Territoriales 2021 : Paul - Félix Benedetti Da per Noi
Core in fronte mise avant tout sur le sens de son engagement.......
Paul-Félix Benedetti (Da per noi)
« Core in Fronte mise avant tout sur le sens de son engagement et non sur les accrocs des autres courants patriotiques »
Absent des échéances territoriales, le quatrième mouvement nationaliste est annoncé comme un sérieux outsider de sa famille politique à l’occasion du scrutin des 20 et 27 juin. Son leader, Paul-Félix Benedetti en livre son analyse.
-Vous êtes issu de la famille nationaliste mais en désaccord avec la majorité sortante. Sur quels points concernant la mandature précédente ?
Elle me laisse le sentiment d’un énorme gâchis car elle incarnait l’espoir de tout un peuple, de surcroît à travers le renversement historique effectué en 2015 eyt surtout en 2017. Il n’y a eu, en fin de compte, aucune réelle avancée. On s’est contenté d’une gestion au quotidien similaire à celle de l’ancien clan combattu durant des décennies. Il est nécessaire, aujourd’hui, de changer d’optique et de se repositionner stratégiquement et structurellement pour contribuer à changer le système social en Corse et en même temps à infléchir la position figée de l’État Français jacobin pour avoir des avancées politiques à la hauteur du niveau statutaire qu’avait arraché la Corse en 1981. Il est paradoxal que toutes les autres îles de Méditerranée aient des statuts d’autonomie très large et que nous soyons encore à la remorque.
Que vous inspire la rupture entre les trois courants de la majorité territoriale ?
Ils n’ont pas cherché à assumer collectivement la paternité d’une mandature qui a laissé la Corse dans un marasme économique, social et politique. N’étant pas partie prenante de cette majorité, les tenants et les aboutissements de cette rupture leur appartient.
Cette rupture ne fait-elle pas le jeu de Core in Fronte ?
Core in Fronte mise avant tout sur le sens de son engagement et non sur les accrocs des autres courants patriotiques. On se positionne en défense des plus démunis, de notre culture et de notre patrimoine avec une grande sincérité, un engagement ferme et la capacité de s’opposer aux dérives d’où qu’elles viennent. De la Corse elle-même ou qu’il s’agisse de la dérive autoritaire de la France qui nie un suffrage universel affirmant la réalité d’un problème politique corse.
Vos priorités en cas d’élection ?
Notre programme tient en deux axes : la politique générale. La Corse doit avoir une évolution institutionnelle et constitutionnelle pour avoir, dans un premier temps, l’obtention d’un statut d’autonomie large. Il inclurait un pouvoir législatif dévolu dans les points fondamentaux et la possibilité, après dix ans, et à travers un référendum, d’une souveraineté européenne. Le deuxième axe concerne le développement avec un important axe social et la répartition des richesses. Il faut endiguer le phénomène spéculatif sur l’immobilier, qui n’a jamais été aussi présent sur la terre de Corse. On constate également une détresse sociale avec 30000 familles qui sont dans une précarité absolue. C’est paradoxal car on assiste, à côté de cela, à l’émergence d’une classe ultra-dominante affairiste avec quelques familles qui sont entrain de tout régenter en Corse en créant un système inégalitaire. On voudrait que les Corses ne sentent pas exclus de leur île et qu’ils soient partie prenante de son développement.
Quelle attitude adopteriez-vous dans l’entre-deux tours ?
On est fixé en priorité sur le premier tour. Nous aborderons ensuite le second avec lucidité.
« Core in Fronte mise avant tout sur le sens de son engagement et non sur les accrocs des autres courants patriotiques »
Absent des échéances territoriales, le quatrième mouvement nationaliste est annoncé comme un sérieux outsider de sa famille politique à l’occasion du scrutin des 20 et 27 juin. Son leader, Paul-Félix Benedetti en livre son analyse.
-Vous êtes issu de la famille nationaliste mais en désaccord avec la majorité sortante. Sur quels points concernant la mandature précédente ?
Elle me laisse le sentiment d’un énorme gâchis car elle incarnait l’espoir de tout un peuple, de surcroît à travers le renversement historique effectué en 2015 eyt surtout en 2017. Il n’y a eu, en fin de compte, aucune réelle avancée. On s’est contenté d’une gestion au quotidien similaire à celle de l’ancien clan combattu durant des décennies. Il est nécessaire, aujourd’hui, de changer d’optique et de se repositionner stratégiquement et structurellement pour contribuer à changer le système social en Corse et en même temps à infléchir la position figée de l’État Français jacobin pour avoir des avancées politiques à la hauteur du niveau statutaire qu’avait arraché la Corse en 1981. Il est paradoxal que toutes les autres îles de Méditerranée aient des statuts d’autonomie très large et que nous soyons encore à la remorque.
Que vous inspire la rupture entre les trois courants de la majorité territoriale ?
Ils n’ont pas cherché à assumer collectivement la paternité d’une mandature qui a laissé la Corse dans un marasme économique, social et politique. N’étant pas partie prenante de cette majorité, les tenants et les aboutissements de cette rupture leur appartient.
Cette rupture ne fait-elle pas le jeu de Core in Fronte ?
Core in Fronte mise avant tout sur le sens de son engagement et non sur les accrocs des autres courants patriotiques. On se positionne en défense des plus démunis, de notre culture et de notre patrimoine avec une grande sincérité, un engagement ferme et la capacité de s’opposer aux dérives d’où qu’elles viennent. De la Corse elle-même ou qu’il s’agisse de la dérive autoritaire de la France qui nie un suffrage universel affirmant la réalité d’un problème politique corse.
Vos priorités en cas d’élection ?
Notre programme tient en deux axes : la politique générale. La Corse doit avoir une évolution institutionnelle et constitutionnelle pour avoir, dans un premier temps, l’obtention d’un statut d’autonomie large. Il inclurait un pouvoir législatif dévolu dans les points fondamentaux et la possibilité, après dix ans, et à travers un référendum, d’une souveraineté européenne. Le deuxième axe concerne le développement avec un important axe social et la répartition des richesses. Il faut endiguer le phénomène spéculatif sur l’immobilier, qui n’a jamais été aussi présent sur la terre de Corse. On constate également une détresse sociale avec 30000 familles qui sont dans une précarité absolue. C’est paradoxal car on assiste, à côté de cela, à l’émergence d’une classe ultra-dominante affairiste avec quelques familles qui sont entrain de tout régenter en Corse en créant un système inégalitaire. On voudrait que les Corses ne sentent pas exclus de leur île et qu’ils soient partie prenante de son développement.
Quelle attitude adopteriez-vous dans l’entre-deux tours ?
On est fixé en priorité sur le premier tour. Nous aborderons ensuite le second avec lucidité.