Omnisports : La leçon de vie de Paul-Antoine Marcaggi
Ce homme a choisi la pratique sportive pour combattre l'adversité....
La leçon de vie de Paul-Antoine Marcagg
Âgé de 21 ans, ce jeune homme originaire de San Benedettu a choisi la pratique sportive pour combattre l’adversité...
Loin de tout aspect compétitif, de contrats mirobolants ou de surmédiatisation, il y a encore des hommes et des femmes qui cultivent les valeurs les plus nobles du sport, quel qu’il soit.
Pour Paul-Antoine Marcaggi, 21 ans, le sport est devenu beaucoup plus encore que cela, une façon de s’accrocher à la vie et de lutter contre l’adversité. Né prématurément ( à 5 mois et demi), sa vie n’a tenu quelques temps qu’à un fil. Après six mois difficiles, c’est un virus, le cythomégalo qui est venu plonger la famille un peu plus dans le doute. Et si tout est progressivement rentré dans l’ordre, Paul-Antoine a perdu partiellement la motricité de sa jambe gauche. Pour autant, il n’a, tout comme ses parents, jamais abdiqué. Pas question de suivre un cursus à part. La scolarité de Paul-Antoine s’est donc déroulée à l’école d’Alata jusqu’au CM2 puis au collège de Baléone et au lycée Laetitia d’Ajaccio « À 14 ans, précise-t-il, j’ai subi une incision et j’ai été platré tous les six mois. Mais cela fut un véritable déclic car il m’était, depuis tout petit impossible de poser le talon. Je m’étais adapté à cette situation. »
Ski, pétanque et course à pied
Tout jeune ado, Paul-Antoine découvre le monde du sport dans ce qu’il a de plus vertueux. Et pas n’importe quel sport, le ski ! « Tous les ans, nous partons sur les hauteurs de Briançon, ajoute l’intéressé, j’ai commencé avec un moniteur et du matériel approprié, aujourd’hui, je peux descendre des pistes noires ! »
Mais l’athlète ne compte pas en rester là. Parallèlement, il s’inscrit à l’école de pétanque du stade, au Binda, et découvre, toujours avec la même réussite, un autre sport. Dans le même temps, il poursuit ses séances de kiné afin d’assouplir les tendons de la jambe gauche. Mais le corps médical, qui prône, un instant, une opération lourde qui nécessite une taille du fémur, la pose d’une plaque et un an minimum de rééducation, mesure les progrès du jeune homme. Soulignons, qu’entretemps, Paul-Antoine a découvert la musculation avec son ami Mathias Cayuela. « Il m’a bien conseillé et le coach de la salle m’a donné un programme spécifique avec cardio, travaille sur les pectoraux, les jambes, etc... »
L’homme de tous les défis
Particulièrement costaud mentalement, l’athlète passe également par le tennis de table. Mais c’est lors du confinement de mars dernier, qu’il va trouver, dans la course, son adrénaline. « J’ai débuté par des distances courtes de 3 à 5 km mais chemin faisant, j’arrive aujourd’hui à dépasser les 10 km. »
Au total, le jeune homme passe six jours sur sept à la salle ou à courir (20 km en moyenne par semaine. Un parcours très remarqué. Déjà membre de l’association « Un sourire pour la vie », dirigée par Pascal Olmeta et « Tous pour chacun » (Wandis Le huis), il est, cette année et et avec Mathieu Orsolano (Koh Lanta), le parrain de la structure dédiée au « foot pour tous » à l’O Alatais. Mais les défis lui trottent dans la tête. Et là, no limite ! « Cet hiver, je devais faire le city trail d’Ajaccio avec mon ami Kévin Roustan, mais il a été annulé en raison de la crise sanitaire. Je réserve une belle surprise à tous le mois prochain. Pour la suite, je vais m’efforcer de pousser mes limites un peu plus à chaque fois... »
Entièrement autonome, Paul-Antoine incarne, à lui seul, le combat contre l’adversité. Une réussite appelée à s’inscrire dans le temps, qu’il ne doit qu’à lui-même et dont ses parents et amis peuvent être fiers.
Chapeau bas !
Âgé de 21 ans, ce jeune homme originaire de San Benedettu a choisi la pratique sportive pour combattre l’adversité...
Loin de tout aspect compétitif, de contrats mirobolants ou de surmédiatisation, il y a encore des hommes et des femmes qui cultivent les valeurs les plus nobles du sport, quel qu’il soit.
Pour Paul-Antoine Marcaggi, 21 ans, le sport est devenu beaucoup plus encore que cela, une façon de s’accrocher à la vie et de lutter contre l’adversité. Né prématurément ( à 5 mois et demi), sa vie n’a tenu quelques temps qu’à un fil. Après six mois difficiles, c’est un virus, le cythomégalo qui est venu plonger la famille un peu plus dans le doute. Et si tout est progressivement rentré dans l’ordre, Paul-Antoine a perdu partiellement la motricité de sa jambe gauche. Pour autant, il n’a, tout comme ses parents, jamais abdiqué. Pas question de suivre un cursus à part. La scolarité de Paul-Antoine s’est donc déroulée à l’école d’Alata jusqu’au CM2 puis au collège de Baléone et au lycée Laetitia d’Ajaccio « À 14 ans, précise-t-il, j’ai subi une incision et j’ai été platré tous les six mois. Mais cela fut un véritable déclic car il m’était, depuis tout petit impossible de poser le talon. Je m’étais adapté à cette situation. »
Ski, pétanque et course à pied
Tout jeune ado, Paul-Antoine découvre le monde du sport dans ce qu’il a de plus vertueux. Et pas n’importe quel sport, le ski ! « Tous les ans, nous partons sur les hauteurs de Briançon, ajoute l’intéressé, j’ai commencé avec un moniteur et du matériel approprié, aujourd’hui, je peux descendre des pistes noires ! »
Mais l’athlète ne compte pas en rester là. Parallèlement, il s’inscrit à l’école de pétanque du stade, au Binda, et découvre, toujours avec la même réussite, un autre sport. Dans le même temps, il poursuit ses séances de kiné afin d’assouplir les tendons de la jambe gauche. Mais le corps médical, qui prône, un instant, une opération lourde qui nécessite une taille du fémur, la pose d’une plaque et un an minimum de rééducation, mesure les progrès du jeune homme. Soulignons, qu’entretemps, Paul-Antoine a découvert la musculation avec son ami Mathias Cayuela. « Il m’a bien conseillé et le coach de la salle m’a donné un programme spécifique avec cardio, travaille sur les pectoraux, les jambes, etc... »
L’homme de tous les défis
Particulièrement costaud mentalement, l’athlète passe également par le tennis de table. Mais c’est lors du confinement de mars dernier, qu’il va trouver, dans la course, son adrénaline. « J’ai débuté par des distances courtes de 3 à 5 km mais chemin faisant, j’arrive aujourd’hui à dépasser les 10 km. »
Au total, le jeune homme passe six jours sur sept à la salle ou à courir (20 km en moyenne par semaine. Un parcours très remarqué. Déjà membre de l’association « Un sourire pour la vie », dirigée par Pascal Olmeta et « Tous pour chacun » (Wandis Le huis), il est, cette année et et avec Mathieu Orsolano (Koh Lanta), le parrain de la structure dédiée au « foot pour tous » à l’O Alatais. Mais les défis lui trottent dans la tête. Et là, no limite ! « Cet hiver, je devais faire le city trail d’Ajaccio avec mon ami Kévin Roustan, mais il a été annulé en raison de la crise sanitaire. Je réserve une belle surprise à tous le mois prochain. Pour la suite, je vais m’efforcer de pousser mes limites un peu plus à chaque fois... »
Entièrement autonome, Paul-Antoine incarne, à lui seul, le combat contre l’adversité. Une réussite appelée à s’inscrire dans le temps, qu’il ne doit qu’à lui-même et dont ses parents et amis peuvent être fiers.
Chapeau bas !