’incidence de la Covid dans notre île.
Des rapports apaisés entre l’état et la CdC
Pauvre préfet qui agissait certainement sur ordre. Il semblait que sa mission était de systématiquement écarter l’exécutif des prises de décision auquel le statut de la Corse lui donnait droit. Il faut dire que les déclarations maladroites de certains membres de la majorité n’ont fait que de donner du grain à moudre au représentant de l’état.
La visite de la ministre chargée des collectivités locales semble avoir en partie calmé les ardeurs des jacobins pur sucre. La CdC sera associée au plan de transformation et d’investissement pour la Corse (PTIC) dont les fonds vont servir à financer des projets locaux indispensables. L’État et la région travailleront de conserve pour relancer le tourisme. On ne peut que se réjouir de cette normalité qui, on l’espère, s’étendra à d’autres domaines. Il est néanmoins prévisible qu’à l’approche des élections régionales de juin, les différents groupes nationalistes vont se livrer à une surenchère antiétatique, ne serait-ce que pour expliquer un certain nombre d’échecs qui vont peser lourd dans la balance électorale.
Le professeur Aiello médaillé du CNRS
Ce prix du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) récompense des hommes et des femmes « dont les travaux ont conduit à une innovation marquante sur le plan technologique, thérapeutique ou social ». C’est donc un grand honneur qui est fait au professeur Aiello, mais aussi à la Corse, à la plate-forme de recherche et à l’université Pasquale Paoli. Stella Mare avait été créée en 2011 sous l’égide de l’Université de Corse, est rattachée à l’Institut Écologie et Environnement (INEE) du CNRS. L’équipe de Stella Mare est aujourd’hui composée d’une cinquantaine d’ingénieurs, de techniciens, d’enseignants-chercheurs et d’informaticiens qui évaluent les stocks, analysent les interactions au sein de l’écosystème afin de maîtriser les processus de reproduction et d’élevage de différentes espèces locales. Stella Mare occupe 1 600 m2 de laboratoires, d’écloseries et de salles d’études.
La finalité de ces études est de favoriser une pêche écoresponsable et une aquaculture durable, mais aussi de valoriser et diversifier les productions sur des espèces issues du littoral corse. Grâce à Stella Mare, la Corse est devenue une région pilote en Europe dans le domaine de l’écologie marine. Et depuis 2019, Antoine Aiello est aussi expert auprès du Comité économique et social européen (CESE) dans le cadre des travaux menés sur la bioéconomie bleue.
Une île plus que jamais connectée
Désormais les liaisons numériques abolissent les distances et l’isolement. Si la Corse parvient à dompter ses démons qui prennent parfois l’allure de petits monstres xénophobes, elle peut devenir une destination pour la recherche mondiale. Ses atouts sont nombreux. Il lui faut simplement accepter d’accueillir d’autres femmes et d’autres hommes brillants venus d’ailleurs sans y voir des envahisseurs. Mais c’est seulement ainsi que nous pourrons passer de l’état de lointaine province assistée à celui de peuple innovant. Or Didier Dillard, président d’Orange marines, a annoncé dans les colonnes de Corse-Matin la pose d’un troisième câble sous-marin destiné à renforcer le réseau numérique entre le monde et la Corse. « Il y a deux câbles entre la France continentale et la Corse : Le Continent-Corse 4 (reliant L’Île-Rousse à Cannes, en service depuis 1992) et le Continent-Corse 5 (reliant Ajaccio à la Seyne-sur-Mer, en service depuis 1995). Il faut savoir que la Corse est le premier territoire au monde à avoir été relié au continent par un câble sous-marin optique » a-t-il expliqué. « L’Urbano Monti est en train d’effectuer une reconnaissance de tracé pour un futur câble ». Trois câbles donc pour être certain de pallier tous les incidents. Cela plus la fibre installée dans toute la Corse d’ici trois ans et c’est l’assurance si nous en avons la volonté de porter la Corse au niveau de la véritable modernité. Les financements sont là grâce à la France et à l’Europe.
Les talents sont là : la preuve le professeur Aiello et son équipe. La technique est au rendez-vous. Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?
GXC
La visite de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault-Montagne s’est déroulée dans de bonnes conditions et a en partie effacé les craintes soulevées par l’attitude franchement hostile du préfet envers la CdC. Par ailleurs, le professeur Antoine Aiello, responsable de la plateforme scientifique Stella Mare spécialisée dans l’ingénierie écologique marine et littorale, a reçu la médaille de l’innovation du CNRS pour l’année 2021. Enfin, Didier Dillard, président d’Orange marines, a annoncé la pose d’un troisième câble sous-marin destiné à augmenter la capacité du réseau internet de la Corse. Bref trois excellentes nouvelles qui tranchent avec le pessimisme qui s’est installé après l’attitude négative du préfet et l’augmentation du taux d’incidence de la Covid dans notre île.
Des rapports apaisés entre l’état et la CdC
Pauvre préfet qui agissait certainement sur ordre. Il semblait que sa mission était de systématiquement écarter l’exécutif des prises de décision auquel le statut de la Corse lui donnait droit. Il faut dire que les déclarations maladroites de certains membres de la majorité n’ont fait que de donner du grain à moudre au représentant de l’état.
La visite de la ministre chargée des collectivités locales semble avoir en partie calmé les ardeurs des jacobins pur sucre. La CdC sera associée au plan de transformation et d’investissement pour la Corse (PTIC) dont les fonds vont servir à financer des projets locaux indispensables. L’État et la région travailleront de conserve pour relancer le tourisme. On ne peut que se réjouir de cette normalité qui, on l’espère, s’étendra à d’autres domaines. Il est néanmoins prévisible qu’à l’approche des élections régionales de juin, les différents groupes nationalistes vont se livrer à une surenchère antiétatique, ne serait-ce que pour expliquer un certain nombre d’échecs qui vont peser lourd dans la balance électorale.
Le professeur Aiello médaillé du CNRS
Ce prix du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) récompense des hommes et des femmes « dont les travaux ont conduit à une innovation marquante sur le plan technologique, thérapeutique ou social ». C’est donc un grand honneur qui est fait au professeur Aiello, mais aussi à la Corse, à la plate-forme de recherche et à l’université Pasquale Paoli. Stella Mare avait été créée en 2011 sous l’égide de l’Université de Corse, est rattachée à l’Institut Écologie et Environnement (INEE) du CNRS. L’équipe de Stella Mare est aujourd’hui composée d’une cinquantaine d’ingénieurs, de techniciens, d’enseignants-chercheurs et d’informaticiens qui évaluent les stocks, analysent les interactions au sein de l’écosystème afin de maîtriser les processus de reproduction et d’élevage de différentes espèces locales. Stella Mare occupe 1 600 m2 de laboratoires, d’écloseries et de salles d’études.
La finalité de ces études est de favoriser une pêche écoresponsable et une aquaculture durable, mais aussi de valoriser et diversifier les productions sur des espèces issues du littoral corse. Grâce à Stella Mare, la Corse est devenue une région pilote en Europe dans le domaine de l’écologie marine. Et depuis 2019, Antoine Aiello est aussi expert auprès du Comité économique et social européen (CESE) dans le cadre des travaux menés sur la bioéconomie bleue.
Une île plus que jamais connectée
Désormais les liaisons numériques abolissent les distances et l’isolement. Si la Corse parvient à dompter ses démons qui prennent parfois l’allure de petits monstres xénophobes, elle peut devenir une destination pour la recherche mondiale. Ses atouts sont nombreux. Il lui faut simplement accepter d’accueillir d’autres femmes et d’autres hommes brillants venus d’ailleurs sans y voir des envahisseurs. Mais c’est seulement ainsi que nous pourrons passer de l’état de lointaine province assistée à celui de peuple innovant. Or Didier Dillard, président d’Orange marines, a annoncé dans les colonnes de Corse-Matin la pose d’un troisième câble sous-marin destiné à renforcer le réseau numérique entre le monde et la Corse. « Il y a deux câbles entre la France continentale et la Corse : Le Continent-Corse 4 (reliant L’Île-Rousse à Cannes, en service depuis 1992) et le Continent-Corse 5 (reliant Ajaccio à la Seyne-sur-Mer, en service depuis 1995). Il faut savoir que la Corse est le premier territoire au monde à avoir été relié au continent par un câble sous-marin optique » a-t-il expliqué. « L’Urbano Monti est en train d’effectuer une reconnaissance de tracé pour un futur câble ». Trois câbles donc pour être certain de pallier tous les incidents. Cela plus la fibre installée dans toute la Corse d’ici trois ans et c’est l’assurance si nous en avons la volonté de porter la Corse au niveau de la véritable modernité. Les financements sont là grâce à la France et à l’Europe.
Les talents sont là : la preuve le professeur Aiello et son équipe. La technique est au rendez-vous. Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?
GXC